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Né à Verchères, le 11 octobre 1808, puis baptisé le 12, dans la paroisse Saint-François-Xavier, fils de François-Xavier Malhiot, négociant et seigneur, et de sa première femme, Julie Laperière.Étudia au petit séminaire de Montréal de 1818 à 1826. Fit l'apprentissage de la médecine auprès de Robert Nelson. Nommé, en 1833, chirurgien dans le 3e bataillon de milice du comté de Saint-Maurice. Après son mariage, s'établit comme médecin à Pointe-du-Lac, près de Trois-Rivières. L'un des administrateurs du Collège des médecins et chirurgiens du Bas-Canada en 1847. Propriétaire de la seigneurie de Verchères et d'une partie de celles de Pointe-du-Lac et de Contrecoeur. Maire de Pointe-du-Lac de 1859 à 1864. Élu conseiller législatif de la division de Shawinigan en 1862; de tendance libérale. Conserva son siège jusqu'à l'avènement de la Confédération, le 1er juillet 1867. Sénateur de la division de La Vallière à compter du 23 octobre 1867; appuya le Parti libéral. Décédé en fonction à Pointe-du-Lac, le 9 novembre 1874, à l'âge de 66 ans. Inhumé dans le caveau familial, dans le cimetière paroissial, le 13 novembre 1874. Avait épousé dans la paroisse de La Visitation, à Pointe-du-Lac, le 20 octobre 1835, Julie-Éliza Montour, fille du seigneur et homme d'affaires Nicholas Montour et de Geneviève Wills. Bibliographie: Dictionnaire biographique du Canada. Tiré du Dictionnaire des parlementaires québécois (Septentrion, 1999) DIFFUSÉ SUR CE SITE POUR UNE PÉRIODE LIMITÉE
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