MONUMENTs commémoratifs dédiés à Louis-Joseph Papineau et à Louis-Hyppolithe LaFontaine devant l'Hôtel du Parlement à Québec
Le MONUMENT commémoratif dédié à Louis-Joseph Papineau et situé devant l'Hôtel du Parlement a été dévoilé le 12 décembre 2002 en présence de monsieur Bernard Landry, premier ministre du Québec, madame Louise Harel, présidente de l'Assemblée Nationale, madame Monique Gagnon-Tremblay, députée de Saint-François et représentante du chef de l'opposition officielle, monsieur Mario Dumont, chef de l'Action démocratique et madame Jacqueline Papineau-Desbaillets, descendante de Louis-Joseph Papineau.
Louis-Joseph Papineau exercera sa fonction d'orateur de la Chambre d'assemblée du Bas-Canada pendant plus de 20 ans entre 1815 et 1838. Durant cette période, il sera également chef du Parti canadien. Grand démocrate, il sera de toutes les luttes pour l'adoption de principe électif dans les institutions politiques et civiques. C'est aussi sous sa gouverne que l'égalité des minorités religieuses sera reconnue officiellement en 1832. Figure de proue de la démocratisation du système politique du Bas-Canada tel que demandé dans les 92 résolutions adoptées par la Chambre d'assemblée, sa tête sera mise à prix et il devra se réfugier aux États-Unis puis en France. Amnistié en 1844, il sera réélu en 1848.
L'idée de lui ériger un MONUMENT naît dès son décès en 1871. Le sculpteur Louis-Philippe Hébert réalise les premières maquettes d'une statue, dont l'une est exposée en son honneur à l'Hôtel du Parlement. C'est finalement au printemps 2002, à l'initiative de la Commission de la capitale nationale du Québec, que le projet se concrétise. Un concours public est alors lancé auprès d'artistes-sculpteurs, un jury est formé, lequel retiendra cinq candidatures. Ces finalistes sont invités à présenter une maquette de l'œuvre qu'ils comptent réaliser pour honorer Louis-Joseph Papineau. C'est la proposition commune des artistes Suzanne Gravel et Yvon Milliard que les membres du jury retiendront. Il leur faut neuf mois de travail pour réaliser cette statue mesurant 2,70 mètres et pesant 450 kilos. Le coulage et l'assemblage final se déroulent à l'Atelier du Bronze d'Inverness.
Source : Denis Angers, Commission de la capitale nationale du Québec, (418) 528-0773
Statue de Louis-Hippolyte LaFontaine
Sir Louis-Hippolyte LaFontaine, député nationaliste, appuie la politique de Papineau, mais ne participe pas aux événements de 1837-1838. Il fut premier ministre du Canada en 1842 et 1848, père du gouvernement responsable et défenseur de la langue française au gouvernement canadien.
"Statue en pied faite de bronze, posée sur un piedestal incrusté de trois bas-reliefs illustrant les thèmes de la liberté, du courage et de la législation" Hauteur du MONUMENT : 6 mètres, sculpteur: Henri Hébert, érigé par souscription publique.
"Sir Louis-Hippolyte LaFontaine (1807-1864) père du gouvernement responsable, défenseur de la langue française. Ses compatriotes reconnaissants. 1930. Liberté, courage, législation. HH-JRS inauguré le 28 septembre 1930 par l'honorable H.G. Carroll, lieutenant gouverneur. Son honneur Camillien Houde Maire de Montréal. Exécutif du MONUMENT Dr Eudore Dubeau président. Victor Morin Sculpteur : Henri Hébert I.P."
La Fresque BMO de la capitale nationale du Québec
La Fresque BMO de Québec a été peinte sur un mur de l'édifice Marie-Guyart situé au 1037 rue De La Chevrotière.
Inaugurée en octobre 2008 et conçue elle aussi par le collectif MuraleCréation, cette murale de 450 m² renvoie à l’histoire politique québécoise et rend hommage à la ville de Québec et à son statut de capitale politique. Elle représente ainsi la façade de l’hôtel du Parlement, siège de l’Assemblée nationale du Québec, où figurent divers personnages qui ont marqué l’histoire politique du Québec, comme Jean-Antoine Panet, Louis-Joseph Papineau, John Neilson, Louis-Alexandre Taschereau, Eugène-Étienne Taché, René Lévesque et Robert Bourassa. Les événements marquants de la quête politique et identitaire des Québécois, sans oublier l’apport de certains groupes à la vie politique de Québec, sont également illustrés à travers quelques scènes ou personnages. La réalisation de cette fresque, conçue en 2008 pour célébrer le 400e anniversaire de la fondation de Québec, a suscité de vives polémiques au sein de la société québécoise. En effet, s’inscrivant dans un projet pancanadien visant à doter chaque capitale provinciale d’une fresque sur son histoire politique, la fresque BMO a été considérée par certains commentateurs comme un détournement du sens historique de la fête du 400e, en mettant en scène la naissance du Canada plutôt que la fondation de Québec. Source : www.ameriquefrancaise.org

PHOTO : Gabriel Ayotte