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Drapeau des Hunters, représentant l’aigle américain qui emporte le lion britannique. (McLAUGHLIN, Shaun J., The Patriot War Along the Michigan-Canada Border: Raiders and Rebels, The History Press, Charleston, 2013, p.80)
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Dans le HAUT-CANADA, le chef réformiste
William Lyon Mackenzie s’était d’abord consacré à la lutte politique comme
leader réformiste à l’Assemblée législative et à titre de maire de
Toronto. En 1837, il tient des
assemblées publiques préfigurant à la fameuse marche sur Toronto, le 7 décembre 1837 (GUILLET, 1963 : 10). Suite à la déroute des insurgés à la
Montgomery Tavern, Mackenzie et une centaine de supporters
se réfugient à l’Île Navy, sur la rivière Niagara, à cheval sur la frontière
américaine. Là, ils proclament un
gouvernement provisoire nommé Republic of Canada le 13
décembre. Le 29 décembre 1837, les
troupes du colonel Allan MacNab et du capitaine Drew, de la Royal Navy,
détruisent le bateau à vapeur Caroline qui ravitaillait
l’île Navy. Le 5 janvier suivant, les
insurgés attaquent la prison et le bureau du U.S. Marshall
de Détroit et s’emparent des armes et des munitions. Ils attaquent ensuite le
Fort Malden de Amherstberg, sous le commandement de Dr Edward A. Theller à bord
de la goélette Anne, et l’île Bois-Blanc avec une flottille
dirigée par Thomas J. Sutherland. C’est
un cuisant échec dans les deux cas. Le
13 janvier suivant, les insurgés de l’Île Navy décident de quitter l’île pour
trouver refuge aux États-Unis. Ils s’y
réunissent le 25 février pour décider de poursuivre la lutte, profitant du
butin en armes volé à l’arsenal d’Elizabethtown dans l’État de New York
(COAKLEY, 1988 : 117). D’autres attaques
sont menées, mais la saisie de leurs armes par les autorités américaines et le
manque d’organisation font en sorte que l’attaque sur l’île Fighting (24
février), menée Donald McLeod, sur l’île Hickory (27 février), menée par le
general van Rensselaer, et sur Pointe-Pelé (3 mars) menée par Sutherland et le colonel Bradley se soldent
par des échecs. C’est dans ce contexte qu’en mars 1838,
William L. Mackenzie, Donald McLeod, Charles
Duncombe, S. Fletcher, S. Chandler, le docteur Alexander Mackenzie et
d’autres réfugiés se rencontrèrent à Lockport (New-York) pour former le
Canadian Refugee Relief Association. L’association philanthropique, supposée aider
le déplacement des Canadiens en exil, consistait en fait à lever des fonds afin
de financer la lutte armée contre l’armée britannique au HAUT-CANADA. L’organisation fut notamment associée à
l’attaque contre la prison d’Hamilton, du Sir Robert Peel et
du Short Hill, en mai et juin 1838 (GUILLET, 1963 : 132).
À l'été 1838, McLeod s’initie au
mouvement des Frères-Chasseurs de Robert Nelson. Il est aussi informé que le général Henry S.
Handy mettait sur pied une armée afin de libérer le Canada sous le nom de
Secret Order of the Sons of LibertY. Dans la même période, à Cleveland (Ohio), le
docteur Duncombe planifiait envahir le HAUT-CANADA. Sous l’influence de McLeod, les trois sociétés
secrètes fusionnent sous le nom de Hunters’ Lodge,
apparemment inspiré de Robert Nelson et des Frères-Chasseurs du
Bas-Canada. Selon d’autres sources,
c’est le docteur James Hunter qui aurait fondé la première loge au Vermont
(KEILTY, 1974 : 216 et GUILLET, 1963 : 132).
Avant la fin de l’été, des centaines de loges bourgeonnent du Maine au
Wisconsin, traversant même du côté canadien.
L’organisation aurait compté de 20 000 à 200 000 membres selon les
sources (GUILLET, 1963 : 179, thecanadianencyclopedia.ca/en/article/hunters-lodges/
et britannica.com/EBchecked/topic/277037/Hunters-Lodges) et possédé un butin de
guerre d’environ 300 000$ (KEILTY, 1974 : 216).
Sa croissance fulgurante absorba les organisations alliées telles les
patriotes de Mackenzie, la Canadian Refuge Relief
Association et les Sons of LibertY. La Grande Loge fut établie à St-Albans
(Vermont) et on installe des camps de base à Cleveland et à Rochester (New
York; KINCHEN, 1956 : 38-39, 55–58). Les
membres suivaient aussi un entraînement militaire sous le couvert d’un club de
chasse (KEILTY, 1974 : 216).
Toutes les couches sociales se
retrouvaient au mouvement, la crise économique et l’idéal démocratique
interpellant tant le paysan, l’artisan que le bourgeois. Des politiciens influents, tels que le
gouverneur Steven T. Mason et même le vice-président Richard M. Johnson, se
trouvaient même dans leurs rangs. La
promesse de 160 acres de terre, d’un cachet de 20$ au départ, plus 10$
mensuellement, attire aussi plusieurs jeunes américains, surtout ouvriers et
paysans (GUILLET, 1963 : 133). On
s’engage alors pour l’indépendance du Canada, le suffrage universel masculin et
un système public d’instruction (CAZZANIGA, 2009, 13). Outre le désir d’un Canada républicain et de
gains matériels, la majorité américaine des Hunters y
voyaient la possibilité d’agrandir le territoire américain et éjecter la
monarchie britannique d’Amérique. Pour
leur part, peu de Canadiens prirent part à l’organisation; la masse de
réformistes avait beau détester les Tories, peu voulaient sacrifier leur vie
pour ce qui ressemble à une invasion mal planifiée (GUILLET, 1963 : 179-180,
186).
Sur le modèle maçonnique et des Frères
chasseurs bas-canadien, les membres des Hunter’s Lodges se retrouvent sous
quatre rangs : un initié débutait Snowshoe (soldat) et,
apprenant des signes et mots de passe, s’élevait de rang en passant par
Beaver (officier), Master Hunter
(officier de terrain) et Patriot Hunter (officier
supérieur). Le rite initiatique
consistait à réciter le serment à genou, les yeux bandés avec des couteaux sous
la gorge. La trahison pouvait mener de
l’incendie de sa maison jusqu’à la mort.
De plus, ses dirigeants avait tendance à déjà appartenir à la
franc-maçonnerie, déjà familiers avec les rites secrets et ayant déjà un bon
réseau de contacts.
Le docteur Charles Duncombe est un
exemple typique de leader Hunter. Premier Maître Maçon de la loge de Mount
Moriah à Westminster en 1820 et en 1836, il mit même sur pieds une Grande Loge
canadienne, indépendante de la britannique, et en devint le Grand Maître
(ROBERTSON, 1899 : 390–410). Il fit
aussi partie de l’Equal Rights PartY qui mettait de l’avant
un système de banque libre. Réformiste
modéré, frustré par le veto du Family Compact sur son
rapport sur l’éducation, puis par Sir Bond Head, qui accordait des terres et
des privilèges en échange de votes lors des élections de 1836, Duncombe prit
les armes pour la cause soutenue par Mackenzie (KINCHEN, 1956 : 35–38).
De même, Donald McLeod est un ancien
sergent de l’armée britannique lors de la guerre de 1812, ayant aussi combattu
Napoléon en Europe. Suite au soulèvement
de Toronto, des émeutiers loyaux saccagèrent son imprimerie. Mécontent, l’officier se réfugie à Buffalo où
il rejoint Mackenzie et devient co-fondateur de la Hunters’
Lodge.
Du 16 au 22 septembre 1838, environ 160
membres participent au congrès patriote à Cleveland (McLAUGHLIN, 2013 :
85). On y élit les chefs et on jette les
bases de la Republican Bank of Canada, doté d’un fonds
commun de 7 500 000$ pour soutenir l’effort de guerre (CAZZANIGA, 2009 :
13). Abram D. Smith, fervent membre du
Equal Rights PartY, membre du conseil de ville et juge de
paix de Cleveland, fut élu président provisoire du gouvernement. Advenant une victoire, il serait sans doute
devenu un leader influent, davantage que Mackenzie, critiqué pour son peu de
soutien à la lutte armée. Le colonel
Nathan Williams fut élu à titre de vice-président, le juge John Grant Jr comme
Secrétaire du Trésor et Président de la Republican Bank of
Canada, Donald McLeod comme Secrétaire de Guerre et l’avocat Lucius
V. Bierce comme Commandant en chef de l’armée de l’Ouest. L’ancien capitaine du
Caroline, Gilman Appleby, et le «Pirate»
Bill Johnston furent respectivement nommés Commodores de la Marine Patriote sur
le Lac Érié et sur le Lac Ontario. On
élabora un billet de banque portant le visage des martyrs S. Lount, P. Matthews
et J. Moreau et arborant la devise «Liberty or death». De plus, le
Bald Eagle devint le journal de l’organisation,
publié à Cleveland par Samuel Underhill.
Les communications s’organisent grâce à une centaine d’hommes, couvrant
chacun une distance de dix milles par jour, se relayant le message (KEILTY,
1974 : 214). On rapporte même qu’ils
communiquaient par messages cryptés dans des journaux tel que le
Buffalonian (ALEXANDER, 1938 : 67–70).
Depuis Cleveland, on commença à planifier
des attaques coordonnées avec le Bas-Canada pour dérouter et diviser les forces
britanniques. Une autre partie du plan
consistait à voter pour leurs membres aux élections au Congrès et dans chaque
État (GUILLET, 1963 : 185). Sans
informer les autres loges, les leaders de l’État de New-York passent à
l’action, révélant le manque de coordination
et de communications. John W. Birge
était convaincu que les milices canadiennes fuiraient devant ses hommes et
allaient même joindre à ses rangs lors de l’attaquant sur Prescott et Fort
Wellington, le 12 novembre 1838. Appuyé
par la Royal Navy, la US Navy et des soldats de l’armée américaine, Colborne
envoya la milice haut-canadienne et des réguliers de l’armée britannique contre
les rebelles. Après 5 jours de défense
désespérée, réfugiés dans un moulin (d’où le nom de battle of
the Windmill), les Hunters
furent massacrés ou capturés, puis amenés à Kingston pour leur procès. Plusieurs furent déportés en Australie ou
exécutés. Parmi eux, le Colonel Nils
Szoltevcky Von Schoultz, un vétéran de l’insurrection polonaise de 1830, qui
avait recruté pas moins de 500 polonais pour l’opération (KEILTY, 1974,
218). D’autres
Hunters attaquèrent aussi la frontière près de Windsor sous
les ordres de Bierce, mais ils échouent face à la milice canadienne. Sur les 43 prisonniers, 6 sont sommairement
exécutés, 2 pardonnés, 1 réussit à s’échapper, 18 sont déportés à la terre de
Van Diemen’s (Tasmanie) et 16 déportés à Lewiston (GUILLET, 1963 : 150). Au printemps 1839, McLeod prétendait encore
avoir 3250 hommes près à servir en plus d’avoir noué une alliance avec des
tribus amérindiennes. Le manque d’argent
et la diminution de l’enthousiasme des troupes met cependant fin au mouvement
(GUILLET, 1963 : 187).
La Hunters’ Lodge ne
posa pas de problèmes majeurs à l’armée britannique, mais risquaient à tout
moment de compromettre l’intégrité de la frontière et de mener à une guerre
avec les États-Unis (FLINT, 1971 : 169).
Le 21 novembre 1838, le Président américain Van Buren agit contre ces
brèches en annonçant que les Américains qui pénétraient au Canada, en violation
avec la loi de neutralité américaine, n’auront plus droit à la protection une
fois de retour au pays (VAN BUREN, 1838).
À ce point, l’opinion publique aussi avait changée. On préférait que la population à la frontière
empêche l’invasion et laisse plutôt les Canadiens choisir gouvernement qu’ils
voudront (GUILLET, 1963 : 179-180, 186).
La Hunters’ Lodge sera ainsi peu à peu démantelée.
La Hunters’ Lodge
était une organisation complexe qui manquait de coordination et de
communication. Les agitateurs et
l’approvisionnement firent leur travail. Ce sont principalement les dirigeants
militaires qui faillirent par leur inexpérience et leur inconsistance. Malgré leurs motivations très diverses, la
majorité des membres étaient Américains et avaient authentiquement l’impression
d’aider la cause canadienne. La
Hunters’ Lodge contribua à sa manière à transformer
l’histoire du Canada en contribuant à l’Acte d’Union qui promettait de
renforcer et de centraliser le commandement civil et militaire de la colonie
canadienne (PARKS : 35). De même,
l’échec du radicalisme ouvrait également la voie aux réformistes modérés autour
de Robert Baldwin.
Philippe Vaillancourt
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