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Né en Irlande en 1808, Sydney Bellingham émigre au Bas-Canada à l'âge de 15 ans. Après trois ans de recherche, il se trouve un emploi chez un exportateur de bois à Québec et, en 1831, ouvre à Montréal une maison d'import-export. Lors des élections de 1834, grâce entre autres à l'argent de sa femme, il brigue le siège de Montréal-Est à l'Assemblée mais est battu par Joseph Roy du Parti patriote. En 1835, il joint la Loyal and Constitutional Association de Montréal qui s'oppose aux revendications du Parti patriote. En avril 1837, il est mandaté juge de paix par le gouverneur Gosford (Daley, 1990: 96).C'est à ce titre qu'il se rend à Chambly le lendemain de l'embuscade du 17 novembre afin d'enquêter sur les responsables (Senior, 1997: 93). Il aura aussi pour mission de porter la dépêche de Sir John Colborne qui ordonne à George Wetherall de marcher sur Saint-Charles. Suite à la nouvelle de la défaite de Sir Charles Gore à Saint-Denis, il doit retourner à Chambly en pleine nuit afin de demander des renforts de réguliers (Daley, 1990: 97). Le 8 décembre 1837, à titre de capitaine de la Royal Montreal Cavalry, Bellingham est envoyé à Saint-Eustache pour y reconnaître les éléments loyalistes et patriotiques de la région avant que les forces armées de John Colborne n'y parviennent (Senior, 1997: 179). Dans les années qui suivent les Rébellions, Bellingham étudie le droit et se consacre à plusieurs activités telle que la rédaction du journal réformiste Times and Daily Commercial Advertiser publié à Montréal. Il connaît également une carrière politique sous la Confédération de 1867 alors qu'il siège à l'Assemblée de la province de Québec en tant que député conservateur d'Argenteuil. En 1878, il retourne vivre en Irlande où il meurt en 1900 à l'âge de 92 ans (Daley, 1990: 99). François-Xavier Delorme
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