Beauharnois, à la marina, près des rues Richardson et Saint-Laurent.
Quai
Quai de Beauharnois
"On rapportait qu'un vapeur, le "Henry Brougham", rempli de soldats venant de Glengarry, était en route vers Beauharnois afin de venir assurer la protection des Loyalistes de la seigneurie de Beauharnois. Les Patriotes de Beauharnois décidèrent de s'emparer du vapeur et de ses occupants. On ne trouva aucun soldat parmi tous ces gens et l'on s'aperçut que la rumeur était fausse. On fit descendre tous les passagers qu'on ajouta aux autres Loyalistes déjà prisonniers. Après quoi on décida de couler le vapeur."
Beauharnois, compagnie Domtar, route 132. Moulin
Ancien moulin à farine du seigneur Ellice
"Quelques jours après la victoire des Patriotes de Beauharnois, on apprit la nouvelle qu'une armée du gouvernement composée de 1,200 hommes, venant de Glengarry, était en route vers Beauharnois. La résistance ne fut pas de longue durée et l'Insurrection de 1838 échoua tout comme avait échoué celle de 1837. Les Loyalistes s'emparèrent de plusieurs Patriotes du village et les gardèrent prisonniers dans le moulin à farine du seigneur Ellice. Les Loyalistes mirent le feu dans le village et pillèrent plusieurs maisons. Après quelques jours, soit le 1er décembre, les Patriotes furent transférés à la prison de Montréal où ils furent jugés et condamnés."
Édifice de quatre étages et demi situé sur le site de la compagnie Domtar à Beauharnois. La partie en pierre des champs fut construite en 1837 par le seigneur Edward Ellice comme moulin à farine. En 1888, le moulin seigneurial fut incendié, et recontruit en 1890, en y ajoutant deux étages en briques.
Beauharnois - bâtiment
Hôtel de François-Xavier Prévost
Propriété de François-Xavier Prévost, marchand et hôtelier, exilé en Australie pour son implication dans le soulèvement des Frères chasseurs. L'hôtel pu jouer en certain rôle durant le soulèvement de 1838 comme nous le rappelle François-Xavier Prieur dans son Journal : «c'était une scène lamentable et qui faisait de la peine à voir». Personne ne résista et les soixante occupants furent faits prisonniers. On retrouve entre autres à bord John Grant, un important fermier, commerçant et lieutenant des volontaires loyaux de Lachine. Il possédait un hôtel à Saint-Henri et une demeure à Lachine. Ses deux propriétés avaient été mises au service des Écossais. Plusieurs familles écossaises se rendaient chez lui en arrivant au Canada. De plus, le courrier en provenance de l'Écosse transitait chez lui. Comme tous les autres voyageurs, malgré sa notoriété, il fut fait prisonnier et amené soit au presbytère du village, soit à l'hôtel Prévost.
L'église Saint-Edwards
(72, rue Saint--Georges) Au printemps de 1834, on commença les travaux de construction de cette église presbytérienne. Le seigneur Ellice avait absorbé tous les frais de construction de cet édifice dont on disait que c'était "la plus belle église protestante de la province en dehors de Montréal". Elle fut ouverte au culte en 1835. Lorsque le seigneur Ellice vendit sa seigneurie, il fit don de cette église à la communauté presbytérienne de Beauharnois.
Rue Toussaint Rochon
En hommage au Patriote Toussaint Rochon, un des commandants de l'insurrection de Beauharnois. Condamné à être pendu, il fut cependant exilé en Australie. À son retour au Canada, il fut conseiller municipal et dernier maire du village de Beauharnois.
Saint-Timothée, rang Sainte-Marie (maison adjacente à la croix de chemin)
Maison
Maison du Patriote Louis Julien
À Salaberry-de-ValleyfieldMaison qu'habitait Louis Julien lors de son arrestation. Condamné à mort, il fut grâcié par la reine Victoria et put réintégrer son foyer le 25 septembre 1839.
La maison Julien, construite en 1820 par Louis Julien, cultivateur. La maison sera habitée par la famille Julien jusque vers le début du 20e siècle. Elle sera alors achetée par la famille Deschamps. De nombreux autres propriétaires s'y succéderont jusqu'en 1984, alors que Monique Fournier et Jean-Luc Génier l'achètent et la restaurent.
Maison de pierre