Nom du père : François-Antoine Larocque Nom de la mère :Angélique Leroux
Nom de l'épouse : Marie-Catherine-Émilie Cotté
Lieu et date de naissance : Né à L'Assomption, Québec, le 19 août 1784
Lieu et date de la mort : Saint-Hyacinthe le 1er mai 1869
Professions : Commerçant, homme d'affaires
Fonction au moment des troubles : Commerçant membre des Fils de la Liberté
Bibliographie :- (F.-A. Larocque), Journal de Larocque de la rivière Assiniboine jusqu'à la rivière "Au Roches jaunes" 1805, L.J. Burpee, édit. (Ottawa, 1911)
- Les bourgeois de la Compagnie du Nord-Ouest : récits de voyages, lettres et rapports inédits relatifs au Nord-Ouest canadien, L.-F.-R, Masson, édit (2 vol., Québec, 1889-1890) I :299,402
-History of the Expedition Under the Command of Lewis and Clark, Elliot Coues, édit.(3 vol., New York, 1965) I : 228
Le jeune Larocque étudie au collège de Montréal et est envoyé aux États-Unis après la mort de son père en 1792. Il y va pour apprendre l'anglais qui devient sa langue d'expression favorite.
En 1801, il est embauché par la XY Company comme commis dans la région de la rivière Assiniboine. À l'automne de l'année 1804 il quitte cette région avec six compagnons en direction des villages des Mandanes sur les rives du Missouri. Après avoir rencontré les capitaines américains Meriwether Lewis et Willam Clark, le 25 novembre, il décide de poursuivre sa propre expédition puisque les deux Américains n'ont pas voulu de lui. Ceux-ci sont chargés d'explorer la partie nord du Missouri jusqu'au Pacifique. L'expédition de Larocque lui permet d'écrire un livre : Journal de Larocque de la rivière Assiniboine jusqu'à la rivière "Aux Roches jaunes" qui est une description de sa visite au pays des Corbeaux.
Larocque quitte le Nord-Ouest en 1806 pour fonder une éphémère entreprise de commerce à Montréal. Il participe aussi à la guerre canado-américaine de 1812 où il sert d'abord comme enseigne dans la 3e division de milice du Bas Canada, puis comme capitaine du 5e bataillon des Chasseurs canadiens. Il est fait prisonnier en octobre 1813 et relâché six mois plus tard. À son retour à Montréal il est décoré de la médaille de Châteauguay. Il épouse peu après Marie-Catherine-Émillie Cotté.
Il est l'un des principaux actionnaires canadien français de la Banque de Montréal au moment de sa fondation et restera membre du conseil d'administration jusqu'en 1826. Bien que Larocque soit membre des Fils de la liberté, il ne participe à aucun combat et ne prend pas les armes. Malgré cela, il est emprisonné à Montréal en avril 1838 pour avoir publié et diffusé un article sur le Canada.
Il abandonne le monde des affaires en 1841 après le mariage de son unique fils. Par la suite il mène une petite vie tranquille jusqu'au moment où il décide de quitter pour un long périple à travers les États-Unis et spécialement à Cincinnati où il avait été emprisonné pendant la guerre de 1812. Son voyage de près d'un an se termine à l'Hôtel Dieu de Saint-Hyacinthe, là où il passe les dernières années de sa vie.
Jérémie Lepage