Les impacts des fausses nouvelles sur les populations lors des pandémies. 
Jeanne Léonard, Emy Riopel, Yani Villeneuve
98e mise à jour opérée jeudi 27 février 2025 sur la section recension.
DESCRIPTION  De manière générale, les pandémies ont un effet marquant sur la population mondiale. Par exemple, lors du 21e siècle, le Québec a dû affronter deux pandémies, comme la grippe A (H1N1) et la COVID-19. Lors de ces deux événements, les fausses nouvelles ont fait fureur et ont entraînées des réactions diverses au sien du Québec. Cependant, cela ne se produit pas seulement au Québec. Partout dans le monde, les fausses nouvelles se propagent lors de situations de crise. Ce sujet est important puisqu’il fait partie de notre actualité et pourrait se reproduire à tout moment. Il est urgent de comprendre les raisons pour lesquelles les fausses nouvelles, lors des pandémies, ont eu un tel impact sur notre société, pour pouvoir éviter que les mêmes réactions se reproduisent si une situation similaire prend place. En connaitre plus sur les impacts de ces nouvelles variées nous permettrait de mieux gérer et filtrer celles-ci. De plus, il est primordial de comprendre le fonctionnement de ces dernières. Comme Aristote le dit : la cause amène à la connaissance. Si nous avons plus d'informations sur les intentions derrière les fausses nouvelles ainsi que sur la façon dont elle sont propagés et captent le public, nous pourrions mieux prévenir les dégâts qui pourraient en découler. En effet, pouvoir distinguer une fausse nouvelle d’une vraie nouvelle est une compétence que tout le monde devrait métriser, puisque sans cette distinction très importante, de grandes répercussions pourrait s'en suivre. Ceci nous amène à nous demander: Quels ont été les impacts des fausses nouvelles lors de ces pandémies ?
RECENSION DES ÉCRITS  La plupart des auteurs se concentrent sur les raisons qui incitent les individus à propager des fausses nouvelles. Ils ont, justement, établi, qu’en période de crise, comme une pandémie, la population essaye de confirmer ses idées préconçues et cela, pour se détacher de la situation et apaiser ses craintes face à la situation anormale. De plus, d’autres auteurs se concentrent plutôt sur les statistiques démontrant le taux de personnes vaccinées selon les groupes d’âge, les régions, etc. (Véronique Lauzon, 2020) En gros, la grande majorité des auteurs nous ont informé que les principaux impacts des fausses nouvelles en temps de pandémies sont : la renonciation à la vaccination ainsi que la création de complots conspirationnistes, tels que le vaccin nous donnera le COVID-19 et le vaccin à été construit en laboratoire pour nous exterminer. En conséquence, selon la plupart des auteurs, la propagande à pour effet de diminuer les taux de vaccination des populations. (Alex Himelfard, 2023) Un rapport a été fait en prenant en compte tous les cas de COVID-19, les dollars, les patients en soins intensifs, les hospitalisations et les décès moindre qu’il y aurait eu si la population, ayant renoncé ou retardé à se faire vacciner, s’était fait vacciner dès le départ et les chiffres le démontrent : la mésinformation a fait énormément de dommages. (Alex Himelfard, 2023) En d’autres mots, les fausses nouvelles influencent négativement les individus et cela se traduit pas une renonciation à la vaccination contre le virus ou la maladie infectieuse dont il est question à ce moment. Les auteurs utilisent diverses études et statistiques nous démontrant le pourcentage de la population croyant aux informations erronées vues sur les réseaux sociaux. Une enquête à même démontré que près de deux canadiens sur cinq ont cru à des fausses informations liées à la pandémie, vues en ligne, pendant la pandémie de COVID-19, avant de se rendre compte que c’était des informations erronées. (Statistiques Canada, 2021) La plupart du temps, nous remarquons qu’il y a trop de personnes adhérant aux informations fausses publiées sur les plateformes numériques tels que TikTok et Instagram.
La première source que nous analyserons est l’article suivant : 14 mythes courants au sujet des vaccins contre la COVID-19 déboulonnés, par Immunize Canada. Cet article commence en expliquant, de manière cohérente et claire, ce que sont la mésinformation et la désinformation. Premièrement, nous pouvons, grâce à cet article, faire la différence entre ces deux termes. La mésinformation étant une information inexacte propagée innocemment, donc sans vouloir faire de dommages. Tandis que la désinformation est une information fabriquée par une personne ou un groupe de personnes dans le simple but de manipuler les gens et de causer du tort. Par la suite, il décortique chacun des 14 mythes qui faisaient partis des innombrables mythes circulants durant cette affreuse période. Voici des exemples mythes qui sont décortiqués dans cet article : les vaccins contre la grippe protègent aussi contre le COVID-19, il vaut mieux attraper la COVID-19 que de recevoir le vaccin, le vaccin contre la COVID-19 peut causer de problèmes de fertilité et nuira à ma capacité d’avoir un bébé, etc. Cet article est pertinent, puisqu’il se concentre sur les fausses nouvelles qui, durant la crise de corona virus, circulaient et alertaient, négativement, la population. Le but de cet article étant de décortiquer et, surtout, d’infirmer les informations erronées qui se propageaient à vitesse grand v. En effet, lors de la pandémie, plusieurs personnes partageaient des informations inexactes et tordues et cela a amené une grande partie de la population à être suspicieuse face aux vaccins contre le virus de COVID-19. Les fausses nouvelles sont, peu à peu, devenues des phrases récurrentes et énoncées par beaucoup d’individu dans la société. Donc, la population étant mal informée, la campagne de vaccination n’a pas toujours été un franc succès (nous allons voir cela dans un autre article). Cet article essaye d’éliminer les pensées négatives quant aux vaccins en expliquant de vraies théories vérifiables pour contrer les mythes. Alors, cet article nous a permis de déterminer les avis qu’avaient la population face à ses vaccins, car nous avons découvert plusieurs nouvelles, rigoureusement fausses, qui circulaient à propos de la vaccination. Il est donc, évidement, inévitable que les individus ont eu des réactions indésirables face à la situation qui se déroulait. En d’autres mots, cet article est une bonne base pour nous, car nous pouvons maintenant continuer nos recherches en gardant en tête ce qui tracassait les personnes passant au travers d’une crise effrayante et, surtout, incompréhensible.
Cet article nous informe sur les impacts des réseaux sociaux ainsi que des fausses nouvelles sur la santé des populations. Nous allons voir certaines de ces conséquences plus loin dans ce résumé. Selon cet article, les réseaux sociaux ont fait considérablement augmenter l’adhésion aux fausses nouvelles ainsi que la propagande de théories complotantes. En effet, les réseaux sociaux facilitent l’accès à l’information. Aussi, il est très facile de repartagé l’information et ce, autant qu’on le souhaite. Par le fait même, une information erronée peut faire un effet boule de neige et prendre de l’ampleur à cause des partages. La majorité des individus s’informe via internet, c’est pourquoi la désinformation peut être très nuisible en temps de pandémie. De plus, lors de la pandémie du COVID-19, les individus ont fait face à une infodémie, soit une surabondance d’informations. Cela a entraîné une difficulté supplémentaire à trier les informations, car il était difficile de cerner les informations fiables. Les plateformes médiatiques augmentent la facilité d’accès à l’information, car elles sont nombreuses et accessibles. De plus, les individus ont tendance à se regrouper entre eux selon leurs idées défendues. C’est alors que les individus partagent sur des sujets communs sur lesquels ils sont en accord et cela a pour effet de renforcer et de confirmer leurs idées préconçues à cause des biais cognitifs de confirmation. Nous appelons ça des bulles sociales. Effectivement, ils font constamment face à des personnes partageant les mêmes idées qu’eux et, à la longue, cela à pour effet de renforcer la crédibilité de ces informations et ce, même si elles sont erronées. Ensuite, plusieurs études ont montré que les fausses informations étaient plus partagées que les vraies informations. Par exemple, une information fausse publiée sur Twitter implique 100 000 individus contre seulement 1000 pour une information véridique. Dans le contexte de la COVID-19, les fausses informations ont même contribué à des crises sanitaires graves, car certaines personnes ont, par exemple, utilisé certaines techniques médicamenteuses douteuses (ingurgiter du phosphate de chloroquine, un nettoyant pour aquarium), renoncé aux vaccins, etc. Cela a entraîné des conséquences graves, comme des décès. Au final, cet article est une bonne source pour nous, car il nous informe sur la raison de l’abondance des fausses nouvelles ainsi que sur l’impact de ces dernières sur les individus. Notre recherche se base explicitement sur ces aspects. Cet article est fiable, car les trois auteurs participe activement à la recherche en santé. Par exemple, dans ses recherches en santé, Marlène Guillon se base sur l’évaluation des politiques de santé, l’efficience des systèmes de santé dans les pays à revenu faible et intermédiaire et les déterminants des comportements de santé. Edmond Baranes fait, lui aussi, des recherches en santé et ,finalement, Pauline Kergall utilise des thèmes de recherche portant sur l’économie de la santé et du développement, et surtout, sur l’évaluation de l’impact des politiques publiques et les questions d’efficience. Dans le contexte de la Covid-19, elle a, justement, travaillé sur la mesure de facteurs associés aux comportements de santé. Nos trois auteurs s’y connaissent donc assez à ce niveau. Et notre article provient d’une revue scientifique : Anales des mines — responsabilités et environnement.
Cette prochaine source est un chapitre provenant de l’ouvrage Ramses 2022: Au-delà du Covid, soit Information, désinformation: les leçons du Covid. Au tout début de ce chapitre, l'auteur nous explique que la pandémie de la COVID-19 nous aurait énormément éclairé et ouvert l’esprit quant aux manœuvres des fausses nouvelles. Les fausses nouvelles peuvent mettre des vies en danger, mais des mises en garde envers les conséquences de celles-ci ont été annoncées au printemps 2020. L'auteur continue en montrant que la crise qu’a été cette pandémie a mis de l’avant la puissance qu’ont les images et la désinformation dans ce qui pourrait être considéré comme une bataille de récit lors de la gestion de la pandémie. Le texte se dirige ensuite vers le rôle de la Chine dans cette masse de désinformation, évoquant un objectif principal de ce pays, soit faire remarquer leur gestion adéquate de cette crise toute en soulignant l’inefficacité et la faiblesse de l’occident. Les stratégies utilisées par la Chine consistent à semer le doute, leurs propos vacillants donc entre la rhétorique et les propos véhéments, pour ne pas éclairer la réalité et ce, par le biais de plusieurs théories conspirationnistes. La Chine corroborais aussi la théorie selon laquelle les États-Unis étaient la vraie raison de l‘origine de la Covid-19. Passant ensuite vers la Russie, évoquant leur première réaction de distanciation au sujet de la pandémie, puis leurs émissions de reportages ayant pour but de démontrer leur efficacité dans la gestion du Corona virus tout en évoquant l’inefficacité, la division et la mauvaise préparation de l’occident. La compétition pour le vaccin de la COVID-19 s'est rapidement métamorphosée en conflit de puissance et en campagnes négatives faces aux vaccins des autres pays. Dans le cas des États-Unis, étant en pleine campagne électorale, les réseaux sociaux comme Facebook, Twitter et YouTube, ont été mis de l’avant comme intermédiaire de communication des idées. Entre tout cela, plusieurs théories conspirationnistes ont surgies, par exemple que les ondes 5G étaient responsables de la pandémie. Avec toutes les informations qu'il nous propose, ce chapitre d’ouvrage nous permet de mieux comprendre les réactions internationales et la propagation des fausses nouvelles au travers des différents pays lors de la pandémie de la Covid-19. (Julien Nocetti, 2021)
Notre dernière source provient d’un chapitre d’ouvrage réalisé par Philippe Mouron, docteur en droit et maître de conférence à la Faculté de droit et science politique de l'Université d'Aix-Marseille. Le chapitre II du livre: Les droits humains en temps de pandémie. Perspectives internationales, européennes et comparées parle principalement de la canalisation nécessaire des contenus hébergés par les plateformes publiques. L’auteur affirme que ce n’est pas toutes les informations fausses qui devraient être supprimées. La pénalisation de la désinformation qui est fait n’est pas proportionnelle, car elle ne modère pas l’information, elle supprime la grande majorité des informations et donc dissuade les gens à partager des informations qui auraient le potentiel d’être utiles. (Mouron, 2023) Les opérateurs de certaines plateformes ont même carrément supprimé complètement des contenus ayant des réactions variés portant sur la pandémie de COVID-19. La question sur la liberté d’expression a alors été remise en cause. La canalisation permet d’éclaircir les contenus sans pour autant atteindre leur diversité. Cela permettrait de mettre plus en évidence les sources plus fiables dans les fils d’actualité. L’auteur valorise particulièrement la diversité du contenu présent sur les plateformes numériques et vise une solution ne brimant pas cet aspect important tout en éclairant suffisamment ceux ayant accès au contenu. En effet, les plateformes publiques tel que Facebook, comprennent beaucoup d’informations et de contenu à faible fiabilité. Toutefois, les informations identifiées comme fausses ne mériteraient peut-être pas être supprimées, car leur diffusion participe à l’essence même de la liberté d’expression et ne font aucunement le sujet d’une infraction légale. Le Code européen de bonnes pratiques prend la lutte contre la désinformation au sérieux et trouve plusieurs moyens d’y parvenir. La canalisation du contenu présent sur ces plateformes parait donc être une des bonnes solutions pour remédier à ce problème. La hiérarchisation et le classement du contenu permettrait une bonne canalisation puisqu’elle filtrerait la présence de tout type de contenu présent dans les fils, valorisant ceux ayant des sources fiables. Plusieurs réseaux sociaux ont réussit à supprimer un grand nombre de comptes propageant de fausses informations. Cela peut se faire en, par exemple, intervenant directement sur les interactions présentes sur les comptes numériques ou en ajoutant une notice précisant que les informations présentées sont fausses. Un problème survient lorsque des organisations ou des personnes malveillantes utilisent l’avantage de la publicité pour mettre de l’avant leur propre contenu, qu’il soit fiable ou non. Il existe deux types de comptes propageant des informations erronées présents sur les plateformes, tels que Facebook, Instagram et Twitter : les comptes artificiels et les comptes automatiques. En d’autres mots, certains dépensent de l’argent pour répandre de fausses nouvelles pouvant potentiellement recevoir un retour sur le capital investi dans ces publicités. Il est encore à ce jour difficile pour les opérateurs de ces différentes plateformes de résoudre ce problème à cause de la présence massive de ces comptes. Heureusement, ceux fonctionnant de manière complètement automatique sont plus nombreux, mais aussi plus facilement repérables par les opérateurs. Pour revenir au problème de pénalisation disproportionnée du faux contenu, le Code européen mentionne aux opérateurs d’être vigilants avec leurs algorithmes puisqu’il serait injuste qu’une personne soit punie sans qu’elle sache que l’information qu’elle partage est mensongère. Lors de la pandémie de COVID-19, les réseaux sociaux ont appliqué des recommendations du Code de bonne pratiques dans le but de limiter les fausses informations. Nous avons choisi cette source puisqu’elle correspond directement au thème des fausses nouvelles en lien avec notre question de recherche et parce qu’elle présente une solution pour remédier au problème grandissant de la désinformation présente sur les réseaux sociaux.
La plupart de nos sources se concentrent sur les fausses nouvelles en tant que telles ainsi que sur les taux de vaccination des populations de différentes régions et pays du monde. Par contre, peu d’articles se penchent sur les éléments des fausses nouvelles qui influencent le plus les individus. En effet, il est difficile de trouver des articles qui démontrent pourquoi les fausse nouvelles ont autant d’influence quels sont les caractéristiques qui conduisent la population à repartager ses informations. En d’autres mots, il y a très peu d’informations qui nous indiquent la raison de l’adhésion à ces fausses nouvelles. Nous savons qu’il y a d’innombrables mythes et informations inexactes qui circulaient, lors de ces périodes, mais nous ne pouvons pas cerner, spécifiquement, la raison de leur envergure.
PROBLÉMATIQUE  Étant donné la difficulté à trouver des informations sur la raison de l’adhésion aux fausses idées, nous nous posons la question suivante. : pourquoi les mythes et les fausses nouvelles, en temps de pandémie, ont autant d’influence dans la population et poussent la population à y croire fermement ? Nous pourrions supposer que certains éléments d’argumentation peuvent jouer un rôle crucial dans la crédibilité des sources. En effet, certains biais cognitifs et moyen de persuasion peuvent être utilisés pour venir appuyer des informations. Cela joue donc un rôle crucial dans l’ha d’espion aux fausses nouvelles. Aussi, il se pourrait que les nouvelles les plus répandues, donc celles qui reviennent le plus souvent et qui peuplent le plus les fils d’actualité, aient tendance à être plus crues. C’est pourquoi selon nous, nos recherches démontreront que l’utilisation de sophismes ainsi que la redondances des mêmes inform augmentent la crédibilité des fausses nouvelles. Un sophisme est un raisonnement qui semble valide et scientifique, mais qui, en réalité, n’aboutit pas à une conclusion valide. Ils sont utilisés pour persuader et manipuler les autres personnes. Ils sont souvent utilisés comme technique d’argumentation, mais ne sont pas fiable. Par exemple, en gestion de pandémie, un médecin généraliste pourrait déclarer une fausse information qui ne concerne pas nécessairement son domaine, et son affirmation serait crue par la plupart des gens pour la seule raison qu’il représente une figure d’autorité. Cependant, ce n’est pas parce qu’il est un spécialiste qu’il a absolument raison et que ses idées sont bonnes, vraies ou meilleures.
DESCRIPTION DES CONCEPTS  Covid-19: La maladie à corona virus, maladie infectieuse.
A(H1N1): Le virus de la grippe A.
Fausses nouvelles: nouvelles mensongère.
Désinformation: utilisation de techniques d'information pour induire en erreur, caché ou déguiser des faits.
Biais cognitifs: la déviation lors du traitement cognitif d'une information.
Propos véhéments: propos énergétiques, qui surtout attaque, critique et qui sont parfois violents.
PLAN  Détaillez sous forme de table des matières le schéma conceptuel (plan) de votre recherche en identifiant les CONCEPTS, les DIMENSIONS et les INDICATEURS :
1. VARIABLE INDÉPENDANTE 1 .1 DIMENSION 1 1 .2 DIMENSION 2 1 .3 DIMENSION 3, etc..
2 VARIABLE DÉPENDANTE 2 .1 DIMENSION 1 2 .2 DIMENSION 2 2.3 DIMENSION 3, etc...
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