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Né à Varennes, le 12 octobre 1784, puis baptisé le 13, dans la paroisse Sainte-Anne, fils de Paul Lemay, dit Delorme, et d'Élisabeth Monjon. Désigné au début de sa vie sous le patronyme de Lemay, dit Delorme, mais signait Lemay.Fut d'abord cultivateur à Sainte-Marie-de-Monnoir (Marieville) avant d'obtenir une commission de notaire, le 16 novembre 1820; exerça dès lors cette profession jusqu'à sa mort. Officier de milice, servit pendant la guerre de 1812 en qualité d'adjudant dans le 6e bataillon des Cantons-de-l'Est; nommé capitaine en novembre 1820, accéda, avant février 1836, au grade de lieutenant-colonel du 2e bataillon de Rouville. Remplit durant plusieurs années, à compter de 1833, les fonctions de commissaire au tribunal des petites causes et, en 1836, était juge de paix. Élu député de Rouville à une élection partielle le 20 décembre 1832; appuya tantôt le parti patriote, tantôt le parti des bureaucrates, et vota contre les Quatre-vingt-douze Résolutions. Défait en 1834. Arrêté par les rebelles en 1837 et gardé prisonnier jusqu'en novembre 1838 au moins. Décédé à Sainte-Marie-de-Monnoir (Marieville), le 17 avril 1848, à l'âge de 63 ans et 6 mois. Inhumé dans l'église du Saint-Nom-de-Marie, le 19 avril 1848. Avait épousé dans la paroisse Saint-Mathieu, à Beloeil, le 26 novembre 1810, Marie-Esther Letêtu, fille de Charles-Étienne Letêtu et de Marie-Josette Massue; puis, dans la paroisse Saint-Denis, à Saint-Denis sur le Richelieu, le 1er février 1836, Julie-Scholastique Talon-Lespérance, veuve de Charles Lamothe. Tiré du Dictionnaire des parlementaires québécois (Septentrion, 1999) DIFFUSÉ SUR CE SITE POUR UNE PÉRIODE LIMITÉE
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