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Né à Québec et baptisé dans la paroisse Notre-Dame, le 24 juillet 1799, fils de Pierre-Stanislas Bédard, avocat, et de Luce Lajus.
Étudia au petit séminaire de Montréal de 1810 à 1812, et au séminaire de Nicolet en 1813-1814, puis au petit séminaire de Québec jusqu'en 1818. S'engagea dans la vie ecclésiastique, mais, dès 1819, commença l'apprentissage du droit auprès d'Andrew Stewart. Admis au barreau en 1824. Exerça sa profession à Québec.
Défait dans Kamouraska en 1830. Collabora à la relance, en 1831, du journal le Canadien. Élu sans opposition député de Montmorency à une élection partielle le 31 juillet 1832; appuya généralement le parti patriote. Représenta le quartier Saint-Louis au conseil municipal de Québec, d'avril 1833 à avril 1835; fut maire en 1833-1834. Réélu député de Montmorency en 1834; considéré comme le chef du groupe des modérés de Québec. Son siège devint vacant en raison de sa nomination comme juge de la Cour du banc du roi pour le district de Québec, le 22 février 1836; l'avis en fut donné à l'Assemblée le 2 mars.
Suspendu de ses fonctions de juge, avec Philippe Panet, en décembre 1838; se rendit en Angleterre pour défendre sa cause. Reçut une nouvelle nomination en août 1840; exerça sa charge à Québec jusqu'en 1848, puis à Montréal.
Décédé à Montréal, le 11 août 1849, à l'âge de 50 ans. Inhumé dans l'église Notre-Dame, le 13 août 1849.
Avait épousé dans la paroisse Notre-Dame de Québec, le 15 mai 1827, Julie-Henriette Marett, fille du négociant James Lamprière Marett et d'Henriette Boone. Leur fille adoptive fut la bru d'Amable Berthelot.
Frère de Joseph-Isidore Bédard. Neveu de Joseph Bédard. Beau-frère de Louis Massue.
Bibliographie: Dictionnaire biographique du Canada.
Tiré du Dictionnaire des parlementaires québécois (Septentrion, 1999) DIFFUSÉ SUR CE SITE POUR UNE PÉRIODE LIMITÉE
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