Les habitudes de transport des étudiants-es du Cégep du Vieux Montréal et les facteurs d'influence
Ariel Lachaine, Sophia Nikolaiko, lilou troost et Jade Bédard-Dubé
179e mise à jour opérée lundi 18 décembre 2023 sur la section enquête.
DESCRIPTION Notre projet porte sur les choix de transport des étudiants du cégep du Vieux Montréal et sur ce qui influence ces choix. Le lieu de résidence, les valeurs, la situation financière et les coûts du transport sont tous des facteurs qui affecte cette décision.
Le transport à Montréal est un enjeu d’actualité: le tout nouveau REM est un sujet actuel, tout comme les mécontentements causés par les pistes cyclables qui sont souvent mentionnés dans l'actualité, ainsi que les divers changements dans l’aménagement routier de la ville. Les étudiants du cégep sont au cœur de cela. Ces enjeux les touchent de près, car certains d'entre eux dépendent de ces transports pour se rendre à leurs cours.
Dans le cadre de ce travail, nous comptons approfondir sur les choix de transport des étudiants du Cégep du Vieux Montréal en recourant à des méthodes telles que le sondage et l'entrevue.
RECENSION DES ÉCRITS
Certaines sources consultées portant sur le transport se concentrent surtout sur les impacts que cet élément a sur l'environnement. Par exemple, uns des nombreux ouvrages de Laurent Castaignède.
L’idée principale de l’auteur est le fait que l’état de l’environnement est en décroissance en grosse partie à cause des transports motorisés. Il commence en expliquant le développement et l’évolution de ces transports à travers le temps et leurs conséquences qu’il y avait dès leur début. Ensuite, l’auteur présente que l’augmentation du trafic pour tous les moyens de transport est en constante croissance et l’impact de ces différents moyens de transports. Pour conclure, il élabore sur le fait que les actions prises actuellement ne sont pas aussi bénéfiques que l’on pense et présente des pistes de solution. Ce livre pourra être très utile pour notre projet puisqu’il présente l’évolution des transports et de ses impacts, ce qui est important de comprendre pour notre travail, mais aussi des pistes de solution.
CASTAIGNÈDE, Laurent, Airvore ou la face obscure des transports Chronique d’une pollution
annoncée, Québec, Écosociété, 2018. 341 p.
Le même auteur s'intéresse aussi au transport en tant que phénomène mondial, et cherche à trouver la source de ce phénomène.
Dans cet ouvrage, Castaignère tente de répondre à la question suivante: la bougeotte serait-elle devenue le nouveau mal du siècle? Les chapitres du livre ont pour sujet les symptômes de la bougeotte, soit la tendance que les humains ont à vouloir se déplacer, à être constamment en mouvement d'un lieu à l'autre, les origines de la bougeotte, les vecteurs de la bougeotte et finalement, les remèdes contre ce phénomène. Cet ouvrage est un peu intéressant, car il traite de ce qui pousse les humains à utiliser des moyens de transport. Cependant, un tel sujet est très large et ne se concentre pas sur les spécificités et les enjeux du transport sur l'île de Montréal et de ses environs, qui est la région que nous souhaitons étudier.
CASTAIGNÈRE, Laurent, La bougeotte, nouveau mal du siècle?
Transports et liberté, Montréal, Écosociété, «Polémos», 2021. 166 p.
L'importance d'avoir différents mode de transports en ville est très pertinente autant pour les citoyens que pour les voyageurs. Justement, cette monographie est axée sur ce sujet.
L’objectif du collectif consiste à expliquer que le développement de l’intermodalité et de la multimodalité peuvent grandement améliorer l’efficacité des transports viables et d’augmenter leur capacité à répondre à leur demande. Pour ce faire, il propose de combiner les modes de transports afin de rivaliser avec l’automobile et d’offrir une vastitude d’alternatives aux voyageurs. Ensuite, il présente une approche reposant sur le partenariat entre plusieurs acteurs, c’est-à-dire d’adapter les modes de transports autant dans les milieux urbains que ruraux. De plus, l’auteur affirme qu’il y a trois paliers pour favoriser un système de transport viable: il faut d’abord faciliter les transferts d’un mode de transport à un autre, il faut instruire et rendre l’informations relatives aux mode de transports accessibles au public et intégrer des pratiques tarifaires. Enfin, l’auteur mentionne l’importance de l’autopartage au sein du développement d’un système de transports viables et l’importance de sa réglementation. Cette monographie pourrait bénéficier notre recherche, car elle explique très bien le développement de d’un système de transport en commun efficace, mais à l’inverse, cette monographie est entièrement axée sur le transport en commun.
VIVRE EN VILLE, Réunir les modes. L’intermodalité et la multimodalité au service de la
modalité durable,(s.v.), Vivre en ville, «Outiller le Québec», 2013. 109 p.
Certains ouvrages s'intéressent aussi aux liens entre l'urbanisation et le développement du réseau de transport.
L'auteur cherche à démontrer que l'urbanisme et l'aménagement du territoire au Québec sont étroitement liés au système de transport. Pour ce faire, il explique l'idée de retisser la ville pour répondre à des enjeux d'actualité et pour les décideurs du domaine municipal. Il considère huit approches pour redynamiser la ville : des corridors, une croissance dirigée vers celle-ci, des réseaux structurants de transport en commun, une localisation stratégique des activités. Au niveau local, il suggère des villes à courte distance, des espaces publics de qualité, des quartiers animés et un cadre de vie destiné à une population diversifiée. Le dernier chapitre est consacré aux stratégies à mettre en place pour la réalisation du projet .L'auteur explique efficacement la relation entre les réseaux de transport routier et l'urbanisation au Québec. Cependant, cette monographie peut avoir une utilité limitée pour notre recherche, car elle se concentre principalement sur la refonte urbaine et les transports en commun, alors que notre projet est davantage axé sur l'ensemble des moyens de transport.
VIVRE EN VILLE, Retisser la ville. [Ré]articuler urbanisation, densification et transport en commun, (s.v.), Vivre en Ville, «Outiller le Québec», 2014. 108 p.
Ces sources s'intéressent au transport à un niveau plus large. Il serait donc intéressant de voir le transport à un niveau plus local et personnel, comme les choix de transport des étudiants du cégep du Vieux Montréal, et les facteurs qui motivent cette décision.
PROBLÉMATIQUE Il y a plusieurs raisons qui peuvent pousser un étudiant à privilégier un type de transport plutôt qu'un autre. Nous posons par conséquent la question suivante: Qu'est-ce qui influence les étudiants à choisir un moyen de transport parmi ceux disponibles? Il y a plusieurs facteurs qui peuvent influencer cette décision: l'endroit où habite l'étudiant, ses valeurs, sa situation financière et les coûts du transport.
Bien que tous ces aspects peuvent influencer la décision finale de l'étudiant, nous pensons que l'endroit où celui-ci habite a le plus d'impact sur son choix. De plus, nous suggérons que les les étudiants qui habitent plus proche du Cégep privilégieraient des transports actifs, et ceux qui habitent plus loin, des transports passifs. Par exemple, un étudiant qui habite près du Cégep aurait uniquement besoin d'utiliser la marche pour s'y rendre, tandis qu'un étudiant qui habite en dehors de la ville aurait tendance à privilégier l'utilisation du métro et de l'autobus pour se rendre à sa destination.
DESCRIPTION DES CONCEPTS — Le transport: celui ou ceux que l'étudiant choisi pour aller au cégep (métro, autobus, train, vélo, marche, voiture, scooter, ou autre).
— Le transport public: les transports en commun, comme le métro et l'autobus, se distinguent par le fait qu'ils transportent plusieurs personnes en même temps, sur le même trajet. Tout le monde peut y accéder, mais il y a un certain coût pour les passages (par exemple, avec carte opus). De plus, ils suivent un certain horaire.
— Le transport privé: les transports privée sont d'utilisation personnelle, comme l'automobile et le vélo. Ceux-ci sont des propriétés privées, donc ne sont pas disponible à tous. Leurs coûts varient selon plusieurs facteurs, dont le type de transport, l'entretien ou la fréquence d'utilisation.
— Un étudiant: un individu qui étudie présentement au Cégep du Vieux Montréal qui est temps plein ou partiel.
— Endroit où habite l'étudiant: Lieu de résidence principal de l'étudiant à partir duquel il se déplace pour se rendre au cégep du Vieux Montréal.
— Valeurs: Convictions personnelles de l'étudiant ou bien ses priorités. Par exemple, le respect de l'environnement, la santé physique, l'argent et plus encore.
— Situation financière: Les dépenses et les gains financiers ainsi que l'argent disponible d'un étudiant. Cela peut être influencé par plusieurs facteurs dont le soutien financier par des parents ou autrui, le loyer à payer ou non (habite t-il chez ses parents?), la quantité d'argent mise dans un compte d'épargne, le nombre d'heures travaillés par semaine et le salaire horaire.
PLAN
1. La mobilité dans le Grand Montréal 1.1 Le transport public
1.1.1 Le métro
1.1.2 L'autobus
1.1.3 Le taxi collectif
1.1.4 L'autopartage
1.1.5 Le train de banlieue 1.2 Le transport privé
1.2.1 Le vélo
1.2.2 La trottinette
1.2.3 La moto et le scooter
1.3.3 La voiture 1.3 Le transport actif
1.3.1 Ses avantages
1.3.2 Les stratégies pour inciter à utiliser ce type de transport
1.3.3 Les stratégies pour inciter à utiliser ce type de transport
1.3.4 L'effet du milieu sur le choix du transport actif
2. Localisation (dépend des donnés) 2.1 Les différentes zones 2.2 Distance par rapport au cégep du Vieux Montréal
3. Stratégies des étudiants en matière de transport 3.1 Situation financière de l'étudiant 3.2 Motivation
3.3.1 Le vélo 3.3 Climat 3.4 Mobilité (handicap, santé physique) |
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