Montréal, 82 rue Sherbrooke ouest - Maison
Maison Ludger-Duvernay
Maison abritant le siège social de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal nommée Maison Ludger-Duvernay en mémoire du fondateur de la Société.
Édifice victorien construit en 1874. Ayant connu différents propriétaires, le Club de Réforme du Parti du Parti libéral en fait l'acquisition en 1914 et l'occupe jusqu'en 1972. La Société l'acquiert en 1973. D'importants travaux de restauration sont effectués en 1986.
1238-1246 rue Saint-Denis (Le Franco-américain)

Tête de Louis-Joseph Papineau
Le Franco-américain est une maison de rapport érigée en 1879 pour l’architecte Napoléon Bourassa. Des sculptures attribuées à Louis-Philippe Hébert, dont un buste de Louis-Joseph Papineau, surplombent l’entrée, alors que les lettres B et P sont sculptées dans les faux frontons. Rappelons que Napoléon Bourassa était le gendre du grand Papineau, époux de sa fille Azélie. Leur fils, le célèbre Henri Bourrassa, passera une grande partie de sa jeunesse dans ce bâtiment de la rue Saint-Denis.
Montréal, à l'angle des rues Sherbrooke et Parc Lafontaine - Parc avec plaque
Parc Lafontaine
Le parc Lafontaine a été baptisé de ce nom par les autorités municipales, le 22 juin 1901. Il portait auparavant celui de Logan. Le parc Lafontaine a une superficie de tout près de cent acres. Une plaque commémorative y a été érigée.
Plaque commémorative apposée par la Commission des MONUMENTs Historiques du Québec. Au-dessus de l'inscription figure l'emblème et la devise du Québec "Je me souviens".
"PARC LAFONTAINE. AINSI NOMMÉ EN L'HONNEUR DE SIR LOUIS-HIPPOLYTE LAFONTAINE (1807-1864), PREMIER MINISTRE DU CANADA EN 1842 ET 1848, PERE DU GOUVERNEMENT RESPONSABLE ET DÉFENSEUR DE LA LANGUE FRANçAISE AU GOUVERNEMENT CANADIEN." C.M.H.Q.
1901
Maison avec plaque
Imprimerie de Ludger Duvernay
L'un des fondateurs du journal patriote LA MINERVE, Ludger Duvernay fut emprisonné plusieurs fois pour avoir dénoncé la conduite du gouvernement. Député patriote en 1837, il dut s'exiler à Burlington où il publia le PATRIOTE CANADIEN. Il fut également le fondateur de la Société Saint-Jean-Baptiste.
Plaque commémorative apposée par la Commission des MONUMENTs Historiques du Québec. Au-dessus de l'inscription figure l'emblème et la devise du Québec "Je me souviens".
"LUDGER DUVERNAY, FONDATEUR DE LA SOCIÉTÉ SAINT-JEAN-BAPTISTE-1834-AVAIT ICI SON ATELIER D'IMPRIMERIE. LUDGER DUVERNAY, FOUNDER OF SAINT-JEAN-BAPTISTE SOCIETY-1834-HAD HIS PRINTING PRESS HERE. " C.M.H.Q.
Montréal, 163 rue Saint-Paul est, dans le Vieux-Montréal - Maison classée - Maison La Minerve
Le journal LA MINERVE fut fondé le 9 novembre 1826 par Auguste-Norbert Morin qui le vendit quelques mois plus tard à Ludger Duvernay. Ce dernier fit de son journal un organe de combat en faveur de ses compatriotes canadiens-français et fut emprisonné plusieurs fois pour ses articles dénonçant la conduite du gouvernement canadien. Après sa participation aux événements de 1837, il dut s'exiler aux États-Unis en 1838. (En 1882, l'ÉVÉNEMENT écrivait que LA MINERVE fut "l'arme de combat de Papineau, l'instrument de pacification de LaFontaine et le bouclier de Cartier").
La maison actuelle a été construite vers 1800. Elle fut occupée par le journal LA MINERVE de 1830 à 1838 et fut classée MONUMENT historique en 1967.
1800 - restauré en 1966-1967
Montréal, 169 rue Saint-Paul est, dans le Vieux-Montréal - Maison classée
La Maison du Patriote
Il existe deux hypothèses sur l'origine du nom donné à cette maison. La première parce qu'elle aurait été la propriété du Patriote Denis-Benjamin Viger ou parce qu'elle avait une statue de bois représentant un Canadien vêtu du "capot" traditionel sur la façade.
Construite en 1814, la Maison du Patriote a été classée MONUMENT historique en 1965.
1814
restauré en 1966-1967
Montréal, 410 Place Jacques-Cartier, à l'angle de la rue Saint-Amable, dans le Vieux-Montréal
Maison classée
La Maison Viger
Édifice ayant probablement appartenu à Denis Viger (père) vers 1772. Un de ses fils, Denis-Benjamin, député de Montréal, fut un fervent Patriote et un chaud partisan de Louis-Joseph Papineau, son cousin. Fondateur de plusieurs journaux, il est condidéré comme le père de la presse canadienne.
Maison classée MONUMENT historique en 1966.
1772
Montréal, au 458 rue Notre-Dame est
Maison
La Maison George-Étienne Cartier
Né à Saint-Antoine-sur-Richelieu en 1814. Membre des "Fils de la Liberté", il prit le parti de Louis-Joseph Papineau pendant les événements de 1837-1838. Il fut élu premier ministre du Canada-Uni de 1857 à 1867 et devint l'un des Pères de la Confédération.
"Constitué de deux maisons mitoyennes habitées par les Cartier de 1848 à 1872 , ce site présente d'abord la vie et l'oeuvre de Cartier, puis propose la reconstitution d'un intérieur victorien typique des années 1860." Reconnu lieu historique national par le gouvernement canadien, la maison George-Étienne Cartier est ouverte au public pour des visites.
Gouvernement fédéral
Montréal, rue Sainte-Catherine, entre les rues Cartier et Dorion, non loin de l'avenue Papineau
Station de métro avec oeuvre commémorative
Murale
Station de métro Papineau
Station de métro nommée "à la mémoire de Joseph Papineau (1752-1841), notaire, arpenteur, homme politique et père de Louis-Joseph Papineau (1786-1871). Joseph Papineau, défenseur des droits du peuple et de la langue française, fut député de Montréal à deux reprises (1792-1804 et 1809-1814). Il était aussi seigneur de la Petite-Nation." Trois murales commémoratives en hommage aux Patriotes de 1837-1838 et à Louis-Joseph Papineau ont été installées à l'intérieur de la station Papineau.
"Trois murales d'émail cuit sur acier et hautes en couleur animent les scènes historiques des "Patriotes de 1837-1838", reconstituées par l'artiste Jean Cartier. Alors que les deux arches des quais recréent le climat trouble de l'insurrection, l'union des Six-Comtés, le portrait des combattants et quelques batailles, un panneau de la station est dédié à la mémoire de Louis-Joseph Papineau, chef de la rébellion. Mèche en bataille, le personnage domine la scène tout entière. Réalisée en Suède, cette murale a exigé deux années de laborieux travail. Murale de Jean Cartier, 14,2 mètres sur 1,7 mètre, 1966 Architectes : Bolduc et Venne Emplacements : niveau des quais et mur nord de la passerelle (direction Angrignon)."
1966
S.T.C.U.M.
Montréal, 440 rue Bonsecours, dans le Vieux-Montréal
Maison classée avec plaque
La Maison Papineau
"Joseph Papineau (1752-1841) fut notaire, arpenteur, homme politique et père de Louis-Joseph Papineau (1786-1871). Joseph Papineau, défenseur des droits du peuple et de la langue française, fut également député de Montréal à deux reprises (1792-1804 et 1809-1814). Il était aussi seigneur de la Petite-Nation." Élu à l'Assemblée du Bas-Canada en 1809, Louis-Joseph Papineau prend la tête du Parti Canadien, qui devient le Parti Patriote. Considéré comme l'un des principaux instigateurs des événements de 1837, il doit se réfugier aux États-Unis et en France jusqu'en 1845. De retour au Canada, il est élu député du Canada-Est de 1847 à 1854, après quoi il se consacre à sa seigneurie deMontebello
.
Construite en 1785, cette maison est vendue à Joseph Papineau en 1809. Son fils, Louis-Joseph Papineau en devient propriétaire en 1814. Ce dernier habite la maison de 1814 jusqu'à son exil aux États-Unis en novembre 1837, puis de 1848 à 1850 à son retour de France. Par la suite, il décide de s'installer à Montebello. La maison est finalement vendue par sa fille en 1919. Après avoir connu de nombreux usages et propriétaires, la maison Papineau est achetée et complètement restaurée en 1961 par M. Eric Mc Lean. En 1982, la maison est vendue à Parcs Canada. Monsieur Mc Lean peut cependant y résider jusqu'à sa mort. Elle deviendra ensuite un centre d'interprétation historique. Cette maison a été classée MONUMENT historique en 1965 et la Commission des MONUMENTs Historiques du Québec y a apposé une plaque commémorative.
"Joseph Papineau (1750-1841) notaire et député, habitait cette maison. Son fils Louis-Joseph Papineau (1785-1871), avocat, homme d'état, et chef de l'insurrection de 1837, y vécut également ainsi que ses descendants." C.M.H.Q.
1785
Parcs Canada
Restauré en 1961.
Montréal, gare Windsor, à l'angle sud-est des rues Peel et Lagauchetière
Oeuvre commémorative
Plaque
Site de la fondation de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal
Ludger Duvernay souhaitait créer une fête nationale annuelle à l'intention des Canadiens-français et ceci afin de raviver leur patriotisme et pour appuyer eurs revendications. Pour ce faire, il organisa un grand banquet le 24 juin 1834 dans les jardins de l'avocat John de Belestre-Mc Donnell, un de ses amis, qui habitait à l'endroit où la gare Windsor fut construite. C'est ainsi que fut inaugurée la Société Saint-Jean-Baptiste.
Plaque apposée à l'extérieur de la gare Windsor.
"JE ME SOUVIENS". SITE DU JARDIN DE JOHN DE BELESTRE-MC DONNELL OU LA SOCIÉTÉ SAINT-JEAN-BAPTISTE FUT FONDÉE PAR LUDGER DUVERNAY LE 24 JUIN 1834. HOMMAGE DE VICTOR MORIN , ANCIEN PRÉSIDENT GÉNÉRAL, 24 JUIN 1926.
1926
Montréal, à l'Ile Sainte-Hélène
Fort
Fort de l'Ile Sainte-Hélène
"Le vieux fort fut construit en 1822, dans l'Ile Sainte-Hélène, comme arsenal fortifié." Il servit également de prison militaire après les événements de 1837. On y retrouve maintenant le musée David M. Stewart.
1822
DIV 001
Montréal, rue notre-Dame est, à l'angle de l'avenue de Lorimier
Oeuvre commémorative avec inscription
MONUMENT avec inscription
Le MONUMENT aux Patriotes
MONUMENT commémorant les douze Patriotes pendus, Chevalier de Lorimier, L.-J. Papineau et Wolfred Nelson.
Ce MONUMENT se compose d'un piedestal de forme triangulaire en granit gris surmonté d'une sculpture de bronze symbolisant la Liberté aux ailes brisées. Sur chacune des trois faces du piedestal, un médaillon de bronze sculpté représente les Patriotes De Lorimier, Papineau, et Nelson. Des inscriptions sont également gravés sur chacune des faces du socle. Oeuvre d'Alfred Laliberté (1878-1953), le MONUMENT aux Patriotes réalisé par souscription publique, fut dévoilé le 24 juin 1926. Une description plus détaillée de la statue et des médaillons figure au dossier. Le MONUMENT est situé devant le siège social de la Société des alcools du Québec, site de l'ancienne prison du Pied-du-Courant.
1er face : "Aux Patriotes de 1837-1838. Vaincus dans la lutte, ils ont triomphé dans l'histoire. Le sacrifice-Chevalier de Lorimier." 2e face : " A l'héroïque mémoire de Cardinal Joseph Narcisse, Duquette Joseph, Decoigne Pierre-Théophile, Hamelin François-Xavier, Robert Joseph-Jacques, Daunais Amable morts ici sur l'échafaud dans l'hiver de 1838-1839 pour la liberté de leur pays. La lutte parlementaire Louis-Joseph Papineau." 3e face : " "A l'héroïque mémoire de Sanguinet Ambroise, Sanguinet Charles, de Lorimier Chevalier, Narbonne Pierre-Rémi, Nicolas François, Hinderlang Charles morts ici sur l'échafaud dans l'hiver de 1838-1839 pour la liberté de leur pays. La lutte armée-Wolfred Nelson."
1926
Ville de Montréal - Restauré en 1990 - Montréal, 901 et 905, rue de Lorimier au coin de Notre-Dame est - Site historique classé
Prison des Patriotes et Maison du Gouverneur
La prison des Patriotes du prison du Pied-du-Courant est ouverte en 1836 et servira de prison commune et de centre de détention régional jusqu'en 1912. Suite aux événements de 1837, environ 500 Patriotes sont détenus dans la nouvelle prison du Pied-du-Courant. La plupart sont relâchés après la proclamation d'amnistie de Lord Durham. "Après la défaite des Patriotes en 1838, 800 d'entre eux sont emprisonnés à Montréal. Sur 108 prisonniers conduits devant la cour martiale, 99 sont condamnés à mort, et 12 sont éxécutés sur l'échafaud érigé devant la porte d'entrée de la prison, les autres ayant obtenu une commutation de peine".
Classée site historique en 1978, la prison du Pied-du-Courant abrite aujourd'hui le siège social de la Société des alcools du Québec qui s'y est installé en 1921. Construite en 1895 pour servir de résidence au gouverneur de la prison, Charles-Amédée Vallée, la Maison du Gouverneur, au coin sud-est du site, représente pour l'opinion publique l'image connue de la prison des Patriotes. La Société des Alcools du Québec compte y ouvrir un musée en 1995. Il est à noter que de 1987 à 1992, la Société des alcools du Québec a rénové et restauré le bâtiment principal, l'ancienne prison et la Maison du Gouverneur dans le cadre d'un programme de l'environnement architectural.
1836
Gouvernement du Gouvernement du Gouvernement du Gouvernement du Restauré de 1987 à 1992
Montréal, côté sud de l'entrée ouest de l'hôtel de ville, rue Notre-Dame est
Oeuvre commémorative
Plaque
Plaque à la mémoire de Jacques Viger
Né en 1787, Jacques Viger fut le premier maire de Montréal en 1833. Rédacteur au "Canadien" de Québec et capitaine des "Voltigeurs canadiens," il fut également inspecteur de la voie, archiviste et archéologue. Il fut réélu maire jusqu'en 1835 inclusivement. Il appuya le parti des Patriotes.
Plaque rectangulaire portant une fleur de lys à chaque coin avec au centre un médaillon en relief à l'effigie de Jacques Viger. Le médaillon est entouré de chaque côté de feuillage en relief.
"JACQUES VIGER PREMIER MAIRE DE MONTRÉAL, AUTEUR DE LA DEVISE "CONDORDIA SALUS", INAUGURAIT IL Y A CENT ANS AUJOURD'HUI LE RÉGIME MUNICIPAL DE CETTE VILLE. FERNAND RINFRET, MAIRE, 5 JUIN 1933. JACQUES VIGER, FIRST MAYOR OF MONTRÉAL, DESIGNER OF ITS COAT OF ARMS AND AUTHOR OF ITS MOTTO "CONCORDIA SALUS", INAUGURATED A HUNDRED YEARS AGO TO-DAY THE MUNICIPAL SYSTEM OF THIS CITY. FERNAND RINFRET, MAYOR, JUNE 5TH 1933."

Photo : Gabriel Ayotte
Montréal, à l'angle nord-ouest des rues Saint-Jacques et Saint-Laurent
Maison avec plaque
La maison de Wolfred Nelson
Wolfred Nelson fut un ardent partisan de Louis-Joseph Papineau et les Patriotes lui doivent la victoire de Saint-Denis. En 1838, il sera exilé aux Bermudes en échange de la remise en liberté des nombreux prisonniers patriotes.
La plaque porte deux inscriptions. Une première en relation avec Mgr. Joseph-Octave Plessis, la deuxième commémorant l'endroit où vécut Wolfred Nelson avec son épouse.
"MGR. JOSEPH-OCTAVE PLESSIS, NÉ EN 1763, MORT EN 1825, PREMIER ARCHEVEQUE DE QUÉBEC, CONSEILLER LÉGISLATIF, UNE DE NOS GLOIRES NATIONALES, HABITA DANS SA JEUNESSE LA MAISON DE SON PERE SISE EN CET ENDROIT. LE GRAND PATRIOTE WOLFRED NELSON, NÉ EN 1791, MORT EN 1863, PREMIER MAIRE DE MONTRÉAL ÉLU PAR LE SUFFRAGE POPULAIRE, VÉCUT ICI AVEC SON ÉPOUSE, JOSEPHE-CHARLOTTE DE NOYELLE DE FLEURIMONT, DE NOBLESSE CANADIENNE."
Montréal, au Square Viger, à l'angle sud-ouest des rues Saint-Denis et Saint-Antoine
Oeuvre commémorative avec inscription & plaque
MONUMENT avec inscription & plaque
La statue de Jean-Olivier Chénier
Jean-Olivier Chénier est à la tête des Patriotes qui combattent les troupes britanniques et les volontaires à Saint-Eustache. Il meurt au cours des combats.
Statue en pied, grandeur nature, représentant Chénier "au moment où il commandait ses soldats improvisés. De sa main gauche il tient un fusil, tandis que de son bras droit, tendu en avant, il indique l'ennemi. Cette statue est en bronze repoussé. Le MONUMENT a un peu plus de vingt pieds de hauteur, statue comprise. La statue a six pieds et demi de haut. Le MONUMENT se compose de cinq blocs de granit gris, à l'exception de celui où est l'inscription (1837-1895 Chénier) qui est, celui-là, de couleur rose. La statue fut commandée chez W.H. Mullins, de Salem (Ohio), et le modèle en fut fait par le sculpteur Peltzer. M. Joseph Brunet, de la Côte-des-Neiges, fut chargé du dessin et de la taille du piédestal."
Le piédestal porte l'inscription suivante : "1837-1895 Chénier" "Dans l'intérieur du MONUMENT, une plaque de plomb, sur laquelle sont inscrits les noms des membres du comité et de ses souscripteurs, a été déposée. La voici: MONUMENT CHÉNIER, MONTRÉAL, 24 AVRIL 1895, JOUR DE L'INAUGURATION. CE MONUMENT A ÉTÉ ÉRIGÉ À LA MÉMOIRE DU DOCTEUR JEAN-OLIVIER CHÉNIER, MORT AU CHAMP D'HONNEUR, À SAINT-EUSTACHE, LE 14 DÉCEMBRE 1837. QUELQUES PATRIOTES DÉVOUÉS SE SONT CONSTITUÉS EN COMITÉ, EN NOVEMBRE 1893, POUR ÉLEVER CETTE STATUE."
1895
Montréal, au parc du Mont-Royal - Oeuvre commémorative avec inscription - MONUMENT avec inscription
Le MONUMENT à Sir George-Étienne Cartier
"Agé de vingt-trois ans, à peine, G.-E. Cartier prit une part active à la rébellion de 1837 lors de la bataille de Saint-Denis. Élu député en 1848, chef du parti conservateur pendant 20 ans, Premier ministre avec MacDonald en 1857, il est l'un des Pères de la Confédération."

"Par sa hauteur (cent pieds), ce momument est le plus imposant de Montréal. Il fut érigé à l'occasion du 100e anniversaire de la naissance de G.-E. Cartier (1814-1873), que la Grande Guerre empêcha de célébrer avant 1919. Le personnage central est accompagné de figures qui représentent les différentes provinces de la Confédération, La Législation, l'Éducation et, au sommet, la Renommée. Le sculpteur du MONUMENT Cartier, M. G.-W. Hill, canadien de naissance, a étudié à l'Académie des Beaux-Arts et à l'École Julien, à Paris." Coût du MONUMENT : 100,000. $ Par souscription publique. Le MONUMENT et les statues portent de nombreuses inscriptions. Se référer au dossier pour de plus amples détails.
1919