Père : Pierre DémarestMère : Louise Patrie
Épouse : Marie-Jovide Descombes-Porcheron
Pierre-Paul Démaray est né à Trois-Rivières, le 8 octobre 1798 et est mort à St-Jean, le 17 septembre 1854. Il avait 55 ans.
Pierre-Paul Démaray a été notaire, fonctionnaire, juge de paix, officier de milice, et finalement, homme politique pro-patriote.
Pierre-Paul Démaray aura été un des hommes les plus actifs dans la région du Richelieu. Fils de menuisier, il choisit plutôt les professions libérales. Il est tout d'ailleurs de grandes aptitudes pour le droit métier car on dit qu'il n'a pas tardé à se constituer une clientèle élargie parmi laquelle ont pouvait compter d'importants propriétaires fonciers et quelques gros marchants.
Soucieux du développement de sa région, Pierre-Paul Démaray s'est très rapidement impliqué. En 1928, il occupe un poste important dans l'administration de la paroisse Saint-Jean l'Évangéliste. Il en sera même nommé marguillier (responsable en chef des finances et de l'entretien des propriétés religieuses de la paroisse). À la même époque, Démaray fut lié à plusieurs autres activités importantes, telle la construction d'une route entre Dorchester et Laprairie. Plus tard, il fut aussi nommé juge de paix et maître de poste, toujours dans la région de Dorchester (Saint-Jean). Pendant la Guerre de 1812, il est lieutenant de milice dans le 3e bataillon du comté de Chambly.
Lors des rébellions, Pierre-Paul Démaray joue un rôle très actif. Il participe à l'Assemblée des Six-Comtés à Saint-Charles, puis lors de celle de Saint Athanase, le 5 novembre, il propose d'abolir le régime seigneurial. Le 10 novembre, avec Joseph-François Davignon, un médecin et quelques patriotes, il attaque un peloton de cavalerie qui revenait d'un tour de reconnaissance de Saint-Athanase. Un mandat d'arrêt est donc émis contre lui et au cours de la nuit du 16 au 17 novembre 1937. Des soldats de la Royal Montreal Cavalry procèdent alors à son arrestation ainsi qu'à celle de Joseph-François Davignon. Toutefois, dans la même nuit, Bonaventure Viger, ainsi qu'un petit groupe de patriotes, attaquent le convoie de prisonniers à Longueuil et libèrent les deux hommes. Suite à cet exploit, Démaray et Davignon purent se réfugier aux États-Unis.
Le 8 juin 1838, Démaray reçu une amnistie du nouveau gouverneur général, lord Durham. Il revint chez lui, à Dorchester, le 9 mai 1841. Des lors, il reprend ses affairesns œuvre surtout sur le plan municipale : il devient maire de Saint-Jean l'Évangéliste où il organise le premier corps de police de cette ville.
Nicolas M.-Desrosiers