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[Né à Sault-au-Récollet, le 24 mars 1840, fils de Stanislas David, major dans la milice et cultivateur, et d'Élisabeth Tremblay.]
Fit ses études au séminaire de Sainte-Thérèse et son droit sous la direction de Joseph-Alfred Mousseau. Admis au barreau du Bas-Canada le 8 avril 1864.
Exerça sa profession à Montréal avec Me Joseph-Alfred Mousseau et Me Labelle, puis avec Me Longpré. En 1862 et 1863, il fut propriétaire du journal le Colonisateur avec Ludger Labelle, Joseph-Alfred Mousseau, Joseph-Adolphe Chapleau, D. Ricard, L.-W. Tessier, L.-O. Fontaine et Louis-Victor Sicotte. Rédacteur du journal l'Union nationale de 1864 à 1867. Fonda en 1870, avec Joseph-Alfred Mousseau et George E. Debarats, l'Opinion publique dont il fut rédacteur en 1870 et 1871. En 1874, il fonda avec Cléophas Beausoleil (député à la Chambre des communes de 1887 à 1899) le journal le Bien public dont il fut copropriétaire et rédacteur en chef d'avril 1874 à mai 1876, et le quotidien le Courrier de Montréal dont il fut aussi propriétaire, éditeur et rédacteur. Traducteur et greffier à la Chambre des communes jusqu'en 1878. Propriétaire et rédacteur de la Tribune d'octobre 1880 à mai 1884. Collabora également au journal le Temps. Greffier du conseil municipal de Montréal de février 1892 à avril 1918. Candidat libéral défait dans Hochelaga aux élections provinciales de 1867 et de 1875, puis aux élections fédérales de 1878. Élu député libéral à l'Assemblée législative dans Montréal-Est en 1886. Ne s'est pas représenté en 1890. Candidat libéral défait dans la circonscription de Montréal-Est aux élections fédérales de 1891 et dans la circonscription provinciale de Napierville en 1892. Nommé sénateur de la division des Mille-Isles le 19 juin 1903, il occupa ce poste jusqu'à son décès. Refusa le poste de lieutenant-gouverneur des Territoires du Nord-Ouest.
A publié notamment: BIOGRAPHIEs et portraits (1876), le Héros de Châteauguay (1883), les Patriotes de 1837-1838 (1884), Mes contemporains (1894), les Deux Papineau (1896), le Clergé canadien, sa mission et son oeuvre (1896), l'Union des deux Canadas (1898), le Drapeau de Carillon (1902), Laurier et son temps (1905), Histoire du Canada depuis la Confédération (1909), Souvenirs et BIOGRAPHIEs (1911), Mélanges historiques et littéraires (1917), Laurier, sa vie, ses oeuvres (1919), les Gerbes canadiennes (1921) et Au soir de la vie (1924).
Président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal de 1887 à 1893. Fondateur du Monument national de Montréal en 1888. Nommé membre de la Société royale du Canada en 1890, il fut par la suite président de la section française de cette société en 1904 et 1905. Membre du Club canadien, de la Ligue antialcoolique et de la Société de protection des femmes et des enfants. Fit ériger en France un monument dédié à Montcalm. Fait chevalier de la Légion d'honneur en 1911.
Décédé à Outremont, le 23 août 1926, à l'âge de 86 ans et 4 mois. Inhumé à Montréal, dans le cimetière Notre-Dame-des-Neiges, le 27 août 1926.
Avait épousé à Québec, dans la paroisse Saint-Jean-Baptiste, le 1er juillet 1869, Albina Chenet, fille de Pierre Chenet et d'Emmélie Brien dit Desrochers; [puis, en 1892, Ludivine Garceau].
Père d'Athanase David. Beau-père de Louis-Joseph Lemieux. Cousin d'Ernest Racicot et de Joseph-Gédéon-Horace Bergeron, député à la Chambre des communes de 1879 à 1900 et de 1904 à 1908.
Bibliographie: Dufresne, Thérèse, Bibliographie de M. L.-O. David, Montréal, École des bibliothécaires de l'université de Montréal, 1944, 30 p. Moreau, Douglas, Le débat L.-O. David-P. Bernard (1897-1898) à propos du libéralisme, thèse de maîtrise à l'université Laval, Québec, 1972, 152 p.
Tiré du Dictionnaire des parlementaires québécois (Septentrion, 1999) DIFFUSÉ SUR CE SITE POUR UNE PÉRIODE LIMITÉE
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