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Les patriotes entretiennent un rapport ambig avec l'id閑 d'ind閜endance du Bas-Canada. En fait leurs priorit閟 jusqu'en 1838 sont ailleurs : d'abord lutter pour un gouvernement libre et d閙ocratique reconnaissant les droits de la majorit.
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Gilles Laporte, c間ep du Vieux Montr閍l
La gen鑣e du nationalisme qu閎閏ois moderne est intimement li閑 au mouvement
patriote, qui, d鑣 le d閜art, a affirm son caract鑢e lib閞al, progressiste et
r閜ublicain. Premier mouvement politique organis de l抙istoire canadienne,
initiateur du principe de responsabilit minist閞ielle, pourfendeur de la
corruption mais vaillant d閒enseur de la libert de presse, du principe 閘ectif
ou de la justice sociale, le mouvement patriote n抏st cependant pas connu comme
ayant pr鬾 l抜nd閜endance nationale, au point o Maurice S間uin ne lui consacre
que quelques pages dans son Histoire de l抜d閑 d抜nd閜endance.[1] Aucune
manifestation du nationalisme qu閎閏ois ne s抋pparente pourtant plus sa
formulation moderne que celui incarn par le mouvement patriote de Louis-Joseph
Papineau. l抜nstar du n閛-nationaliste contemporain, il s抋git bien ici
d抋ffirmer une identit citoyenne par des voies politiques et d閙ocratiques,
exempte d抋ffiliation ethnique, o un 蓆at la颿 voit pr閟erver la culture et
la langue, notamment par le biais de l掗ducation et de l抜nt間ration des
immigrants.
un si鑓le et demi de distance, les textes issus de l抲n et l抋utre
mouvement traduisent cependant des contextes historiques diff閞ents, induisant
la mani鑢e par laquelle s抏st notamment exprim閑 l抜d閑 d抜nd閜endance. Les
autres articles r閡nis dans cet ouvrage rappelleront combien le souverainisme
moderne demeure tributaire de conditions historiques qui ne se retrouvent pas
r閡nies avant les ann閑s 1960 et parmi lesquelles un certain niveau de maturit
culturelle et politique, l抋ccession des Canadiens fran鏰is aux commandes de
閏onomie qu閎閏oise et la conviction d閟ormais acquise que l捝tat est partie
prenante de l掗panouissement de la collectivit nationale qu抜l repr閟ente. Des
for阾s de la Nouvelle-France la R関olution tranquille de telles conditions ne
se rencontrent pas si bien que l抜d閑 d抜nd閜endance demeure impr閏ise et
fugace. Parmi ces diff閞ences, la plus fondamentale porte sur la nature de
l抏ngagement politique et sur les motivations lutter pour l抜nd閜endance.
Disons le sans ambages, depuis les ann閑s 1960 c抏st surtout la conviction que
la communaut francophone du Qu閎ec constitue une collectivit menac閑 qui rend
n閏essaire l抋ccession la souverainet du seul 蓆at francophone d扐m閞ique. Or
une telle motivation n抏st pas m阭e pensable en 1837 tant, l掗chelle
occidentale, le principe de nationalit n抏st encore qu抏mbryonnaire. Bolivar,
O扖onnell, Papineau ou DeLorimier demeurent marqu閟 par le cosmopolitanisme des
Lumi鑢es et se portent d抋bord la d閒ense du peuple politiquement opprim et
non pas au secours d抲ne communaut nationale qu抜l vaut en soi la peine de
prot間er.[2] parcourir le corpus patriote, que ce soit les journaux, les
quelques essais politiques ou travers les innombrables morceaux oratoires qui
nous sont parvenus, il est d抋bord et avant tout question de d閒endre les droits
de la majorit contre les abus d抲ne minorit , au nom de la justice et
afin d抋ssurer l掗quit, nonobstant les consid閞ations de langue, de culture ou
d抜dentit. Les allusions l抙閞itage fran鏰is sont tout compte fait peu
nombreuses et il m閞ite surtout d掙tre prot間 titre de propri閠 sacr閑 du
peuple et doit par cons閝uent 阾re d閒endu avec ferveur par ses repr閟entants.
籟3] Si l抜d閑 d抜nd閜endance constitue la fin en soi des nationalistes
modernes, v閞itable rempart l抋cculturation, elle n抏st pour les Patriotes que
la cons閝uence logique et in閘uctable de la conqu阾e de droits d閙ocratiques.
Mis part la fameuse d閏laration d抜nd閜endance de f関rier 1838, proclam閑 dans
un contexte tr鑣 particulier afin de conforter les diverses client鑜es
susceptibles de se joindre la coalition autour de Nelson et C魌, l抜d閑 d抲n
Bas-Canada ind閜endant et libre de tout attache avec la Grande-Bretagne n抏st
pas l抩bjet de luttes enfi関r閑s, tant cette issue para顃 alors in関itable. Pour
Papineau et ses suivants, l抲rgence consiste d閠erminer les conditions
politiques et sociales qui pr閟ideront la naissance du nouvel 蓆at car Il
est certain qu'avant un temps bien 閘oign, toute l'Am閞ique doit 阾re
r閜ublicaine. Dans l'intervalle, un changement dans notre constitution, s'il en
faut, doit-il 阾re en vue de cette consid閞ation ? et est-il criminel de le
demander ? 籟4] L r閟ide le souci proprement patriote de r閒ormer
l抋dministration publique et de faire triompher le principe 閘ectif. L抋ccession
du Canada l抜nd閜endance 閠ant irr関ersible, la d閒ense d抲ne culture et d抲ne
langue fran鏰ise est somme toute accessoire, ne serait qu抏n tenant compte des
taux de natalit vertigineux que connait alors la population francophone. C抏st
plut魌 sur la d閒ense des droits politiques et juridiques que portent les
revendications car c抏st dans l抏xpression de sa citoyennet qu抏st alors
surtout menac閑 la population de la vall閑 du Saint-Laurent. Tandis que les
nationalistes modernes s抋ffairent voir na顃re un 蓆at permettant aux
francophones de poursuivre leur 閜anouissement, les Patriotes doivent d抋bord
faire reconna顃re des droits fondamentaux tels qu抲ne presse libre, une
administration publique honn阾e, des juges impartiaux et des ministres
responsables devant les 閘us. L抜d閑 d抜nd閜endance d閏oule tout naturellement
de la conqu阾e de tels droit politiques puisqu抲n 蓆at bas-canadienne redevable
devant sa population plut魌 que devant le bureau colonial se rentrouvrait de
facto souverain. Or, ce constat, chacun est d閖 en mesure de le faire,
commencer par Lord Durham qui voit bien dans son Rapport combien la
d閙ocratisation de la colonie pourrait bien accoucher d抲n 蓆at fran鏰is.[5] Le
plan patriote pour acc閐er l抜nd閜endance apparait en cons閝uence la fois
l間itime et humaniste puisque contingent la conqu阾e de droits fondamentaux
tels que la justice, la d閙ocratie et la libert d抏xpression.
Le corpus teneur ind閜endantiste
Des premiers 閐itoriaux du Canadien en 1806 la lumineuse D閏laration
d抜nd閜endance du Bas-Canada de 1838, le discours patriote 関olue vers une
synth鑣e toujours plus radicale, d閎ouchant sur l抜nsurrection, brutalement
r閜rim閑. Sur la trace des textes patriotes abordant l抜d閑 d抜nd閜endance, se
dresse vite la figure tut閘aire de Louis-Joseph Papineau qui, de son 閘ection
pour le Quartier-Ouest de Montr閍l en 1808 ses ultimes tentatives pour rallier
l抋ppui de la France et des 蓆ats-Unis en 1838-1839, assure la coh閟ion
id閛logique de tout le mouvement. Autant en chambre, o il s抜nstalle demeure
titre d orateur compter de 1815, que dans la presse patriote de La
Minerve et du Vindicator, les mots d抩rdre lanc閟 par Papineau sont g閚閞alement
sans appel et eux seuls m阭e d抜nfl閏hir sur le cours des 関閚ements. C抏st
Papineau qui, d閖 en 1822, conjure le complot tory destin unir le Haut et le
Bas-Canada, qui m鑞e ensuite la guerre des subsides et qui affronte
personnellement le gouverneur Dalhousie lors de la gu閞illa proc閐uri鑢e de
1827-1828. Au tournant des ann閑s 1830 Papineau engage son parti vers le
radicalisme. Consistant jusque l 閘iminer les abus de la haute-fonction
publique et accro顃re les pouvoirs des 閘us, les revendications patriotes
ciblent maintenant l掗lectivit du Conseil l間islatif et l抜rresponsabilit de
l抏x閏utif devant l扐ssembl閑. Ces deux principes d掗lectivit et de
responsabilit se retrouveront au c渦r des 92 R閟olutions, des d閘ib閞閟 du
Comit central et permanent et presque toutes les assembl閑s publiques tenues
jusqu掄 l抋utomne de 1837.
D抋utres DOCUMENTS pr閟entent l抜nt閞阾 d抋border directement et avec plus de
concision la question de l抜nd閜endance que les sentencieuses 92 R閟olutions que
nous analyseront plus loin. On les retrouve d抋illeurs plus souvent repris de
nos jours dans les recueils de textes.[6]
Titre |
Auteurs |
Date |
Ampleur |
Lien avec l抜d閑 d抜nd閜endance |
Les quatre-vingt-douze R閟olutions |
L.-J. Papineau, A.-N. Morin, E. B閐ard |
F関rier 1834 |
15 210 mots |
L抜nd閜endance inh閞ente la conqu阾e de droits d閙ocratiques et
l抋ccroissement du pouvoir des 閘us. |
R閟olutions de Saint-Ours |
Inconnu |
7 mai 1837 |
1530 mots |
Le peuple, seule source de l間itimit. Le parlement imp閞ial n抋 aucun
droit sur la conduite des affaires. |
Discours de Saint-Laurent |
L.-J. Papineau |
15 mai 1837 |
12130 mots |
Le peuple a le devoir de se substituer l抋utorit imp閞iale qui s抏st
rendu indigne de gouverner le Canada. |
Adresse des Fils de la libert de Montr閍l aux jeunes gens des colonies
de l扐m閞ique du Nord |
Andr Ouimet |
4 octobre
1837 |
2486 mots |
C抏st le destin de toute l扐m閞ique du Nord de suivre la voie trac閑 par
les 蓆ats-Unis. |
Adresse de la Conf閐閞ation des Six Comt閟 au peuple du Canada |
L.-J. Papineau, Amury Girod et Pierre Boucher-Belleville |
24 octobre 1837 |
2800 mots |
Jeter les bases d抲ne assembl閑 constituante charg閑 de donner une
nouvelle constitution au Canada. |
D閏laration d抜nd閜endance du Bas-Canada |
Cyrille-Hector-Octave C魌 et Robert Nelson |
28 f関rier 1838 |
926 mots |
Ind閜endance compl鑤e du Canada dot d抲n gouvernement r閜ublicain. |
Testament politique |
Chevalier DeLorimier |
15 f関rier 1839 |
703 mots |
L抜d閑 d抜nd閜endance est indissociable de la lutte pour la d閙ocratie
et la libert. |
L抋ssembl閑 de Saint-Ours le 7 mai 1837 est la r閜onse aux fameuses
R閟olutions Russell dont le contenu est parvenu dans la colonie juste quelques
jours auparavant. Les d閘ib閞閟 de Saint-Ours correspondent un pr閍mbule suivi
de onze r閟olutions rappelant les revendications historiques des Patriotes et
d閚on鏰nt l抋dministration coloniale qui s抏n prend maintenant aux droits
constitutionnels d関olus l扐ssembl閑. La r閟olution sans doute la plus connue,
la huiti鑝e, en appelle au boycottage des produits britanniques afin de priver
l抋dministration britannique des revenus per鐄s dans la colonie sous forme de
taxe d抋ccise. Mais Saint-Ours marque surtout un tournant dans le discours
patriote en abordant ouvertement la rupture du lien colonial puisque Ne nous
regardant plus li閟 que par la force au gouvernement anglais . Les r閟olutions
de Saint-Ours seront reproduites par les journaux patriotes les 8 et 9 mai.
Elles serviront ensuite de mod鑜e celles vot閑s ailleurs le long du
Saint-Laurent durant l掗t de 1837.
Une semaine apr鑣 l抋ssembl閑 de Saint-Ours se tient Montr閍l, sur la C魌e
Vertu, dans la paroisse Saint-Laurent, un grand rassemblement devant culminer
par un discours de Louis-Joseph Papineau. Le discours de Saint-Laurent est d抲ne
ampleur et d抲ne qualit impressionnantes qui se d閙arque des autres 渦vres du
tribun. Papineau y reprend les appels au boycottage et la souverainet du
peuple lanc閟 Saint-Ours : C'est la marche qu'ont pris les Am閞icains, dix
ans avant de combattre. Ils ont bien commenc, et ils ont bien fini dans des
circonstances semblables celles o nous sommes plac閟. 籟7] Soigneusement
r閐ig l抋vance, le discours de Saint-Laurent a donc pu 阾re int間ralement
repris par les journaux patriotes d鑣 le lendemain. Papineau le reprend ensuite
Sainte-Scholastique le 1er juin, Berthier le 18 juin, Qu閎ec, o il est
invit d抙onneur le 28 juin, L扐cadie le 16 juillet 1837, le lendemain
Napierville, puis Kamouraska, Saint-Thomas-de-Montmagny, l扐ssomption et
Varennes, aussi tard que le 10 septembre. C抏st l le point culminant du
radicalisme de Papineau qui engage ensuite un repli id閛logique destin
refreiner l抋rdeur de sa base politique et, en vain, 関iter le d閞apage
r関olutionnaire.[8]
C抏st peu pr鑣 cette 閜oque que de jeunes Montr閍lais se r閡nissent et
publient le 4 octobre une Adresse des Fils de la libert de Montr閍l aux jeunes
gens des colonies de l扐m閞ique du Nord. Les allusions la R関olution
am閞icaine et l抜d閑 d抜nd閜endance sont d閟ormais explicites puisque
L抋utorit d抲ne m鑢e-patrie sur une colonie ne peut exister qu抋ussi
longtemps que cela peut plaire aux colons qui l抙abitent; car ayant 閠 閠abli
et peupl par ces colons, ce pays leur appartient de droit, et par cons閝uent
peut 阾re s閜ar de toute connexion 閠rang鑢e toutes les fois que les
inconv閚ients rendent une telle d閙arche n閏essaire ses habitans. 籟9] Bien
que l扐dresse des Fils de la libert s鑝e une certaine inqui閠ude dans
l抏ntourage de Papineau, elle est bien issue de Patriotes en vue, parties
prenantes des instances du parti.
Trois semaines plus tard, l扐dresse des Six Comt閟 assume encore plus
ouvertement l抜d閑 d抜nd閜endance. Si certains historiens y voient encore la
marque de Papineau, on y retrouve aussi celle d抲n Amury Girod et d抲n Pierre
Boucher-Belleville.[10] L抋ssembl閑 tenue Saint-Charles les 22 et 23 octobre
consiste jeter les bases d抲ne conf閐閞ation des comt閟 de la rive sud de
Montr閍l, pr閍lable la tenue d抲ne assembl閑 constituante des d閘間u閟 de tous
le Bas-Canada et charg閑, compter de d閏embre 1837, de r閐iger une nouvelle
constitution pour le Bas-Canada; un rendez-vous que le d閏lenchement de la
r閎ellion 関idemment diff閞. En attendant, l扐dresse des Six Comt閟 reprend
int間ralement des passages de la d閏laration am閞icaine pour rappeler que que
les autorit閟 publiques et les hommes au pouvoir ne sont que les ex閏uteurs des
v渦x l間itimement exprim閟 de la communaut qui doivent 阾re d閜lac閟 du pouvoir
d鑣 qu'ils cessent de donner satisfaction au peuple, seule source l間itime de
tout pouvoir. 籟11]
l抙iver de 1838 la D閏laration d抜nd閜endance du Bas-Canada nous propulse
dans un tout autre contexte. En janvier des centaines de rebelles se retrouvent
exil閟 de part et d抋utre du lac Champlain, dans l捝tat de New York et au
Vermont d抩 ils se livrent des coups de main destin閟 harasser les
troupes anglaises et provoquer un conflit frontalier avec les 蓆ats-Unis.
L抜ncursion du 28 f関rier et la d閏laration d抜nd閜endance Caldwell Manor,
Noyan, est au nombre de ces op閞ations. Laconique, directe et fonci鑢ement
radicale, la D閏laration proclame d抏ntr閑 de jeu 玅u' compter de ce jour, le
Peuple du Bas-Canada est absous de toute all間eance la Grande-Bretagne, et que
toute connexion politique entre cette puissance et le Bas-Canada cesse d鑣 ce
jour. L抜nfluence de Papineau est tout fait exempte des cinq attendus et
dix-huit articles o, notamment, le Bas-Canada se d閏lare maintenant, de fait,
r閜ublique. 籟12] Le texte est l挏uvre de Nelson et de C魌, alors en rupture de
ban avec Papineau qui privil間ie la voie diplomatique. Autour d抲ne d閏laration
d抜nd閜endance qui s抏n prend de vieux irritants tels que la tenure
seigneuriale, l抏mprisonnement pour dettes ou le monopole de la British American
Land Company on cherche rallier une paysannerie peu sensible aux
revendications politiques jusque l mises de l抋vant par l抏ntourage de
Papineau. La D閏laration sera reprise le 4 novembre suivant Napierville durant
le soul鑦ement chasseur. Elle n抋ura aucune influence historique mais demeure
jusqu掄 nos jours le t閙oignage transcendant de la modernit d抲n certain
discours patriote.
La brutale r閜ression du soul鑦ement de novembre 1838 l抙eur de remplir une
nouvelle fois la prison de Montr閍l o sont bient魌 mass閟 816 prisonniers. Les
lettres r閐ig閑s par les d閠enus traduisent une r閍lit d閏od閑, exempte du
filtre politique. Parmi elles, le testament politique r閐ig par le notaire de
Saint-Cuthbert Fran鏾is-Marie-Thomas Chevalier DeLorimier la veille de son
ex閏ution le 15 f関rier 1838 se distingue par sa qualit formelle et par
l掗motion adroitement distill閑 dans le propos politique, une raret romantisme
dans le discours patriote, plus habitu la rh閠orique des juristes anglais,
des Lumi鑢es ou des p鑢es de l抜nd閜endance am閞icaine et notamment au moment de
conclure par ces mots : Vive la libert, vive l抜nd閜endance. 籟13]
[1] S間uin, Maurice, L'id閑 d'ind閜endance au Qu閎ec : gen鑣e et historique,
Montr閍l, Bor閍l Express, 1977. 66 p.
[2] Un constat notamment rappel par G閞ard Bernier et Daniel Sal閑, Les
Patriotes, la question nationale et les r閎ellions de 1837-1838 au Bas-Canada
dans Michel Sarra-Bournet (dir.), Les nationalismes au Qu閎ec du XIXe au XXIe
si鑓les, Qu閎ec, PUL, 2001 : 31-33.
[3] Louis-Joseph Papineau, Discours l抋ssembl閑 de Stanstead Plain, 23
janvier 1835 , La Minerve, 28 janvier 1835.
[4] Le Canadien, 24 f関rier 1834
[5] John George Lambton, Le rapport Durham, pr閟ent, traduit et annot par
Marcel-Pierre Hamel. , Montr閍l, 蒬itions du Qu閎ec, 1948 : 171-174; Guy
Bouthillier et Jean Meynaud, Le choc des langues au Qu閎ec. 1760-1970, Qu閎ec,
PUQ, 1972 : 149.
[6] Notamment Andr閑 Ferretti et Gaston Miron, Les grands textes
ind閜endantistes, Montr閍l, L扙xagone, 1992. 497 p.
[7] Guy Fr間ault et Marcel Trudel, Histoire du Canada par les textes, Tome 1
(1534-1854), Ottawa, Fides, 1963 : 200.
[8] La Minerve, 18 mai 1837, 5 juin, 23 juin, 24 juillet, 20 juillet, 14
septembre et 30 octobre 1837 ; Le Lib閞al, 9 ao鹴 1837 ; The Vindicator, 27
janvier 1835, 26 mai 1837, 25 juillet 1837 ; Le Canadien, 27 juillet 1835 ;
Archives publiques du Canada, mg24 b129 : 158-160 ; mg24 b129 : 158-160.
[9] Microfiche MIC/B524\47382 GEN de la Collection nationale de la Grande
Biblioth鑡ue Montr閍l.
[10] Jean-Paul Bernard. Assembl閑s publiques, r閟olutions et d閏larations de
1837-1838, Montr閍l : 蒬ition VLB 蒬iteur, 1988, 304 p. ; Philippe Bernard,
Amury Girod: un suisse chez les patriotes du Bas-Canada, Septentrion, 2001 :
151-155.
[11] La Minerve, 2 novembre 1837
[12] Robert Nelson, D閏laration d'ind閜endance et autres 閏rits (1832-1848),
蒬ition 閠ablie et annot閑 par Georges Aubin, Comeau et Nadeau, 1998, 90p.
[13] Chevalier DeLorimier, Lettres d抲n patriote comdamn mort, 15 f関rier
1839. 蒬ition pr閜ar閑 par Marie-Fr閐閞ique Desbiens et Jean-Fran鏾is Nadeau.
Montr閍l, Lux, 2001. 132 p.
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