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Gilles Laporte, c間ep du Vieux Montr閍l
En janvier 1834, les 92 R閟olutions constituent un point tournant dans
l抜d閛logie patriote, tandis que ses mots d抩rdre allaient abreuver le discours
patriote pour des ann閑s. Une fois parvenues en Grande-Bretagne, o elles
provoquent le rappel de Lord Aylmer et la cr閍tion de commission Gosford dont
les conclusions alimenteront leur tour les r閟olutions Russell en mars 1837 et
la crise qui s抏n suit, elles engagent en somme la logique infernale menant
aux r閎ellions de 1837-1838.[1] Aucun texte patriote n抋ura plus d抜nfluence,
ni ne sera autant diffus travers les organes patriotes jusqu抏n 1837. Le
texte est pourtant tr鑣 mal connu de nos jours et n抋 presque jamais 閠
reproduit depuis lors une exception pr阾, soit dans l抩uvrage de Th閛phile B閐ard publi en 1869. En attendant cette stup閒iante r閜udiation, les 92
R閟olutions sont bien ce monument id閛logique l抋une duquel il faut 関aluer le
discours patriote sur une question comme l抜d閑 d抜nd閜endance comme sur
quelconque sujet. Les autres textes patriotes sont souvent plus percutants et
mieux 閏rits mais n抩nt ni l抋ura, ni surtout ne connaissent une diffusion
閝uivalente celle des 92 R閟olutions ni non plus l抜mprimatur que Papineau et
son entourage leur ont conf閞.
Les 92 R閟olutions se situent dans la pure tradition des p閠itions humblement
soumises au Parlement britannique, un proc閐 politique que les r閒ormistes
canadiens ont appris ma顃riser depuis 1791. Elles trouvent leur origine dans
la crise politique de 1828, tandis que la Grande-Bretagne avait du rappeler
l抜mpopulaire gouverneur Dalhousie et commander un rapport sur les dol閍nces des
d閜ut閟 canadiens. L抏ntourage de Papineau en tire donc pr閠exte au tournant de
1834 pour marquer son impatience puisque les recommandations du comit de la
Chambre des Communes n抩nt 閠 suivies d抋ucun r閟ultat efficace et de nature
produire l抏ffet d閟ir. (r閟. 8)[2] Plus g閚閞alement, la crise humanitaire
du chol閞a en 1832, la tragique 閘ection dans le quartier-ouest o trois
partisans patriotes trouvent la mort sous les balles de l抋rm閑 et la nomination
au Conseil ex閏utif d抋dversaires de Papineau poussent tout autant le parti
d閜oser ses dol閍nces dans le cadre solennel de l抩uverture de la session.
R閐ig閟 rapidement au d閎ut de 1834, en cinq nuits cons閏utives chez Elz閍r
B閐ard, rue d扐uteuil Qu閎ec par un petit groupe autour de Louis-Joseph
Papineau et Augustin-Nobert Morin, les r閟olutions font finalement 50 pages et
sont fin pr阾es pour le d閎ut de la session. Le 14 f関rier, la Chambre se
transforme en comit pl閚ier afin de prendre en consid閞ation l掗tat de la
province , tandis que B閐ard, p鑢e putatif des 92 R閟olutions aux dires de
Papineau, entreprend leur lecture.[3 la fois cahier de dol閍nces et
manifeste politique, les 92 R閟olutions repr閟entent d抏mbl閑 la somme des
r閏riminations et des revendications accumul閑s par le parti canadien depuis le
d閎ut des luttes parlementaires. Difficile d抋cc鑣 et un tant soit peu
sentencieuses, elles sont moins destin閑s 閙ouvoir l掗lecteur bas-canadien
qu掄 alerter le gouvernement anglais sur le pi鑤re 閠at o se trouve la colonie
et, comme le r閟ume bien la 88i鑝e r閟olution, [匽 de travailler
l抋m閘ioration des lois et de la constitution de cette province, en la mani鑢e
demand閑 par le peuple ; la r閜aration pleine et enti鑢e des abus et griefs,
dont il a se plaindre, et ce que les lois et constitutions soient
administr閑s l抋venir d抲ne mani鑢e qui se concilie avec la justice, l抙onneur
de la couronne et du peuple anglais, et les libert閟, privil鑗es et droits des
habitants de cette province et de cette chambre qui les repr閟ente. Peu
importe si ces demandes requi鑢ent l抋brogation de l扐cte constitutionnel
puisque l'acte de 1791 ne fut qu'un essai de M. Pitt, et que malheureusement
cet essai a 閠 funeste. .[4]
Apr鑣 avoir rappel la fid閘it et l'attachement du peuple canadien la
Couronne britannique, en particulier lors des deux guerres contre les Am閞icains
en 1775 et 1812 (r閟. 1 8), on se lance dans une charge fond de train contre
le Conseil l間islatif, l'origine de tous les maux de la colonie (r閟. 9 40)
et on critique son mode de nomination, sa collusion avec l抏x閏utif et son
obstruction aux les projets de loi de l扐ssembl閑 (302 projets ayant 閠 bloqu閟
entre 1822 et 1834). Depuis le tournant des ann閑s 1830, la parti patriote avait
r閛rient son tir et d閘aiss la question des subsides pour s'attaquer celle
du Conseil l間islatif. On demande maintenant que ses membres soient 閘us par la
population et que les sujets de Sa Majest en Canada n抏ussent rien envier
aux Am閞icains. (r閟. 21). Aux r閟olutions 41 47 on demande des institutions
politiques conformes l'閠at social des Canadiens fran鏰is, le triomphe du
principe 閘ectif et rendre ses institutions extr阭ement populaires. (r閟.
42). On 関oque ensuite l'exemple de la R関olution am閞icaine (r閟. 48 50), on
d閚once la spoliation des droits des Canadiens fran鏰is (r閟. 51 55) et la loi
des tenures dont on demande le rappel (r閟. 56 62). Aux r閟olutions 64-74, on
r閕t鑢e le contr鬺e du budget par la Chambre d'assembl閑 et on d閚once
l'administration de la justice (r閟. 75 78). De 79 83 on demande pour la
Chambre les m阭es pouvoirs, privil鑗es et immunit閟 que ceux dont jouit le
parlement imp閞ial. La r閟olution 84 閚um鑢e une s閞ie de griefs particuliers
propos de la composition vicieuse et irresponsable du Conseil ex閏utif, des
honoraires exorbitants ill間alement exig閟 par divers services administratifs et
judiciaires du gouvernement, la partialit des juges et le cumul des places et
des emplois. En 85, l抋ttaque est particuli鑢ement dure contre le gouverneur
Aylmer, mis en accusation pour corruption. En 86 on sollicite l'appui des
ind閜endants des deux conseils. En 87 et 88, on exprime sa reconnaissance
Daniel O'Connell et Joseph Hume. En 89 on convient de former des comit閟 de
correspondance Qu閎ec et Montr閍l pour se tenir inform de l'関olution de la
situation et pour fournir en dossiers l抋gent de l扐ssembl閑 Londres. En 90 et
91, on prie d抋illeurs Denis-Benjamin Viger de demeurer en poste et, en 92, on
convient de biffer du Journal de l扐ssembl閑 le message inaugural du gouverneur.
Ult閞ieurement on ajoutera une 93i鑝e et 94i鑝e r閟olutions d閚on鏰nt le
monopole de la British Americain Land Company.[5]
Les appels les plus pressants ne consistent pas r閏lamer l抜nd閜endance
nationale mais bien en appeler la souverainet du parlement bas-canadien.
Ainsi, en 49, Les privil鑗es de cette Chambre ne doivent ni 阾re mis en
question, ni d閒inis par le secr閠aire colonial. En 79, que cette chambre,
comme repr閟entant le peuple de cette province, poss鑔e le droit, et a exerc de
fait dans cette province, quand l抩ccasion l抋 requis, les pouvoirs, privil鑗es
et immunit閟 r閏lam閟 et poss閐閟 par la Chambre des Communes du parlement, dans
le Royaume-Uni de la Grande-Bretagne et l扞rlande. Un parlement souverain
pourrait d抋illeurs bien mieux voir la bonne gestion de l捝tat bas-canadien,
comme le rappelle la r閟olution 58 : La l間islature provinciale aurait 閠
tout--fait comp閠ente passer des lois, pour permettre le rachat de ces
charges, d抲ne mani鑢e qui s抙armoni鈚 avec les int閞阾s de toutes les parties
[匽 et, le parlement du Royaume-Uni, bien moins port閑 de statuer d抲ne
mani鑢e 閝uitable sur un sujet aussi compliqu閑, n抋 pu avoir lieu que dans des
vues de sp閏ulation ill間ales, et de bouleversement dans les lois du pays .
L抜nd閜endance politique 閠ant la cl, les 92 R閟olutions posent les cadres
ad閝uats pour assurer la transition et pourvoir en attendant aux relations entre
la Grande-Bretagne et sa colonie. Que le parlement du Royaume-Uni conserve des
relations amicales avec cette province comme colonie, tant que durera notre
liaison, et comme alli閑, si la suite des temps amenait des relations
nouvelles. (r閟. 21) D抜ci l, la r閟olution 43 rappelle que La constitution
et le forme de gouvernement qui conviendrait le mieux cette colonie, ne
doivent se chercher uniquement dans les analogies que pr閟entent les
institutions de la Grande-Bretagne, dans un 閠at de soci閠 tout--fait
diff閞ent du n魌re ; qu抩n devrait plut魌 mettre profit l抩bservation des
effets qu抩nt produits les diff閞entes constitutions infiniment vari閑s, que les
rois et le parlement anglais ont donn閑s diff閞entes plantations et colonies
en Am閞ique.
L抋rgument ethnique est mainte fois r閏us et le conflit apparent entre
Anglophones et Francophones est en fait foment par les autorit閟 coloniales.
Ainsi la r閟olution 55 : Que les v渦x de la grande majorit de la classe des
sujets de Sa Majest d抩rigine britannique sont unis et communs avec ceux
d抩rigine fran鏰ise et parlant de la langue fran鏰ise. En revanche, le
parlement ne renie en aucun cas son engagement se porter la d閒ense de la
langue et de la culture fran鏰ises. Ainsi, la 52, Que la majorit des
habitants du pays n抏st nullement dispos閑 r閜udier aucun des avantages
qu抏lle tire de son origine et de sa descendance de la nation fran鏰ise, [匽 de
qui ce pays tient la plus partie de ses lois civiles et eccl閟iastiques, la
plupart de ses 閠ablissements d抏nseignement et de charit, et la religion, la
langue, les habitudes, les m渦rs et les usages de la grande majorit de ses
habitants.
Le d閎at
Une fois d閜os閑s, les r閟olutions d閏lenchent cinq jours de d閎ats
passionn閟 entre une majorit des d閜ut閟 fid鑜es Papineau et favorables aux
r閟olutions, et une minorit, g閚閞alement des anglophones li閟 l抜nt閞阾
marchand et r閡nis autour de John Neilson, qui rompt alors d閒initivement avec
Papineau, un Papineau qui ouvre d抋illeurs lui-m阭e le d閎at par un long
discours enflamm o il r閟ume les 関閚ements politiques des cinquante derni鑢es
ann閑s et d閒end les r閟olutions. Louis-Hyppolite LaFontaine, Sabrevois de
Bleury, George Vanfelson et Louis Bourdages embo顃ent le pas mais avec moins de
fougue.[6]
Les interventions des d閠racteurs sont plus int閞essantes. Tandis que
Papineau n抜nsiste que sur l掗lectivit du Conseil l間islatif car C'est sur
cette question que nous devons 阾re pr阾s d閏ider, tout bl鈓er ou tout
approuver, dire que tout est bien ou que tout est mal sans nous occuper ni
voir ce que pensent , ses adversaires, notamment Bartholomew Gugy, Andrew
Stuart et John Neilson consid鑢ent que la charge explosive r閟ide moins dans
l抲ne ou l抋utre des r閟olutions que dans leur impact d関astateur mises toutes
ensemble : une v閞itable d閏laration d抜nd閜endance laquelle aucun sujet de
Sa Majest ne saurait accorder son appui. 籟7] Pour la Quebec Gazette il s抋git
d une r関olution dans toute la force du terme que les auteurs des 92
R閟olutions demandent et fomentent . Pour le d閜ut Gugy, Ces r閟olutions,
qu'ils nous pr閟entent comme le fruit de tant de recherches, sont un chef
d'渦vre de d閙ence [匽 Une foule d'accusations vagues et hazard閑s, une
multitude d'expressions peu mesur閑s et injurieuses, l'exag閞ation dans les
sentimens, les erreurs dans les faits. 籟8]
Les adversaires sont aussi nombreux remarquer que le radicalisme des
r閟olutions contraste avec la qui閠ude qui r鑗ne alors dans la province. Ainsi,
pour le gouverneur Aylmer : Elles s掗loignent tellement de la mod閞ation et de
l抲rbanit si bien connues du caract鑢e canadien [匽 Lorsque vos 92 R閟olutions
ont 閠 adopt閑s, tout le peuple, hors de cette enceinte, jouissait, dans ce
moment m阭e, de la tranquillit la plus profonde. Pour Gugy encore 匨ais
c'est une id閑 de distinction qui n'entre pas m阭e dans la t阾e des habitans de
nos [...] paisibles campagnes. C'est une id閑 de trouble et de dissension qui
n'est n閑 que dans cette Chambre [...] Ces flatteurs du peuple veulent lui faire
croire qu'il est malheureux quand il est heureux.籟9]
Les 92 R閟olutions sont adopt閑s en troisi鑝e lecture le 22 f関rier par 56
voix contre 23. En sa qualit d抩rateur, Papineau pr閜are ensuite une adresse
approuv閑 par la Chambre le 1er mars et jointe au texte des r閟olutions, aux
annexes, ainsi qu掄 une impressionnante p閠ition de 78 000 noms. Le tout est
confi Augustin-Norbert Morin, charg de porter le document l抋gent de
l扐ssembl閑 Londres, le fid鑜e Denis-Benjamin Viger, qui doit lui-m阭e voir
le d閜oser avec le plus de visibilit possible devant les deux chambres du
Parlement imp閞ial.[10] Le document sert ensuite de programme 閘ectoral aux
assembl閑s publiques qui commencent d鑣 le mois de mars et se concluent sur un
raz-de-mar閑 patriote aux 閘ections de novembre suivant alors que le parti fait
閘ire 78 d閜ut閟 sur une possibilit de 88.
Les historiens sont g閚閞alement s関鑢es envers les 92 R閟olutions et ne leur
trouvent gu鑢e de m閞ites. Pour Narcisse-Eutrope Dionne, le texte original des
92 R閟olutions est long et ennuyeux. La r閐action du document est n間lig閑 et
exige une relecture pour saisir le sens de chacune des r閟olutions. Chapais
ironise en disant que On les repr閟enta comme une sorte d捝vangile national,
et aux yeux du grand nombre elles devinrent la pierre de touche du vrai
patriotisme. Il estime que au milieu de propositions justes et de plaintes
l間itimes, il s'y trouvait des principes faux, des id閑s tr鑣 aventureuses, des
r閏lamations excessives. 籟11]
Fernand Ouellet reprend quant lui en gros l抋rgumentaire des adversaires
des r閟olutions pour qui 玔匽 il ne fait aucun doute que ce manifeste
nationaliste pouvait 阾re per鐄 par les radicaux, les catholiques et les
lib閞aux anglophones comme un manifeste r関olutionnaire, les menaces de
s閏ession y sont moins significatives que l抏xtraordinaire concentration de la
critique politique sur le Conseil l間islatif. 籟12]
Sur la question de l抜nd閜endance les historiens sont soit muets, soit peu
impressionn閟. Pour Daniel Latouche, 玪es 92 r閟olutions ne constituent pas la
grande charte de l'ind閜endance du Qu閎ec, comme se pla顃 la d閏rire la
mythologie populaire.籟13] Michel Brunet est peine plus tendre en mentionnant
que m阭e si elle est bien pr閟ente, l抜d閑 d抜nd閜endance demeure vell閕taire.
[匽, ce texte surcharg, v閞itable manifeste nationaliste et d閙ocratique sans
阾re proprement parler r関olutionnaire malgr les menaces de s閏ession,
additionne les griefs contre le r間ime dont il r閏lame la transformation. 籟14]
On est cependant g閚閞alement d抋ccord sur le fait que les 92 R閟olutions
marquent bien la fin des r閒閞ences la tradition britanniques chez les
Patriotes et la mont閑 d抲ne rh閠orique r閜ublicaine et am閞icaine. Pour
Louis-Georges Harvey, Avec les 92 R閟olutions, le recours exclusif au mod鑜e
閠asunien dans le discours politique du mouvement patriote ne fait plus de
doute. 籟15]
Les 92 R閟olutions ont bien b閚閒ici d抲ne visibilit et d抲n impact
extraordinaire dans le contexte de leur sortie; un impact difficile imaginer
tant le texte est aujourd抙ui tomb dans l抩ubli. Elles auront notamment 閏hou
s抜nscrire dans la g閚閍logie de ces grands documents inspirateurs de la
pens閑 nationaliste moderne et de l抜d閑 d抜nd閜endance. En ce sens, des
t閙oignages plus modestes, n閟 pourtant dans l抜ndiff閞ence leur 閜oque, tels
la D閏laration d抜nd閜endance ou le Testament politique, arrivent beaucoup mieux
rejoindre nos sensibilit閟 contemporaines et trouvent plus commod閙ent place
dans la gen鑣e de l抜d閑 d抜nd閜endance du Qu閎ec.
[1] Sur le d閎at aux Communes propos des 92 R閟olutions, l掗change entre le
d閜ut de Bath, John Arthur Roebuck et le secr閠aire aux colonies, Lord Stanley.
Hansard, 3, tome 22 :767-817. Voir aussi le classique de Helen
Taft-Manning, The Revolt of French Canada, 1800-1835, Toronto, McMillan,
1962.
[2] Toutes les citations des r閟olutions sont tir閑s de l抩uvrage de
Pierre-Th閛phile B閐ard, Histoire de cinquante ans (1791-1841) : annales
parlementaires et politiques du Bas-Canada depuis la Constitution jusqu掄
l扷nion, Qu閎ec : des presses vapeur de L間er Brousseau, 1869. xvi, : 349-377.
[3] Yvan Lamonde, Histoire sociale des id閑s au Qu閎ec (1760-1896). Volume
1. Montr閍l, Fides, 2000 : 238; Thomas Chapais, Cours d抙istoire du Canada, tome
IV, 1833-1841, Qu閎ec, Garneau, 1972 : 17 ; Louis-Joseph Papineau, Lettres
Julie, texte 閠abli et annot par Georges Aubin et Ren閑 Blanchet, Septentrion,
2000 : 301 ; Robert Rumilly, Papineau et son temps. Montr閍l, Fides, 1977, tome
I : 422.
[4] Le Canadien, 21 f関rier 1834
[5] Auguste B閏hard, "L'honorable A.-N. Morin, Qu閎ec, Imprimerie de "la
V閞it", 1885: 56-59; Pierre-Th閛phile B閐ard, Histoire de cinquante ans
(1791-1841), Qu閎ec, 1869: 336; Thomas CHAPAIS, Cours d'histoire du Canada, Tome
4 (1833-1841), Trois-Rivi鑢es, Bor閍l, 1972: 17-39; Narcisse-Eutrope Dionne, Les
trois com閐ies du statu quo, Qu閎ec, Laflamme et Proulx, 1909: 10-19; G閞ard
Filteau, Histoire des Patriotes, Montr閍l, L扐urore, 1979: 119-177; Jacques Lacoursi鑢e,
Histoire populaire du Qu閎ec. De 1791 1841, Qu閎ec, Septentrion,
1996: 279-289; Jean-Marc Paradis, "Morin, Augustin-Norbert", DBC, vol. IX,
Qu閎ec, PUL, 1977: 629-630.
[6] Narcisse-Eutrope Dionne,1834 : 19; Thomas Chapais, 1972: 30.
[7] Le Canadien, 26 f関rier 1834; Lamonde, 2000 : 125.
[8] Quebec Gazette, 27 f関rier 1834; Le Canadien, 3 mars 1834
[9] Le Canadien, 26 f関rier 1834
[10] Lacoursi鑢e, 1996 : 287; B閏hard, 1885 : 59; Paradis, 1977 : 627.
[11] Chapais,1933: 25 ; Dionne, 1834: 11.
[12] Fernand Ouellet, Le Bas-Canada 1791-1840 : Changements structuraux et
crise, Ottawa, Presses de l扷niversit d扥ttawa, 1976 : 357.
[13] Daniel Latouche, Le manuel de la parole, Montr閍l, Bor閍l, tome I,
1977 : 67.
[14] Michel Brunet et al., Histoire du Canada par les textes. Tome 1.
Montr閍l, Fides. 1962 : 234.
[15] Louis-Georges Harvey, Le printemps de l'Am閞ique fran鏰ise. Am閞icanit,
anticolonialisme et r閜ublicanisme dans le discours politique qu閎閏ois,
18051837, Montr閍l, Bor閍l, 2005 : 172.