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Les Patriotes de 1837@1838 - Le soulèvement bas-canadien et les révolutions d'Amérique du sud espagnoles : Les potentiels totalitaires
 ANALYSE 
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Le soulèvement bas-canadien et les révolutions d'Amérique du sud espagnoles : Les potentiels totalitaires
Article diffusé depuis le 24 septembre 2006
 


Simon Bolivar (1783-1830) : Libérateur de l'Amerique latine

L’une des critiques les plus souvent lue sur le mouvement patriote lors des rébellions de 1837-1838 consiste à proposer qu'il fut dirigé par une élite de professionnels désirant évincer du pouvoir les fonctionnaires anglais pour prendre leur place et ainsi voir accéder leur groupe à la tête de la société, en s’appuyant sur les masses populaires, ignorantes et « racistes ». Le discours libéral de Louis-Joseph Papineau et de ses acolytes n’aurait été qu’une façade à l’accomplissement d’un projet de classe et non pas de société. Il s'agit là de la thèse « Ouellet », assez conforme au constat que fit Lord Durham lors de son enquête sur les soulèvement en 1838-1839(LAPORTE, 2006, p.1, cours 4). Depuis maintenant plus d’un siècle, les historiens se chicanent la vérité, instrumentalisant souvent ces évènements au gré de leurs convictions personnelles. Étant donné que ce soulèvement échoua et que les projets « occultes » des Patriotes ne virent jamais le jour, les spéculations vont bon train depuis. Pour l'Amérique du Sud, où les luttes armées pour l’indépendance, de 1808 à 1825 furent presque partout couronnées de succès, il est plus facile de tirer des conclusions sur les objectifs des révolutionnaires et de leurs conséquences. Ce qui ressort dans ce cas-ci, c’est que derrière les discours libéraux de Bolivar, O’Higgins et Miranda, le mouvement s’appuyait surtout sur les Créoles, les Blancs nés en Amérique, judiciairement subordonnés aux métropolitains espagnols, mais largement favorisés vis-à-vis des autres groupes de la société, les castas, c'est-à-dire les Métis, Amérindiens, Mulâtres, Zambos et esclaves noirs (TARDIEU, 1990, p.60). Ces derniers préservèrent presque intégralement les paramètres discriminatoires de la société coloniale (DEL POZO, 2005, p.5 à 7). La thèse que je propose ici est qu'en comparant la société bas-canadienne à celle des colonies d'Amérique espagnole, il apparaît que le Bas-Canada n'était pas prédisposé à l'établissement d'un État rétrograde, basé sur les valeurs de l'Ancien régime, pas plus qu'au rejet des valeurs libérales omniprésentes dans leur discours.

L'Amérique du sud coloniale portait déjà en elle les germes des oligarchies, le règne des caudillos (littéralement « hommes forts »), des guerres civiles et des dictatures qui stigmatisèrent son histoire sociale et politique (DEL POZO, 2005, p.40). Elle n’était ni prédisposée au libéralisme, ni à un nationalisme cohérent, fussent-ils de type civique ou ethnique. Sauf dans les villes ou dans les communautés indiennes, il n'existait pas de forme de gouvernement local, de principe d’égalité acceptés de tous. Seul le sentiment d'américanité et l'agacement du à l'ingérence espagnole arrivait à rallier les différentes castes. Le rapport colonial avec la métropole, la disparité de sa population, ainsi que les intérêts de l'élite créole détonnent avec la réalité bas-canadienne. Encastrée dans un univers anglo-saxon imprégné des valeurs libérales, isolée de tout allié « rétrogrades » (du genre Sainte Alliance en Europe), susceptible de maintenir les cadres du totalitarisme et dépourvu de réel potentiel militaire, l'hypothétique république canadienne n'auraient sûrement pas pu devenir cet Eden dictatorial qu'une certaine historiographie cherche à déceler dans le projet patriote. Je n'ai pas la prétention d'infirmer la thèse des ambitions de classe égoïstes caressés par la petite bourgeoisie canadienne-française (PBCF) ou encore des velléités ethniques entretenues par le peuple à l’égard de l'envahisseur, tel qu'avancé par les Fernand Ouellet, Elinor Kyte Senior ou Susan Trofimenkoff. De toute façon, il n'existe guère de révolution menée exclusivement par des idéalistes et des altruistes. La Belgique, comme la Grèce, l'Irlande et la Pologne ont toutes menées leurs révolutions contre une puissance étrangère et contre leurs ressortissants.

Pour mon ANALYSE, je débuterai avec la mise en contexte de l'univers colonial, c'est-à-dire la formation de la Nouvelle-France et sa conquête, ainsi que de l'établissement des colonies sud-américaine, essentiellement basés sur la conquête cette fois. J'établirai un parallèle entre le statut des Indianos et celui des Canadiens français du Bas-Canada, vivant en parallèle de l'autorité colonial. Au Bas-Canada, une évolution se produisit autour de l'évolution des villages. Je passerai ensuite rapidement les principaux groupes sociaux de la société sud-américaine et canadienne-française, pour y déceler les semences en dormances de la dictature ou du libéralisme. Finalement, je me concentrerai sur l'Amérique du sud espagnol, sa dynamique de discrimination raciale, ainsi que sur le soulèvement indiens de Tupac Amaru, dont le radicalisme porte à réfléchir.

Société de conquête et société conquise

La différence fondamentale entre la société sud-américaine et bas-canadienne provient de sa vocation première. Les colons français s’établirent dans un territoire qui ne les mettait pas en conflit direct avec les Amérindiens. Au contraire, la France chercha toujours à s’en faire des alliés contre les colonies britanniques, démographiquement et économiquement beaucoup plus dynamiques, constituant une menace pour la colonie canadienne et pour les indigènes. Ces derniers s’avéraient donc essentiels à la sécurité de la colonie, autant que pour son économie principale, la traite des fourrures (LAPORTE, 2006, p.1, cours 2). Il n’y eu pas d’implantation d’économie esclavagiste (bien qu’il y eu de l’esclavage) et la conquête « débarrassa » la colonie laurentienne de ses membres les plus puissants (militaires, prélats de l'Église, marchands coloniaux et Hauts fonctionnaires) susceptibles de maintenir les cadres aristocratiques et militaristes de l'Ancien régime(LAPORTE, 2006, p.2, cours 2). Ils furent substitués par les militaires et fonctionnaires anglais, ainsi que par les marchands venus des colonies américaines (LAPORTE, 2006, p.1-2 cours 2). C’est le départ, en 1760, d’une période ou le Canada se moule au cadre d’une société de conquête, the province of Quebec ayant été créé sur le modèle d'une réserve, afin d'y confiner sa population d'origine française (LAPORTE, 2006, p.2, cours 2).

L'Amérique espagnole : la conquête des Indianos

La société sud-américaine est, dès le départ, une société de conquête. Il suffit de penser aux dramatiques destructions des empires aztèques au Mexique et inca dans la cordillère des Andes en l’espace de quelques années (DEL POZO, 2005, p.1). J’établirai ici un petit parallèle entre les Amérindiens de l’hémisphère sud et les Canadiens conquis. Cela peut faire sourciller, mais je m’en tiendrai à comparer leur mise au rancart, au caractère parallèle de leur existence par rapport à l’effervescence de la société colonisatrice.

Une fois que les droits de ces nouveaux sujets de la Couronne espagnole furent reconnus par Charles Quint (XVIIe siècle), la main-d’œuvre autochtone fut remplacée par une autre main-d’œuvre servile, originaire d’Afrique cette fois. Émus par le sort qui leur était réservé, les sentiments des rois d'Espagne n'étaient pas au diapason de ceux des Créoles. S'ils ne pouvaient pas les exploiter ou les éliminer, il fallait alors les mettre à l'écart du monde des Blancs. C'est une liberté doublé d'un statut d'infériorité, qui se manifeste par un tribut (que les Blancs ne payent pas) et de corvées diverses (dans les mines particulièrement), imposées par le corregidor (DEL POZO, 2005, p.6-7), qui, à partir de la deuxième moitié du XVIIIe siècle, se mis à exiger d'eux qu'ils achètent des produits manufacturés dans la métropole (ce qui est très impopulaire), puisqu'il paye lui-même son salaire sur les profits (DEMÉLAS, ST-GEOURS, 1987, p.29). Les Amérindiens disposent cependant de territoires protégés (ce qui semble avoir été relatif, vu l'empiètement des Criollos), conservent leurs chefs (caciques) et ont le droit d'élire leur propres juges de paix (alcades) (DEL POZO, 2005, p.7). Ce système est loin d'être hermétique et le métissage devient tellement considérable qu'il faut établir clairement le statut légal de ces individus qui, s'ils ne payent pas le tribut des Indiens, n'ont cependant pas le droit d'hériter, de porter des armes ou encore d'avoir accès à la fonction publique (DEL POZO, 2005, p.8). Le système des castes (castas) fut ainsi instauré et poursuivi sa hiérarchisation sociale, essentiellement basée sur la couleur et la naissance, mettant l'Indien au-dessus du Mulâtre, ce dernier au-dessus du Zambos et l'esclave né en Amérique au-dessus de l'esclave venu d'Afrique…(TARDIEUX, 1990, p.60)

Une société parallèle

Dans la province of Quebec et surtout dans le Bas-Canada de 1791, deux sociétés évoluent dès lors presque parallèlement, sans grandes interférences, si ce n'est de l’avènement du parlementarisme (Acte Constitutionnel, 1791), qui met les professions libérales en contacts plus fréquents avec l'autorité coloniale, qui ne transigeait jusqu'alors qu'avec nobles et clercs (LAPORTE, 2006, p.7, cours 2). L’économie francophone est alors essentiellement locale ; elle s’articule autour de la production agricole et du commerce à petite échelle. Les Canadiens français ne forment pas encore à cette époque le prolétariat de l’époque industrielle, du début XIXe siècle. Ils ne sont donc pas en rapport de dépendance. Ce qui est également vrai dans l’inverse. Outre les fonctionnaires venus d’Angleterre, profitants des sinécures offertes aux cadets de la gentry et de l’aristocratie, une élite commerciale s’active au commerce trans-atlantique en direction de la mère patrie ou des autres colonies américaines de l’empire (LAPORTE, 2006, p.2, cours 3). L’objet de leur richesse, le bois (surtout le pin blanc) (LAPORTE, 2006, p.1, cours 3), ne dépendait pas à cette époque de la masse française, mais plutôt des immigrants de fraîches date sans terres, de Canadiens dépossédés ou bafoués par le sort.

Cohérence du peuple bas-canadien autour des villages

Au Bas-Canada, la conquête anglaise, plutôt que d’alourdir davantage les corvées et la pression venant du haut, eu plutôt tendance à entraîner un renforcement de la cohésion vers le bas. Il faut noter en premier lieu l’effritement de l’influence des seigneurs, dû à la marginalité économique de la tenure seigneuriale d’avec l’économie coloniale, où les grands marchands deviennent les membres les plus influents de la colonie et surtout à cause du développement des villages. Le peuplement de l’ancienne Nouvelle-France, étendu le long du Saint Laurent comme une rue interminable, se concentrait de plus en plus autour des villages, laissant le seigneur et son domaine de plus en plus à l’écart de ses paysans, qui se tournent dès lors vers la classe des « professionnels », avocats, notaires, et médecins, qui, en incluant les petits marchands ambulants forment la petite bourgeoisie canadienne-française. Malgré l'appellation, il se trouve dans leurs rangs quelques anglophones. Ils résident d’ordinaire dans le village. Leurs services sont sollicités par la population, on les retrouves le dimanche à l’auberge, lisant à voix haute ce que racontent les journaux. De plus, ils forment l’essentiel des députés au Parlement de Montréal (LAPORTE, cours 2, p.5-6-7).

Les groupes sociaux

L’arrivée des Bourbons sur le trône d’Espagne en 1714 marque pour l’Amérique du sud une nouvelle ère, parfois perçue comme une « deuxième conquête » (DEL POZO, 2005, p.5). Le changement s'accompagne d'abord d’un resserrement administratif visant à augmenter les revenus pour l’État espagnol, ce qui n’a pas plus aux Créoles, habitués à un système plus bancale et permissif, dont l' « efficacité » pourrait se résumer par ce proverbe : « se obedece, perro no se cumple ». Pour réussir cette réforme fiscale, l'Espagne prévoyait deux moyens: permettre aux Américains de s'enrichir par le libre commerce, afin qu'ils soient disposés à acheter les produits de la métropole; deuxièmement, resserrer la perception des impôts en rétribuant la plupart des hautes charges à des métropolitains, interdit de s'établir en Amérique, évitant ainsi les tentations de favoritisme à l'égard des riches Créoles (DEMELAS, ST-GEOURS, 1987, p.26,45). Ils avaient réussis durant la première moitié du XVIIIe siècle à accéder aux charges convoités de municipes dans les villes et de juges des Audiences et mariaient souvent leurs filles à des Espagnols, s'assurant ainsi une influence auprès de l'administration coloniale, mais à partir de la deuxième moitié du XVIIIe siècle ce rapport disparaît et la pression fiscale augmente (DÉMÉLAS, ST-GEOURS, 1987, p.25-26).

Au Bas-Canada, ce rapport de copinage avec l'élite coloniale est presque exclusivement réservé à la noblesse, qui marie également ses filles aux fonctionnaires de la métropole, qui sont eux, encouragés à s'établir. Symbole parfait de l'Ancien régime, ce groupe de propriétaires fonciers se trouve, sinon en symbiose, à tout le moins en étroite collaboration avec l'autorité anglaise. Les seigneurs représentent également les seuls membres de la société canadienne-française disposant de connaissances et de moyens militaires (pensons à Michel de Sallabery) (LAPORTE, p.7, cours 3), laissant au mouvement révolutionnaire une élite de professions libérales, à la plume acérée certes, mais peu disposée à se montrer conquérante et peu pourvue de moyens d'imposer un projet totalitaire. En Amérique du sud, les grands propriétaires d'hacienda, imprégnés d'un mode de vie aristocratique, habitués au fouet et aux répressions violentes contre les brigands et les communautés indiennes récalcitrantes, laissent déjà présager l'ère des caudillos, des « hommes forts », qui elle même mènera, au XXe siècle, aux dictatures sud-américaines. D'ailleurs, ce stéréotype de l'État latin, renforcé par les dictatures fascistes de Benito Mussolini en Italie et de Franco en Espagne semble influer teinter le jugement de certains historiens à l'égard du soulèvement bas-canadien.

L'historien Fernand Ouellet attribue le soulèvement de 1837-1838 à la crise agricole (1805) qui prévalait à cette époque au Bas-Canada. Le rôle de la PBCF se serait alors limité à manipuler pour son propre profit ce mécontentement populaire. Allan Greer va plus loin en avançant la thèse des mécanismes paysans où l'élite libérale n'est qu'un joueur périphérique au cœur du conflit (BELLAVANCE, 2004, p.104-105). Dans le contexte laurentien, le paysan possède officieusement sa terre (officiellement, il la loue à un seigneur), ce qui lui permet de pratiquer une agriculture de survivance, donnant un neuvième de sa récolte en rente et revendant ses surplus sur le marché local (LAPORTE, p.5, cours 2). En Amérique du Sud, mis à part les communautés d'Indianos, la plupart des gens vivants à la campagnes sont des métayers, des ouvriers agricoles « itinérants », des esclaves et des gauchos au service d’éleveurs. Ils ne possèdent rien et sont habituellement dépendants d'un homme riche, le plus souvent un Créole. Rares sont les avocats ou notaires canadiens français disposants d'une telle influence auprès des habitants. Il y a bien sûr un rapport de clientélisme dans la population canadienne française, mais qui relève beaucoup moins de la dépendance vitale. De plus, en cas de mise en place d'un pouvoir dictatorial dans le contexte canadien, les masses paysannes disposent d'une plus grande homogénéité, partageant la foi catholique, un passé commun, des mariages et des célébrations, des intérêts fonciers communs. En gros, il s'agit d'une société cohérente qui, et ce n'est qu'une supposition, n'aurait selon moi pas eu besoin d'une éducation de haut niveau pour se faire une idée de ce qui serait bon pour elle.

L'Église catholique

Sud-américains et Canadiens français partagent une même foi catholique. Inutile de rappeler la méfiance qu’inspire cette religion aux anglo-saxons, qui voient dans la soumission au Pape une constante ingérence étrangère. Autre point commun, dans un cas comme dans l’autre, les porte-paroles de l’Église condamnent les révoltes. En Amérique du sud, son influence est considérable. L’Inquisition y sévit, s’assurant de la censure des idées jugées révolutionnaire, traque les hérétiques et applique une constante pression morale sur les habitants (MOSES, 1966, p.24). Cependant, malgré sont attachement à la couronne d’Espagne, l’Église demeure l’un des principaux remparts contre les abus des Créoles à l’égard des Autochtones et des castas (DEL POZO, 2005, p.9). Il s’agit également d’un des rares point de cohésion de cette société éclaté. Au Bas-Canada, le clergé n’a pas encore une grande influence, ni une grande crédibilité. En 1837, il n’y a que 273 clercs servant dans une centaine de paroisses et organisations religieuses (LAPORTE, 2006, cours 2, p.6).  L’église ne dispose pas non plus de beaucoup de richesses. La promiscuité du haut clergé avec le pouvoir coloniale les rends quelque peu suspects aux yeux de la population. Ils sont cependant au cœur du système d’éducation. Pour finir, la position de l’Église catholique canadienne demeure le gallicanisme, qui vise la sauvegarde des franchises de l’Église de France vis-à-vis du Saint Siège. Il n’est pas venu encore l’époque de l’ultramontanisme où le clergé exigera un droit de regard autant dans la vie politique que sociale.

Éric Vincent

Bibliographie

Histoire canadienne

  • BELLAVANCE, Marcel, Le Québec au siècle des nationalités (1791-1918: essai d’histoire comparée, Montréal, VLB éditeur, 2004.

  • LAMONDE, Yvan, Histoire sociale des idées au Québec, 1760-1896, volume I, Canada, Fides, 2000.

  • (Internet) http://cgi.cvm.ca/Patriotes/UQAM

Histoire sud-américaine

  • DÉMÉLAS, M.D., Y. SAINT-GEOURS, La vie quotidienne en Amérique du sud au temps de Bolivar (1809-1830), France, Hachette, La vie quotidienne, 1987.

  • DEL POZO, José, L'Amérique latine depuis l'époque coloniale (1570) à nos jours, Montréal, COOP-UQAM, hiver 2005 (Manuel de cours)

  • MOSES, Bernard, The Intellectual Background of the Revolution in South America 1810-1824, United State, Russel & Russel, 1966.

  • TARDIEU, Jean-Pierre, Noirs et Indiens au Pérou (XVIe-XVIIe siècle). Histoire d'une politique ségrégationniste, l'Harmattan, 1990.

 


Recherche parmi 16 491 individus impliqués dans les rébellions de 1837-1838.

 



Consulté 5990 fois depuis le 24 septembre 2006
 Denis Beaudin  (18 octobre 2006)
très bel article,très étoffé,regeorgant d`informations très intéressantes et faisant bien comprendre la situation du moment

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