Né le 21 novembre 1780 à Québec. Il est le fils de Louis Marchand et de Françoise Roussel. Il a comme première femme, Amanda Bingham qui meurt en 1809, après quoi il s'est remarié avec Mary Mcnider avec qui il a six enfants.Après ses années d'études, il travaille comme commis dans une importante maison d'importation, il ne met que peu de temps avant de se retrouver gérant de l'établissement. En 1803, il s'associe avec son patron pour former une maison de commerce à Saint-Jean, cette association fonctionne jusqu'en 1806. Après quoi, il lance sa propre compagnie qui lui rapporte une belle fortune.
Au cours de la guerre de 1812, il sert comme major dans le deuxième bataillon de milice de Beloeil, il est promu colonel du troisième bataillon de milice du comté de Rouville en 1815. Les autorités le nomme juge de paix, de 1815 à 1830. Le premier juillet 1831, il démissionne de son poste de colonel ainsi que celui de juge de paix dans le district de Montréal puisqu'il est insulté que le gouverneur en chef du Canada n'ait pas nommé les candidats qu'il avait recommandé. Le 21 décembre 1826, il est élu syndic pour la fondation de la paroisse Saint-Jean-L'évangéliste. L'église est ouverte deux ans plus tard, soit en 1828.
À l'époque des rébellions, il se montre favorable à la cause patriote. C'est ainsi que le 5 novembre 1837, il prend une part active à l'assemblée de Saint-Athanase ( Iberville ) où il présente 24 propositions réformistes qui sont adoptées par la majorité. Il refuse un poste de conseiller législatif et, plus tard, de faire partie du Conseil spécial.
Le 23 août 1841, il est désigné comme conseiller de la paroisse de Saint-Jean-L'Évangéliste, un mandat qu'il occupe avec difficulté jusqu'à la fin. Il est également nommé président de la commission scolaire de cette paroisse jusqu'à la fin de ses jours. Il démontre beaucoup d'intérêt pour l'éducation et participe à la création de l'académie de Saint-Jean.
BROSSEAU, J-D. (1937). Saint-Jean-de-Québec ; Origine et développements, Saint-Jean-sur-Richelieu, p165-205.
LEFEBVRE, J-J. (1978). Félix-Gabriel Marchand (1832-1900) notaire,1855, premier ministre du Québec, 1897, Montréal, p 7-8, p 29-30.
THÉBERGE, J-Y. (1934). " La famille Marchand ", Bulletin des recherches historiques, no 40, p 40-42.