Nom du père: James ChristieNom de la mère: Janet McIntosh
Nom de l'épouse: Monique-Olivier Doucet
Lieu et date de naissance: né le 20 janvier 1787 à Windsor, Nouvelle-Écosse
Lieu et date de décès: décédé le 13 octobre 1856 à Québec
Professions exercées au cours de sa vie: avocat, officier de milice, fonctionnaire, journaliste, historien et homme politique
Fonctions précises au moment des troubles: historien, journaliste et homme politique
Bibliographie:
B.-C., chambre d'Assemblée, journaux, 1828-1829, app. DD
''Obituary notice of the late Robert Christie, esq. '' BRH, 44(1838): 9-12
P.-C. Roy, ''les Expulsions de Robert Christie'' BRH, 43 (1937): 349-350
Robert Christie devient avocat en 1810 tout en servant en tant que capitaine de milice du 4e bataillon pendant la guerre de 1812. Par la suite, Christie se tourne vers le journalisme et fonde le Quebec telegraph, un des premiers hebdomadaires commerciaux, journal qui finit par disparaître après quelques problèmes financiers de son propriétaire.
Durant la même période, Christie est nommé greffier en loi par la chambre d'Assemblée. D'abord partisan du Parti Canadien, Christie ne met pas beaucoup de temps avant de soutenir l'exécutif, après avoir réussit à gagné la confiance du gouverneur en chef, Lord Dalhousie.
Très attaché à la Gaspésie, Christie prône la séparation de celle-ci pour s'annexer au Nouveau-Brunswick, provoquant une grande controverse. En plus de son mandat de député, Robert Christie entreprend une carrière d'historien et publie des extraits de son histoire du Canada dans son propre journal. Il publia aussi quelques oeuvres sur le Canada ainsi que sur les événements survenus en 1837-1838.
Malgré son opposition aux Rébellions, Christie décrivit de façon favorable le rôle joué par Papineau, malgré quelques erreurs dans les détails. En fait, on ne sait pas où se trouvait exactement Christie lors des Rébellions. Selon toute vraissemblance, Christie ne participa pas activement aux Rébellions mais contribua tout de même à en perpétuer la mémoire. Christie est celui qui fit la transition entre les historiens de son époque et ceux de la génération suivante, celle des romantiques.
Lors de son deuxième mandat, Christie soutint avec force la responsabilité ministérielle, il s'affaira à conserver et à publier les documents historiques et les archives publiques. Il préside aussi plusieurs comités chargés d'enquêter sur l'état des archives du Bas-Canada. Christie est donc à l'origine des départements d'archives nationales.
Dans les années 1840, Christie se réconcilia avec Papineau, même si celui-ci avait été son ennemi juré durant tant d'années. Honnête et franc, Christie avait la réputation d'être incorruptible. Il conserva son siège à l'Assemblée jusqu'en 1854, passant toutes ces années à défendre les intérêts de la Gaspésie, auquelle il demeure très attachée.
La santé de ce Christie commence à faiblir en 1854 et, après avoir été battu aux élections cette année-là aux mains de David LeBoutillier. Christie meurt d'une crise cardiaque, survenue subitement, en octobre 1856.