Né à Carleton et baptisé dans la paroisse Saint-Joseph, le 1er octobre 1787, fils de Jean-Baptiste Vallières, forgeron, et de Marguerite Corneillier, dit Grandchamp. Signait Vallieres de St Real.Étudia sous la direction personnelle de Mgr Joseph-Octave Plessis, et, au début de 1805, entra en classe de philosophie au petit séminaire de Québec. En février 1807, commença son stage de clerc en droit à Trois-Rivières, puis continua auprès d'Edward Bowen à Québec. Reçut sa commission d'avocat en 1812.
Exerça sa profession à Québec, dans la Beauce, ainsi que sur la côte sud et sur la rive nord du Saint-Laurent; en 1823, prit comme associé Jean-François-Joseph Duval. Fit de la spéculation foncière et immobilière à Québec, dans des seigneuries et des cantons. Engagé dans l'exploitation de terres, d'une auberge dans le faubourg Saint-Jean, et dans la production du bois de construction et du bois de sciage. Copropriétaire d'un pont à péage sur l'Etchemin. Actionnaire de la Compagnie d'assurance de Québec contre les accidents du feu et de la Compagnie des postes du roi. Élu député de Saint-Maurice en 1814. Défait en 1816. Élu dans la Haute-Ville de Québec en avril 1820. Réélu sans opposition en juillet 1820; élu orateur le 10 janvier 1823, en l'absence de Louis-Joseph Papineau qui redevint orateur le 8 janvier 1825. Réélu dans la Haute-Ville de Québec en 1824 et 1827; appartenait à la tendance modérée du parti canadien, puis du parti patriote; son siège devint vacant le 13 mai 1829, au moment de sa nomination comme juge provincial à Trois-Rivières.
En décembre 1830, fut nommé juge résidant de la Cour du banc du roi à Trois-Rivières. Fit partie du Conseil exécutif du 28 juin au 2 novembre 1838. Suspendu de ses fonctions de juge en décembre 1838, fut réintégré en août 1840. Devint, en juin 1842, juge en chef de la Cour du banc du roi à Montréal. En 1846, refusa la présidence du Conseil exécutif.
Nommé conseiller du roi en 1825. Fut officier de milice, un des vice-présidents fondateurs de la Société littéraire et historique de Québec, membre de l'exécutif de la Société d'éducation du district de Québec, président de la Société d'éducation de Trois-Rivières, membre de l'Institut canadien de Montréal.
Décédé à Montréal, le 17 février 1847, à l'âge de 59 ans et 4 mois. Inhumé dans l'église Notre-Dame, le 20 février 1847.
Avait épousé dans la paroisse Notre-Dame de Québec, le 16 novembre 1812, Louise Pezard de Champlain, fille de Pierre-Melchior Pezard de Champlain, seigneur, et de Louise Drouet de Richerville; puis, dans la paroisse de l'Immaculée-Conception, à Trois-Rivières, le 26 avril 1836, la veuve Jane Keirnan.
Bibliographie: Dictionnaire biographique du Canada.
Tiré du Dictionnaire des parlementaires québécois (Septentrion, 1999) DIFFUSÉ SUR CE SITE POUR UNE PÉRIODE LIMITÉE