Né à Rigaud, le 24 novembre 1803, puis baptisé le 27, dans la paroisse Sainte-Madeleine, fils de Jean-Baptiste Mongenais, cultivateur, et de Marie-Amable Charlebois. Désigné parfois sous le patronyme de Saint-Orand, dit Mongenais. Signa Mongenait, puis Mongenais.Étudia dans son village natal.
Se lança dans l'agriculture et le commerce de détail à Rigaud; mit sur pied la Mongenais et McMillan. Fut actionnaire et administrateur de la Compagnie du chemin de fer de Vaudreuil, créée en mai 1853. Se retira des affaires en 1857. L'un des fondateurs, en 1850, du collège Bourget. Juge de paix et commissaire au tribunal des petites causes. Lieutenant dans le 2e bataillon de milice de Vaudreuil en 1831, fut promu capitaine en 1846; transféré au 4e bataillon l'année suivante, atteignit le grade de major en juillet 1865, puis celui de lieutenant-colonel le 6 février 1869.
Élu député de Vaudreuil en 1848; membre du groupe canadien-français, puis réformiste. Réélu en 1851 et 1854; réformiste, puis bleu. Ne s'est pas représenté en 1858. Élu dans Vaudreuil à une élection partielle le 26 novembre 1860. Réélu en 1861; mis sous la garde du sergent d'armes le 16 février 1863, pour absence injustifiée, fut libéré après avoir fourni des explications. Bleu. Bien qu'on ait annoncé sa candidature, ne s'est pas représenté en 1863. Défait dans Vaudreuil aux élections de l'Assemblée législative en 1875. Élu député conservateur de Vaudreuil à la Chambre des communes en 1878. Ne s'est pas représenté en 1882.
Décédé à Rigaud, le 28 mai 1887, à l'âge de 83 ans et 6 mois. Inhumé dans le nouveau cimetière de l'endroit, le 1er juin 1887.
Avait épousé dans la paroisse Sainte-Madeleine, à Rigaud, le 14 février 1825, Madeleine Cholette, fille du cultivateur Hyacinthe Cholette (Cholet), dit Laviolette, et de Rose-Hippolyte Saint-Julien; puis, au même endroit, le 7 octobre 1833, Marie-Henriette Saint-Denis, fille d'Amable Saint-Denis et d'Ursule Dicaire; enfin, toujours au même endroit, le 8 février 1874, Marie-Rose-Délima Roy, fille d'Adicace Roy et de Virginie Cardinal.
MONRO, David (~1765-1834) Né vers 1765 en Écosse. Son patronyme s'orthographiait aussi Munro.
Se trouvait déjà à Québec en 1791, en relation avec le milieu du commerce. S'associa avec le marchand Mathew Bell pour former la Monro and Bell qui acquit, en 1793, le bail des forges du Saint-Maurice, près de Trois-Rivières, et s'occupa de les mettre en valeur.
Élu député de Saint-Maurice en 1804; appuya généralement le parti des bureaucrates. Ne s'est pas représenté en 1808. Refusa, en 1817, l'offre de devenir membre du Conseil législatif.
Actionnaire de la Compagnie de l'Union de Québec, fondée en 1805, en fut nommé administrateur en février 1806. Fit partie de la John Stewart and Company avant novembre 1806, avec Bell et John Stewart. Participa à la fondation du Committee of Trade de Québec en 1809. Se retira de la Monro and Bell et de l'administration des forges le 31 décembre 1815. Acquit avec Bell, en mai 1817, la seigneurie Champlain. Fut juge de paix et officier de milice. Obtint plusieurs postes de commissaire. Retourna vivre en Grande-Bretagne; en 1821, était en Angleterre.
Décédé à Bath, en Angleterre, le 3 septembre 1834, à l'âge d'environ 69 ans.
Avait épousé dans la cathédrale anglicane Holy Trinity de Québec, le 5 mars 1807, Catherine MacKenzie, domiciliée à Québec, fille de James Mackenzie, commerçant de Trois-Rivières.
Beau-frère par alliance de Mathew Bell.
Bibliographie: Dictionnaire biographique du Canada.
Tiré du Dictionnaire des parlementaires québécois (Septentrion, 1999) DIFFUSÉ SUR CE SITE POUR UNE PÉRIODE LIMITÉE