| |
Né à Kamouraska, le 21 mai 1816, puis baptisé le 22, dans la paroisse Saint-Louis, fils de François Pouliot, forgeron, et de Julie Damien.Fit l'apprentissage du notariat à Rimouski, où ses parents s'étaient installés, puis à Trois-Pistoles et, enfin, auprès de Jean-Baptiste Taché à Kamouraska. Obtint sa commission de notaire le 14 janvier 1840. Exerça sa profession d'abord à Kamouraska, puis, de mai à octobre 1840, à La Malbaie, avant de s'établir, vers la fin de l'année, à Rivière-du-Loup, où il pratiqua le notariat jusqu'à sa mort. Fut procureur de la seigneurie de la Rivière-du-Loup. Membre de la Chambre des notaires. Administrateur de la Compagnie d'assurance agricole du Canada. Encouragea la construction du chemin de fer Intercolonial. Conseiller municipal de Rivière-du-Loup. Préfet du comté de Témiscouata. Candidat défait dans la circonscription de Témiscouata en 1854 et 1858. Élu sans opposition député de Témiscouata en 1863; rouge, s'opposa au projet de confédération. Son mandat prit fin avec l'avènement de la Confédération, le 1er juillet 1867. Candidat défait dans Témiscouata aux élections fédérales en 1872. Élu sans opposition député libéral de cette circonscription à la Chambre des communes en 1874. Ne s'est pas représenté en 1878. Décédé à Fraserville (Rivière-du-Loup), le 18 octobre 1888, à l'âge de 72 ans et 4 mois. Avait épousé dans la paroisse Saint-Pierre-du-Sud, près de Montmagny, le 29 février 1848, Marie-Henriette-Sophronie Blais, fille de Louis Blais, cultivateur et lieutenant-colonel dans la milice, et de Marie-Angélique Genest. Père de Charles-Eugène Pouliot. Grand-père de Jean-François Pouliot, député à la Chambre des communes du Canada et sénateur. Bibliographie: Cahier généalogique Pouliot, no 4, s.l., avril 1979, p. 6-7. Tiré du Dictionnaire des parlementaires québécois (Septentrion, 1999) DIFFUSÉ SUR CE SITE POUR UNE PÉRIODE LIMITÉE
| |
