Les mouvements féministes et leur impact sur le travail des femmes 
Mégane Vallée, Kiona Karmiris et Éliane Lapierre
106e mise à jour opérée vendredi 04 avril 2025 sur la section plan.
DESCRIPTION 
Ce sujet est encore amplement débattu. Certains disent que justice est faite, que tout est rentré dans l’ordre. Certains contestent encore le semblant de liberté de ces individus. Les femmes, sur une ligne du temps, ont obtenues de l’égalité et de la liberté assez récemment. À certains endroits dans le monde, elles ne les ont pas encore. Elles n’étaient pas reconnues sur le plan légal pendant longtemps, puis, dans les pays les plus modernisés, comme la France et le Canada, ça a pris des années de revendications et de mouvements féministes pour obtenir certains droits qu’on penserait banals. Cependant, pas tout n’est réglé. Au Québec, il y a encore plusieurs inégalités : par exemple, en 2021, le ratio de la rémunération horaire hommes/femmes est de 90,8% selon l’Institut de la statistique du Québec. Le travail est un enjeu d’actualité pour les femmes, car, encore aujourd’hui, les femmes ne sont pas traitées de façon égale aux hommes. Dans ce rapport, on abordera la place des femmes sur le marché du travail en France et au Canada à partir de 1789. On traitera de l’évolution de l’accès des femmes aux emplois rémunérés et principalement masculins, de l’impact de la fécondation sur l’activité des femmes sur le marché du travail et de l’équité salariale.
ÉTAT DE LA QUESTION 
Le féminisme est un courant largement étudié sur tous ses aspects. Il a défini la société d’aujourd’hui et est une sphère d’études amplement documentée. Il était donc assez simple de retrouver de la documentation touchant à plusieurs branches du féminisme, et, plus précisément, le travail des femmes. Sur tous les documents utilisés, on retrouve souvent le contexte historique et l’évolution du travail des femmes, l’impact de la maternité et des responsabilités familiales et domestiques sur l’activité des femmes au travail, l’équité salariale entre les hommes et les femmes, la discrimination dans les lieux de travail, et les syndicats comme sujets principaux.
Les sources consultées sur ce sujet ont surtout étudié le rôle maternel et l’impact de la fécondité sur l’activité des femmes sur le marché du travail, l’équité salariale et le contexte socio-historique des mouvements féministes revendiquant les injustices qu’elles subissaient. D’une part, la femme est imposée un rôle maternel, qui est socialement accepté et valorisé à l’époque. Elles ont parfois de la difficulté à concilier leurs rôles de mère, d’épouse, ainsi que leur travail. D’ailleurs, les normes sociales leurs mettent aussi de la pression pour qu’elles accomplissent leur devoir maternel au coût de leur emploi. Il y a aussi la notion du temps : si les femmes ont des enfants, il y a plus de chances qu’elles n’aient pas le temps de s’occuper de leurs enfants, de la maison en même temps de travailler (Kempeneers, 1985). D’autre part, l’équité salariale est partie intégrante des luttes qu’on étudie. L’équité salariale est un concept amplement abordé, et, lorsque qu’on veut l’expliquer en de termes simples, on dit souvent : à travail égal, salaire égal. Ce concept est primordial pour comprendre les inégalités entre les hommes et les femmes, et est souvent abordé. Par exemple, lorsqu’on regarde le revenu simple, les femmes, en 2016, gagnaient seulement 67,6% du salaire des hommes. En observant d’autres aspects, les inégalités persistent : le salaire des femmes plafonne plus tôt que celui des hommes, à 49 et 64 ans respectivement, les femmes gagnent habituellement moins que les hommes dans le même secteur, elles sont payées moins que les hommes avec le même niveau d’éducation qu’elles, et d’autres variables viennent en jeu (Girard, Laflamme & Tremblay, 2023). Finalement, le contexte socio-historique a un grand impact sur l’activité des femmes sur le marché du travail. Les femmes ont eu beaucoup de difficultés en lien avec leurs droits. Notamment au Québec, on leur a retiré le droit de vote en 1849. Des mesures comme celle-ci ont nui à leur égalité et ont mené les femmes à faire partie de mouvements féministes, qui eux ont pris de l’ampleur vers les années 60 (Legault & Tardy, 1986). De plus, les événements comme les guerres mondiales ont mené les femmes à travailler à la place des hommes. « Nous irons au travail comme nos soldats au feu, » prononcent Julie Siegfried et Adrienne Avril de Sainte-Croix du CNFF pour la Première Guerre mondiale. Cependant, lorsque la guerre termine, on déporte les femmes du marché du travail et elles reprennent leur rôle de femme au foyer (Ripa, 2023). Ces actions ont eu beaucoup d’impact sur l’évolution du féminisme et leur quête pour l’égalité.
Le premier ouvrage que je traiterai est Les femmes, actrices de l’Histoire de Yannick Ripa. L’autrice nous dévoile la raison pourquoi elle a rédigé ce livre : c’est une nécessité pour les étudiants. C’est important pour ceux qui étudient l’histoire des femmes et la différence entre les sexes, mais aussi pour ceux qui ne peuvent s’abstenir d’en savoir plus pour leur meilleure compréhension. Le livre est séparé en 13 chapitres, puis il contient une annexe et une chronologie. Cet ouvrage se situe en France et suit la situation des femmes de ce pays. Le premier chapitre traite d’être une femme en 1789. À cette époque, on nomme la femme « femelle », et on dit que l’homme est le mâle de la femme. L’homme ne se caractérise pas en fonction de la femme, mais se suffit. On infériorise aussi la femme sur son rôle maternel, son physique et son mental. On passe aussi un coup d’œil sur les différentes classes sociales où peut se situer la femme, comme la bourgeoisie, le clergé et la noblesse. Le deuxième chapitre traite de la Révolution française et de l’apparence de la femme dans les mouvements révolutionnaires, mais aussi celles qui ne supportent pas les révolutions, qui sont surtout de la noblesse. Les mouvements féministes naissent à ce moment, on conteste l’absence du droit à la citoyenneté des femmes. D’ailleurs, le philosophe Nicolas de Condorcet se fait un des premiers théoriciens de ce mouvement et dit ceci : « Est-il une plus forte preuve du pouvoir de l’habitude, même sur les hommes éclairés, que de voir invoqué le principe de l’égalité des droits en faveur de trois ou quatre cents hommes qu’un préjugé absurde en avait privés, et l’oublier à l’égard de douze millions de femmes ? » Cependant, elles sont vues comme les perdantes de la Révolution, car elles sont exclues de la politique et on enferme les femmes mariées dans la sphère du privé. Le chapitre suivant traite du XIXe siècle et, plus précisément, le plus grand écart entre les hommes et les femmes. Durant cette époque, la condition des femmes souffre. On tente de les inférioriser en instaurant, par exemple, une hiérarchie des sexes légalement. La majorité des discours favorise cette hiérarchie, mettant beaucoup l’accent sur les rôles des différents sexes. Les autorités tentent de légaliser l’infériorité de la femme, puis l’homme adopte le rôle du maître, plus que celui d’un époux. Finalement, dans ce chapitre, on aborde beaucoup la destinée de la femme de l’époque, soit celle de se marier. Le quatrième chapitre traite, lui aussi, du XIXe siècle, mais du quotidien de la femme durant ce siècle. On commence par aborder leur présence à la campagne et leur travail en agriculture. On voit l’importance du couple en campagne, on parle des journées difficiles de travail pour les paysannes, qui ne sont pas rémunérées. Elles jouent aussi un rôle important avec leur famille, comme elles se chargent des tâches au foyer, du soin et de l’éducation des enfants. Ensuite, l’autrice traite la bourgeoisie. Les mariages bourgeois sont des alliances économiques, le désir et l’amour sont souvent absents dans ces relations. La bourgeoise se charge d’ailleurs des enfants et de leur éducation, la propreté du linge, les courses, les repas et les dépenses. Le travail domestique de la femme est dévalorisé. La femme commence à faire sa place comme ouvrière avec le développement de l’industrialisation. Le travail ménager fournit une grande partie des emplois des femmes actives, mais avec la révolution industrielle, les premières ouvrières apparaissent dans des domaines comme la couture et la blanchisserie, des pratiques assez traditionnelles. Elles sont majoritaires dans le domaine du textile. Le cinquième chapitre traite de la naissance de la démocratie des femmes. Les mouvements féministes commencent à reprendre de l’ampleur durant les années 30. Cependant, il y a toujours des mouvements et croyance antiféministes. Le chapitre suivant traite de l’industrialisation et l’impact sur les rapports entre les hommes et les femmes. L’industrialisation permettent aux femmes de se faire voir et elles évoluent en même temps que les hommes. Puisque la femme travaille à l’usine, elle a moins de temps à consacrer au ménage et même les enfants travaillent. Les employeurs sont des hommes, donc les femmes vivent souvent de la discrimination ou du harcèlement au travail. On aborde aussi la sexuation des sexes et la répartition des travails, ainsi que les inégalités injustifiées du salaire. Finalement, ce chapitre traite aussi de la révolution de 1848 et de son impact sur le droit au travail de femmes. Ça ne règle pas quand même pas les maintes inégalités entre les hommes et les femmes comme le salaire. Le septième chapitre aborde l’évolution de la condition féminine de 1870 à 1914, dont les mesures avantageuses aux femmes qu’on met en place. Elles se battent pour plus d’égalité, comme dans certains emplois, l’infirmerie, par exemple. Elles revendiquent aussi des congés de maternité, faire valoir leurs droits au travail, accéder à des emplois réservés aux hommes, imposer un salaire égalitaire aux hommes et aux femmes et la liberté de travail et syndicalisation, parmi plusieurs autres conditions. De plus, on aborde la panique des hommes face aux changements entre les femmes et eux. Le huitième chapitre aborde les effets de la Première Guerre mondiale sur le genre. Lors de la guerre, les femmes prennent la place des hommes sur le marché du travail et aident à faire rouler l’économie de guerre. De plus, elles occupent une grande place dans les services comme infirmières et aides-soignantes. Cependant, lorsque la guerre est terminée, on les critique et les déportent des usines vers la maison. Le chapitre suivant traite la lente entrée des femmes dans la modernité au XXe siècle. Les femmes sont poussées vers le travail ménager, mais ce secteur d’activité est en déclin : l’usine détrône les tâches traditionnelles. Le féminisme est aussi en déclin durant l’entre-deux-guerres. Le dixième chapitre aborde les femmes dans le Seconde Guerre mondiale. Elles ont plusieurs occupations : agentes de liaison et « boîtes aux lettres », convoyeuses, passeuses, etc. Bref, elles s’occupent de la logistique. Elles ont finalement accès à la citoyenneté, mais l’impact sur le genre de la fin de la Seconde Guerre mondiale est minime. Le onzième chapitre aborde la période de 1945 à 1965 et la situation des femmes qui se situent entre la tradition et la modernité. Le baby-boom est une période qui les redirige au ménage. On les glorifie pour leur rôle maternel. Cependant, il y a des femmes qui ne souhaitaient pas avoir d’enfants et de plus en plus d’inégalités se créent. Pendant cette période, la formation commence à se faire plus accessible et meilleure. De plus, le salaire des femmes est aboli pour un accès au travail plus simple et on accepte plus de les voir sur le marché du travail. Le douzième chapitre traite des années 1965 à 1985 que l’autrice appelle les 20 Glorieuses des femmes. On aborde un renouveau du féminisme et une plus grande visibilité de ce courant par les médias. De plus, le Mouvement de libération des femmes met à l’avant plusieurs combats, puis le plus influent est son droit sur son corps. La deuxième vague de féminisme qui a lieu à cette époque rapporte fruit : une législation féministe est appuyée, le MLF apporte la Libération sexuelle, la recomposition du genre, l’institutionnalisation du mouvement des femmes. Le dernier chapitre aborde la recomposition du genre d’un siècle à un autre. On remarque des indices prometteurs à la fin du siècle tels qu’une femme Première ministre, une féminisation de la population active et le temps des superwomen. De plus, l’hégémonie masculine en politique est terminée. On lutte contre la mixité hiérarchisée et les violences sexuelles. Cet article est pertinent, car il traite d’une grande partie de l’histoire des femmes en France et aborde les maintes inégalités qu’elles subissent. On retrouve d’ailleurs beaucoup de chapitres ou de parties d’un chapitre qui traitent de la femme sur le marché du travail et les inégalités dont elle subit (Ripa, Y. (2023). Les femmes, actrices de l’Histoire - 3e éd. France, de 1789 à nos jours. (3e). Armand Colin. https://cairn-clanaudiere.proxy.collecto.ca/les-femmes-actrices-de-l-histoire--9782200636418?lang=fr.).
Le deuxième ouvrage que je traiterai est La cause des femmes dans l’État d’Anne Revillard. L’objectif de ce livre est de montrer comment des institutions gouvernementales ont participé la dynamique de changement social depuis 1960. Cet ouvrage fait aussi une comparaison franco-québécoise. Le premier chapitre aborde la citoyenneté de la femme française. Il commence par traiter des origines du féminisme sous les gouvernements de droite de 1965 à 1981. En effet, les femmes se mobilisent de plus en plus pour faire valoir leurs droits. En ayant gagné autant de visibilité, on refonde le ministère des Droits de la femme. Cependant, cette mesure apporte beaucoup d’instabilité politique comme cette dernière est hors de la norme. Depuis 1988, il y a un renouveau de l’institutionnalisation de la cause de la femme dans l’État. Le deuxième chapitre traite de l’État québécois et du statut de la femme. Une première partie de ce chapitre aborde la puissance du mouvement des femmes. Le mouvement québécois s’organise autour de deux clivages, soit celui linguistique/confessionnel et celui social/géographique. De plus, on mentionne les politiques en lien avec la femme québécoise comme la commission Bird et la mise en place d’un Secrétariat. On questionne la coexistence du Conseil du statut de la femme et Secrétariat à la condition féminine. Le troisième chapitre traite de la définition de la cause des femmes dans l’État. On étudie la définition complexe de ce phénomène, puis que ceci est juste possible en passant par un long processus. Ensuite, on reflète sur une politique de changement social lié à ceci, on observe la représentation des femmes dans les textes officiels. Finalement, on cherche à comprendre comment défaire les inégalités de genre. Le quatrième chapitre traite de l’égalité par emploi. On étudie autant la France que le Québec. Premièrement, la France est caractérisée comme voulant promouvoir l’égalité dans et par l’emploi. L’égalité dans le travail est ancrée en France depuis les années 1970 avec les gouvernements de droite. On met aussi l’accent sur les inégalités professionnelles. Deuxièmement, on caractérise le Québec comme étant l’impératif de l’autonomie économique. En effet, au Québec, la cause des femmes implique l’indépendance financière dont elles ont de besoin. L’État québécois investit beaucoup dans le droit familial. Finalement, le chapitre se pose sur la question de la famille comme les deux États y accorde beaucoup d’importance. Le cinquième chapitre traite des institutions militantes. On aborde l’importance des départements ministériels d’écouter les critiques et la nécessité de réformes, en plus de la faiblesse institutionnelle qui en crée un paradoxe. On mentionne contester de l’intérieur, ainsi que l’expertise critique, qui cristallise la tension constitutive de la défense de la cause des femmes au sein de l’État. Finalement, l’appui sur les associations est important lorsque qu’on milite à l’interne. Le sixième chapitre traite de la politique des droits et la politique des symboles. Premièrement, on aborde l’information juridique. C’est l’information juridique relative aux droits de la femme qui sont dans les premières traductions matérielles de l’institutionnalisation de la cause des femmes dans l’État. De plus, on mentionne la politique de symboles, qui elle favorise un changement culturel. Par exemple, on y célèbre la cause des femmes dans l’État de manière très publicisée. Finalement, on y voit les associations comme une manière d’intervenir auprès des femmes. Le dernier chapitre traite de l’intégration et de l’inclusion. Premièrement, on y aborde les inquiétudes face à la dilution du politique du féminisme et de sa légitimité. Deuxièmement on traite de la modernité sans vouloir exclure la femme qui l’est moins. Cet ouvrage est pertinent pour notre recherche, car il traite de sujets importants comme les femmes sur le marché du travail. De plus, on compare les deux emplacements principaux de nos recherches, soit la France et le Québec, puis l’article est plus récent et comprend des phénomènes plus d’actualité (Revillard, A. (2016). La cause des femmes dans l'État Une comparaison France-Québec. https://doi.org/10.3917/pug.revil.2016.01.).
Le troisième ouvrage que je traiterai est Les programmes d'accès à l'égalité au Québec: une condition nécessaire mais non suffisante pour assurer l'égalité des femmes de Legault, G. et Tardy, É. (1986). Revue de droit. Université de Sherbrooke, 17(1), 149–189. https://doi.org/10.17118/11143/19853. L’objectif de cet article est de montrer que les manifestations féministes sur l’égalité des droits entre les hommes et les femmes qui ont eu lieu durant l’histoire ont été un élément déclencheur pour mettre en évidence les inégalités présentes pour les femmes. Ces demandes ont aidé à apporter des changements dans la société du Québec. Plusieurs groupes et programmes ont été créés pour adapter des systèmes d’égalité des chances et de l’accessibilité entre les hommes et les femmes pour avoir les mêmes opportunités d'offres d'emplois. Cependant, Les auteurs démontrent également que les revendications féministes sur l’égalité n’ont pas suffi pour éliminer entièrement ce problème dans l’enjeu du travail pour les femmes. Pour appuyer ce point, il est mentionné que malgré les droits donnés aux femmes et en étant plus nombreuses au Québec après plus de 60 ans, celle-ci sont moins de 15% à être présentes au Parlement parmi les élues de la population. (Legault, Tardy, 1986, p.153) Cet ouvrage est divisé en trois sections: l’égalité des droits, les politiques d’égalité des chances et d’accès à l’égalité, et l’égalité en emploi. La première section raconte certains évènements où les femmes ont fait des manifestations pour demander plus d’égalité entre les hommes et les femmes dans le marché du travail comme l’organisation Montreal Local Council of Women de 1893. (Legault, Tardy, 1986, p.154). Ensuite, il est décrit que les revendications des groupes féministes s'adressaient à l’État pour qu’il réponde à leurs demandes et les aides à faire des améliorations. Le gouvernement et les organisations féministes se sont entraidées et s’entraident encore aujourd’hui comme avec des financements donnés ou des programmes d’aide appliqués par les autorités. (Legault, Tardy, 1986, p.158) La deuxième section mentionne des exemples de programmes et de politiques apportés dans la société. Il est raconté que le Canada s’est inspiré des États-Unis qui ont été les premiers à faire des changements dans les politiques et à créer des programmes pour corriger les inégalités dans l’emploi. (Legault, Tardy, 1986, p.160) Il est montré des exemples de changements amenés par le Canada comme la mise en place de l’article 15 de la Chartes des droits et libertés qui se concentre sur la non-discrimination de tous les individus et l’égalité pour tous en 1985. (Legault, Tardy, 1986, p.162) Il est présenté d’autres programmes appliqués dans les entreprises privées du Québec et dans l’emploi dans le domaine de la Fonction publique. La troisième section démontre qu’il y a encore des inégalités présentes entre les hommes et les femmes dans le marché du travail malgré les améliorations au fil du temps. Un premier tableau est présenté pour montrer le taux de participation des hommes et des femmes au Québec, le taux de participation des femmes au Canada et de celle des femmes à la main d’œuvre par rapport à la main d’œuvre totale. Le résultat démontre que les femmes sont plus nombreuses dans l’emploi et elles sont également plus bien équipées d’une bonne éducation pour travailler. (Legault, Tardy, 1986, p.172-173) Par la suite, l’article décrit la sexisation dans les emplois. Des exemples de sexisations sont présentés comme le fait qu’il y a plus de femmes qui travaillent plus à temps partiel que d’hommes ce qui impacte le salaire des femmes dans le tableau 2. Il est expliqué que la grande partie des travailleuses à temps partiel le font parce qu’il n’y a pas assez de travail à temps et 15% de celle-ci travaillent à temps partiel à cause de leur situation familiale ou personnelle, mais aucun homme travail à temps partiel pour cette raison. (Legault, Tardy, 1986, p.173-174) Plusieurs exemples d’emplois dominés par les femmes sont mentionnés et ces emplois n’ont pas de gros salaire. Les emplois avec de meilleurs salaires n’ont pas beaucoup de femmes ce qui influence également le salaire moyen des travailleuses. (Legault, Tardy, 1986, p.174) Après, le tableau 2 énonce le pourcentage des hommes et des femmes qui travaillent à temps partiel dans les secteurs d’activité économique au Québec est présenté et confirme les points précédents. Pour faire suite, le tableau 3 est alors affiché pour indiquer les motivations des travailleurs à temps partiel et des travailleuses à temps partiel pour ce type d’emploi au Québec et il affirme le point précédent. (Legault, Tardy, 1986, p.175) De plus, le tableau 4 démontre que des inégalités salariales sont présentes entre les hommes et les femmes avec n’importe quelle profession. (Legault, Tardy, 1986, p.177) L’article mentionne que les inégalités dans l’emploi entre les genres sont très présents dans les entreprises du secteur privé. Il est démontré les mouvements où les femmes ont demandées l’égalité réelle dans l’emploi dans le temps. En conclusion, les auteurs concluent en disant qu’il reste des limites des demandes de l’égalité sur le marché du travail et que les groupes des femmes doivent continuer à manifester avec le soutien de la Charte des droits et libertés de
la personne et du soutien des entreprises pour avoir une vraie égalité entre les genres dans le travail au Québec. (Legault, Tardy, 1986, p.189) Cet article est pertinent puisqu’il décrit l’évolution des mouvements féministes par rapports aux inégalités pour les femmes dans l’emploi au Québec, il est montré l’influence de ces manifestations sur les changements dans la société comme des programmes pour les femmes et d’un autre côté, il est expliqué qu’il reste encore des inégalités présentes au Québec. Ces points remplissent bien notre sujet de recherche sur les mouvements féministes et leur impact sur le travail des femmes.
Le quatrième ouvrage que je traiterai est Les inégalités entre les femmes et les hommes : les facteurs de précarité de Milewski, F., Dauphin, S., Kesteman, N, Letablier, M.-T. et Méda, D. [Rapport de recherche] La Documentation française. 2005. https://sciencespo.hal.science/hal-03458987
L’objectif de cet article consiste à nous faire part d’un sens plus large vis-à-vis les inégalités entre les hommes et les femmes dans le milieu du travail. En effet, par cette situation, les auteurs vont se poser plusieurs questions tout en parlant de l’objectif de la mission. En effet, dans le résumé, on va avoir un bref aperçu des sujets à venir. On va nous décrire, ainsi qu’analyser les différents aspects des inégalités dans les emplois, la retraite, le chômage, ainsi que l’inactivité. On va également parler de la relation entre le temps et l’emploi de la femme
La plupart des ouvrages se concentrent sur le côté des femmes par rapport aux inégalités dans l’emploi, c’est pourquoi nous porterons notre attention sur quels sont les inégalités sur le marché du travail que les hommes subissent?
PROBLÉMATIQUE  La problématique, c'est que les femmes ne peuvent pas s'émanciper comme elles le veulent dans leur milieu de travail, à cause de la façon dont on les perçoit dans la société, leur certain rôle maternel, ainsi que la distinction que les gens relèvent des hommes, mais que la femme n'a pas selon euc.
ex question seconde guerre:
Question de recherche:
Quel impact a eu la Seconde Guerre mondiale sur les femmes et le marché du travail au Québec?
Hypothèse de recherche:
Les femmes ont intégrées et se sont faites accepter sur le marché du travail à la suite de la Deuxième Guerre mondiale.
DESCRIPTION DES CONCEPTS  Clarifier chacun des mots-clés contenus dans votre hypothèse et le sens qu'ils prendront chacun dans votre recherche.
Utiliser la formule consacrée: Par le mot obèse nous voulons dire toutes les personnes dont le poids est 20% supérieur au poids-santé décrit par Santé Canada... 130 mots requis.
SCHÉMA CONCEPTUEL  brouillon schéma:
concepts:
1 — l'arrivée des femmes sur le marché du travail de 1939 à 1946
2 — évolution des revendications féministes
dimensions:
1 — type d'emploi (indicateurs : sur le champ de bataille, dans les usines, ailleurs) et les conditions de travail (indicateurs : salaire, horaires, tâches).
2 — revendications de droits
https://www.jstor.org/stable/25728787?seq=13
utile? parle brièvement travail femme
https://www.youtube.com/watch?v=5jmLiY-VYrs
entrevue avec femme qui ont vécus la deuxième guerre mondiale et nous parle du rôle qu'elles devaient exercées dans cet événement.
https://www.youtube.com/watch?v=WiUqp_iWpJE
une autre entrevue d'une femme qui a été dans l'armée canadienne, qui explique le rôle des femmes.
https://www.youtube.com/watch?v=9oORV04zg18
le rôle des femmes dans l'armée canadienne. à regarder pour voir si c utile.
https://central.bac-lac.gc.ca/.item?id=TC-QMUQ-1017&op=pdf&app=Library&is_thesis=1&oclc_number=757060253
parle des conditions ouvrières des femmes lorsqu'elles travaillent dans l'usine, etc. regarder seulement les chapitres qu'on a de besoin.
https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/les-femmes-et-la-guerre
parle un peu de ce qui se passait pour les femmes dans la deuxième guerre mondiale, quelles fonctions elles faisaient pour contribuer. C'est juste un petit bout de l'article, mais ça reste une source qui pourrait prouver nos autres sources vis-à-vis ça.
https://www.alloprof.qc.ca/fr/eleves/bv/histoire/luttes-et-revendications-des-femmes-au-20e-siecle-h1093
pas sûre si c'est une bonne source, à regarder...
facebook des archives de radio-canada:
« Il y a de grandes compensations pour la femme qui reste au foyer. »
Les femmes au travail, est-ce une bonne idée?
Source : Tirez au clair, 26 avril 1967 (remontage)
«Il n’y a pas que les hommes qui sont au courant des affaires municipales.»
En 1962, des gens dans la rue expriment leur opinion sur la place des femmes en politique municipale.
Source : Droit de cité, 14 mars 1962
«Je trouve que les femmes devraient rester chez elles et garder les enfants.»
En 1958, le journaliste Paul-Émile Tremblay demande à des passants si les femmes devraient gagner le même salaire que les hommes.   
Source : Les idées en marche, 24 avril 1958
Vidéos Bing
témoignage de plusieurs femmes sur leur rôle dans la deuxième guerre mondiale. cette vidéo a été réalisé en 1997.
MÉDIAGRAPHIE COMMENTÉE
Baillargeon, D., Brun, J. & Lebel, E. (2017). «?J’vois pas pourquoi j’travaillerais pas?» : le travail salarié des femmes mariées à l’émission télévisée Femme
d’aujourd’hui (Société Radio-Canada, 1965-1982). Recherches
féministes, 30(2), 39–57. https://doi.org/10.7202/1043921ar
Fiabilité : Cet article est écrit par Denyse Baillargeon, historienne canadienne, spécialiste de l’histoire sociale des femmes, de la famille, de la santé et de la consommation au Québec, Josette Brun, qui détient un doctorat en histoire, une maîtrise ès arts et un baccalauréat ès arts, et Estelle Lebel, spécialisée en études féministes.
Résumé : Cet ouvrage explore l’émission Femme
d’aujourd’hui, diffusée sur les ondes de la Société Radio-Canada et, plus précisément, les vues des femmes sur le travail mentionné durant la diffusion des épisodes. On voit, chez les femmes ayant assisté à l’émission, une valorisation du travail rémunéré, mais la dénonciation de l’isolement et la dépendance chez les femmes qui restent à la maison. De plus, on dénonce les stéréotypes liés aux emplois principalement féminins et masculins. On aborde aussi le soutien à la réintégration des femmes dans l’emploi, ce qui affecte principalement les femmes plus âgées.
Pertinence :
Bilge, S., Gagnon, M.-J. & Quérin, J. (2006). Des syndicats, du travail et des femmes. Questions pour les féminismes. Recherches féministes, 19(1), 1–23. https://doi.org/10.7202/014061ar
Fiabilité : Cet article est écrit par Sirma Bilge, enseignante de relations ethniques, de sociologie du genre et des sexualités et la théorie postcoloniale au département de sociologie de l’Université de Montréal, Mona-Josée Gagnon, qui détient un Baccalauréat ès sciences et un doctorat en sociologie de l’Université de Montréal et une Maîtrise ès sciences en relations industrielles de cette même université, et Joëlle Quérin, titulaire d’un doctorat en sociologie de l’Université du Québec à Montréal.
Résumé : Cet article commence en abordant la question des femmes sur le marché du travail : on confirme qu’elles ont toujours travaillé, mais que leur activité s’est accentuée au cours des années 60, surtout grâce à l’expansion du secteur public. On plonge ensuite dans le sujet des femmes et du syndicalisme en France et au Québec, en soulignant, tout d’abord, des événements marquants, comme l’adoption de la Charte des droits et libertés de la personne du Québec, la création du Secrétariat à la condition féminine, la tuerie de l’École polytechnique à Montréal et la grande Marche des femmes contre la pauvreté. Les autrices cherchaient des ouvrages traitant des femmes et du syndicalisme durant ces années de changement social. Pour les ouvrages français, elles explorent les ouvrages de Maruani de la fin des années 70, un numéro de la revue Critique
communiste, et on aborde aussi les événements importants, comme la loi Roudy et la Loi du 2 novembre, par exemple. On fait le constat que, jusqu’à l’adoption de la Loi sur la parité, le Québec et la France avaient en commun une quantité importante d’études historiques sur le thème des femmes et des syndicats, mais peu d’ouvrages portant précisément sur les femmes dans les syndicats contemporains. On compare ensuite les syndicats au Québec de ceux en France, les grandes différences entre les deux, principalement qu’au Québec, les femmes sont syndiquées automatiquement, tandis qu’en France, c’est considéré un geste politique.
Pertinence :
Girard, M., Laflamme, S. & Tremblay, É. (2023). Équité salariale entre les sexes au Canada de 1971 à 2016 : note empirique. Nouvelles perspectives en
sciences sociales, 18(2), 241–275. https://doi.org/10.7202/1101836ar
Fiabilité : Cet article est écrit par Mélanie Girard, spécialiste des théories sociologiques et des études relationnelles, et professeure de sociologie à l’Université de Hearst, Simon Laflamme, spécialisé en philosophie et sociologie, et professeur titulaire au Département de sociologie de l’Université Laurentienne, et Émilie Tremblay, détenant une maîtrise en fiscalité et doctorante en sciences humaines, et professeure à l’Université de Hearst.
Résumé : Ce texte présente des statistiques selon la rémunération des hommes et des femmes de 1971 à 2016. Ils commencent par nous exposer les résultats du recensement de Statistique Canada en 2016 et comparent les revenus chez les personnes qui ont au moins 15 ans entre les deux sexes. Naturellement, on constate des inégalités chez les hommes et les femmes, mais il y a une plus grande augmentation du salaire selon l’âge : par exemple, le salaire des hommes peut augmenter jusqu’à leurs 64 ans, mais il plafonne à 49 ans chez la femme. On nous montre aussi des figures qui démontrent les courbes selon l’âge, le secteur, le niveau de scolarité, et les sondés qui effectuent du travail à temps plein ou à temps partiel. Les analyses ont presque toutes prouvé la rémunération plus faible des femmes contrairement aux hommes. On aborde d’ailleurs les mesures mises en place pour atteindre l’équité salariale au Canada, retraçant de la Convention n° 100 sur l’égalité de rémunération adoptée par l’Organisation mondiale du Travail, le Code des droits de la personne d’Ottawa, la Loi canadienne sur les droits de la personne, jusqu’à la Loi sur
l’équité salariale et la Loi de 2018 sur la transparence salariale.
Pertinence :
Kempeneers, M. (1985). Quand la démographie s’intéresse au travail des femmes…. Cahiers
québécois de démographie, 14(2), 147–164. https://doi.org/10.7202/600568ar
Fiabilité : Ce texte est écrit par Marianne Kempeneers du Département de sociologie à l’Université de Montréal. Elle détient un doctorat de démographie de cette même université.
Résumé : Cet article étudie la place du travail des femmes dans la littérature démographique, sociologique et économique de 1960 à 1985. L’article aborde certains sujets : le débat activité-fécondité, la place des femmes sur le marché de l’emploi et l’articulation entre le système productif et les structures familiales. Le premier point mentionne les enquêtes de fécondité aux États-Unis et au Québec pour comprendre l’évolution du comportement des femmes en matière de fécondité. L’autrice mentionne aussi quatre axes utilisés pour systématiser sa critique, soit la compatibilité des rôles, les rôles de sexe, l’allocation du temps et le cycle de vie. Le deuxième point aborde l’émergence des femmes sur le marché du travail, les inégalités entre les hommes et les femmes, en plus de la discrimination salariale. On mentionne d’ailleurs la différence du niveau de scolarité entre les hommes et les femmes et maintes théories, comme celle de la segmentation du marché de travail, celles marxistes et celle de l’oppression des femmes. Finalement, le troisième point aborde la place des femmes au travail et au foyer.
Pertinence :
Legault, G. & Tardy, É. (1986). Les programmes d'accès à l'égalité au Québec: une condition nécessaire mais non suffisante pour assurer l'égalité des femmes. Revue de droit. Université de
Sherbrooke, 17(1), 149–189. https://doi.org/10.17118/11143/19853
Fiabilité : Cet article est écrit par Ginette Legault, ancienne administratrice de la recherche à l’Université du Québec à Montréal et professeure titulaire au Département d’organisation et ressources humaines, et Évelyne Tardy, professeure retraitée de l'Université du Québec à Montréal et directrice de l’Institut de recherches et d'études féministes de 1996 à 1998.
Résumé : Cet article est séparé en trois chapitres : l’égalité des droits, les politiques d’égalité des chances et d’accès à l’égalité, et l’égalité en emploi. Le premier sujet, soit l’égalité des droits, aborde le contexte du droit de vote de la femme et quand il fut illégal au Québec. On nous présente l’époque de la création de premiers mouvements féministes et on distingue deux types de féminismes, soit le féminisme social et le féminisme de revendication de droits égaux. On nous indique aussi que les premières luttes pour l’éducation de la femme, l’équité salariale et l’abolition de discrimination sur le marché du travail ont lieu au sein de ces organisations. Les autrices se plongent dans les années 60, car les mouvements prennent l’ampleur à partir de ce moment. Elles observent de manière chronologique les mesures employées qui réduisent graduellement l’écart entre les hommes et les femmes. Le deuxième sujet, les politiques d’égalité des chances et d’accès à l’égalité, commence par nous introduire aux mesures déjà instaurées au États-Unis en matière d’emploi des femmes, car le Canada et le Québec s’en sont inspiré. On passe ensuite au Canada et son engagement anti-discrimination avec l’article 15 de la Charte canadienne des droits et
libertés et la législation antidiscriminatoire au Québec. On passe un bref aperçu sur les pratiques d’égalité en emploi dans les entreprises privées du Québec, où seulement 71 employeurs sur 1400 ont décidé d’adopter plus de mesures d’égalité en emploi, ainsi que dans la fonction publique, où on constate que la majorité des femmes occupent très peu de postes de cadre comparativement aux hommes et que la représentation des femmes au public a peu progressée de 1976 à 1984. Finalement, le dernier sujet, l’égalité en emploi, passe par les différences hommes-femmes en emploi, où les autrices font la lumière sur la sexisation des marchés du travail, comme quoi les femmes travaillent plus à temps partiel que les hommes et les écarts selon les professions. On aborde aussi les enjeux du débat autour des programmes d’accès à l’égalité, où on constate que les hommes l’ont emporté sur les programmes obligatoires ou volontaires, mais que les femmes l’ont emporté pour les programmes d’accès à l’égalité et l’obligation contractuelle, puis que le soutien des syndicats n’est pas encore décidé.
Pertinence :
Maruani, M. (dir.). (2018). Je travaille, donc je suis : Perspectives féministes. Paris, La Découverte.
https://doi.org/10.3917/dec.maru.2018.01.
Résumé : Je travaille, donc je
suis s’agit d’un ouvrage collectif dirigé par Margaret Maruani, sociologue française et directrice de recherche au CNRS. Celui-ci présente les problèmes concernant l’emploi selon le genre partout dans le monde. Il fait part de l’évolution dans les multiples pays présentés, de la place de la femme et de l’homme sur le marché du travail à travers l’histoire depuis l’époque de la Deuxième Guerre mondiale où les demandes féministes ont pris particulièrement de l’importance. Plusieurs experts partagent leurs connaissances sur le sujet et démontrent l’importance de l’étude sur le genre pour comprendre le monde social. On y retrouve des exemples de l’évolution de la présence de la femme au travail comme durant la Deuxième Guerre mondiale.
Ripa, Y. (2023). Les femmes, actrices de l’Histoire - 3e éd. France, de 1789 à nos jours. (3e). Armand Colin. https://cairn-clanaudiere.proxy.collecto.ca/les-femmes-actrices-de-l-histoire--9782200636418?lang=fr.
Fiabilité : Cet ouvrage est écrit par Yannick Ripa, professeure à l’Université de Paris et spécialiste en histoire des femmes et du genre.
Résumé : Cet ouvrage traite de l’histoire des femmes en France, notamment, à travers les années. Il commence en adressant la place des femmes dans la société en 1789, puis traverse plusieurs époques. On aborde l’infériorité féminine aux yeux des philosophes et la légalisation cette infériorité. De plus, on aborde les femmes dans l’agriculture et leur transition dans le travail en usine. On expose les inégalités salariales entre les hommes et les femmes et les emplois typiquement masculins ou féminins. On mentionne d’ailleurs les revendications du droit de travail pour les femmes en France et les revendications des femmes pour leurs conditions de travail, pour être embauchées dans les emplois réservés aux hommes, faire augmenter les salaires, avoir des congés et allocations de maternité, parmi d’autres revendications. L’autrice aborde le rôle des femmes durant la Première Guerre mondiale et après cette dernière. De plus, on parle des femmes à la maison et du travail d’usine qui détrône le travail à domicile. Un chapitre se concentre sur les femmes durant la Seconde Guerre mondiale. On voit le temps du baby-boom et les femmes sur le marché du travail dans cette époque, et, à la fin de l’ouvrage, une chronologie des événements nous permet de repérer certains événements marquants de manière chronologique.
Pertinence :
Descarries, F. & Corbeil, C. (1997). Égalité, solidarité et survie?: les pratiques du mouvement des femmes au Québec.?Nouvelles pratiques sociales,?10(1), 19–28. https://doi.org/10.7202/301381ar
*Lavigne, M., Pinard, Y. & Stoddart, J. (1975). La Fédération nationale Saint-Jean-Baptiste et les revendications féministes au début du XXe?siècle.?Revue d'histoire de l'Amérique française,?29(3), 353–373. https://doi.org/10.7202/303463ar
Lamoureux, D. (1991). Compte rendu de [Femmes en tête,?De travail et d'espoir : des groupes de femmes racontent le féminisme].?Recherches sociographiques,?32(3), 457–459. https://doi.org/10.7202/056644ar
* 1.Françoise Milewski, Sandrine Dauphin, Nadia Kesteman, Marie-Thérèse Letablier, Dominique Méda. Les inégalités entre les femmes et les hommes : les facteurs de précarité. [Rapport de recherche] La Documentation française. 2005. ?hal-03458987?
Cet article est un ouvrage écrit par Françoise Milewski, économiste, chercheuse affiliée à l’OFCE et présidente du Conseil scientifique de PRESAGE, Sandrine Dauphin, directrice des relations internationales et des partenariats à l’Institut national d’études démographiques (INED), Nadia Kesteman, membre de la direction des statistiques des études et de la recherche et membre de la Caisse nationale des Allocations familiales, Marie-Thérèse Letablier, directrice de recherches honoraire du Centre national de la recherche scientifique et Dominique Méda, Professeure de sociologie à l'Université Paris-Dauphine-PSL. L'article parle des inégalités que les femmes vivent en ce qui concerne l'enjeu entre l'emploi et le devoir familial demandé par la société. Il raconte que le rôle traditionnel dans la famille amène plus de précarité pour les femmes que les hommes ce qui engendre un déséquilibre entre la famille et le travail. Ce rapport démontre les divisions familiales causé par le travail vécu par la femme à cause des devoirs traditionnels inégales entre l'homme et la femme.Les liens entre la précarité et la dépendance est présentée. De plus, le texte parle des modes d'entrée dans l'instabilité et des risques de la dépendance, l'indépendance et l'autonomie. Finalement, l'ouvrage aborde l'ampleur des progrès réalisés en matière d'insertion dans l'emploi, de ces améliorations, de la difficulté de l'accessibilité et de préserver son travail et de son effet sur la précarité.
2.Laufer, J. (2003) . Entre égalité et inégalités : les droits des femmes dans la sphère professionnelle. L'Année sociologique, Vol. 53(1), 143-173. https://doi.org/10.3917/anso.031.0143.
https://www.persee.fr/doc/phlou_0776-5541_1902_num_9_33_1731
article qui pourrait être intéressant?
Arsenault-Boucher, L. (2014). Regard sociologique sur l’évolution du féminisme. ResearchGate, 213-226. https://www.aspects-sociologiques.soc.ulaval.ca/sites/aspects-sociologiques.soc.ulaval.ca/files/uploads/pdf/Volume_21/9_arsenaultboucher2014_0.pdf
Cet article attire beaucoup notre attention, car il porte sur les débuts des revendications féministes au Québec. Il va beaucoup nous servir en terme de base, à cause qu'il nous parle des différentes vagues que les femmes ont traversés, on voit également un bon aperçu de comment elles étaient traités à l'époque, on nous parle aussi brièvement de Simone de Beauvoir, une figure emblématique du mouvement féministe québécois, et plus encore. C'est une bonne source, car l'autrice se nomme Lisane Arsenault-Boucher et elle est une professeure à l’Université du Québec, à Trois-Rivières, dans le Département des Sciences de l’Environnement.
Rapport #2:
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