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Les Patriotes de 1837@1838 - Cette fatale union, compte-rendu de Gilles Rhéaume
 HISTORIOGRAPHIE 
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Cette fatale union, compte-rendu de Gilles Rhéaume
Article diffusé depuis le 25 octobre 2004
 




Louis-Joseph Papineau, Cette fatale Union, Introduction et notes de Georges Aubin, Lux éditeur, Montréal, 2003, 223 pages.

 

Décidément Lux éditeur mérite bien de la patrie tant les œuvres de son catalogue ne cessent de fournir aux chercheurs et aux amateurs d’histoire des textes et des DOCUMENTS qui font progresser le savoir et qui alimentent la réflexion de celles et de ceux qui goûtent au plaisir de les lire.  Avec ce Papineau, c’est la critique du régime de l’Union du Bas et du Haut Canada qui occupe l’avant-scène.  La connaissance et la bonne compréhension de ce régime inique est d’une pertinence absolue tant ses conséquences ont été aussi néfastes que fondatrices de ce Canada qui ne cesse toujours de «minoriser», en ce début du troisième millénaire,  tout un peuple.  La constitution de Trudeau de 1982, le tristement fameux Canada Bill, auquel le Québec tout entier s’est opposé et qui fut quand même proclamé, cette constitution n’est-elle pas que la suite logique de cette vaste entreprise de banalisation des Québécois dont les droits, notamment en matière linguistique, ont été anéantis par cette loi pernicieuse ?

 

Grâce aux savants travaux et aux recherches minutieuses de Georges Aubin, qui rendraient jaloux un bénédictin, le lecteur peut entrer directement en contact avec la pensée libératrice des Patriotes de 1837-1838.  Une pensée révolutionnaire et porteuse d’un discours émancipateur et libérateur.  Dans ces pages lumineuses, c’est toute la philosophie politique de Papineau qui remonte à la surface.  Cette suite d’adresses, de discours et de manifestes des années 1847-1848 illustrent avec l’éloquence du grand tribun qui se révèle aussi un brillant écrivain, combien Londres faisait peu de cas de la vérité et de la justice quand il s’agissait de faire la promotion du Canada-Anglais.  Les Canadiens (français) sous l’Union ont vu leurs droits les plus naturels spoliés aux bénéfices des Anglais, comme si cela allait de soi….

Louis-Joseph Papineau est rentré d’exil en 1845.  Plusieurs comtés souhaiteraient l’avoir comme représentant au parlement.  Le chef patriote, dans ces textes, ne fait pas de quartiers à ses adversaires. Il décortique l’Acte d’Union dont certains de ses anciens disciples se font pourtant et malheureusement les promoteurs serviles.  Il signale l’essence perfide cette constitution et montre ses failles comme autant d’affronts à la nation canadienne (française) qui a droit à la plus grande liberté.  Le Bas-Canada (1791-1840) était plus populeux que son voisin et ses finances montraient un surplus important.  Pendant ce temps le Haut-Canada, avait des dettes importantes et sa population était largement inférieure à celle de Québec.  Malgré cela, le gouvernement de Sa Majesté décréta qu’il y aurait parité des représentants à l’assemblée législative et que les finances des deux colonies seraient fondues; ce qui eu pour conséquence que ce sont les habitants du futur Québec qui assumeront le déficit de Toronto.  Rien de moins !  L’iniquité est érigée en système au détriment des Canadiens-Français qui devront payer la note des autres…

 

C’est toute cette histoire que Papineau examine dans le détail au tamis des intérêts du Bas-Canada faisant ressortir, mettant en exergue l’ampleur du vol dont l’Union était porteuse.  En s’adressant à ses compatriotes, il attire leur attention sur le besoin de modifier radicalement cet ordre des choses qui n’en finit plus de s’attaquer aux prérogatives du peuple issu de la Nouvelle-France. 

 

Un ouvrage d’une actualité saisissante sous la plume du plus grand que notre peuple ait connu.  Il faut lire et méditer ce livre, son message nourricier est un mets qui se déguste et qui délectera celles et ceux qui le pratiqueront…

 

Gilles Rhéaume

 

 

Recherche parmi 16 491 individus impliqués dans les rébellions de 1837-1838.

 



Consulté 6095 fois depuis le 25 octobre 2004
 Jean-Paul Beaudoin  (15 août 2006)
Ce message s`adresse à Gilles Rehaume, Comment peut-il dire que nous les racistes on est des malades mental et il se dit patriote. A cause des gang de nègres et oui je dit des nègres nous les gens de cinquante ans et plus on n`a plus de liberté le soir dans les rue de nos cartier sans se faire insulté ou tabasser par des gans de nègres qui ne son pas assez intéligents pour savoir qu`ils ne sont pas chez eux ici au Québec Pays fonder par des blanc français. A toute les jour je me fais insulté par des immigrés qui m`insulte en s`expriment en anglais dans un pays français qui menace mais origine ma liberté et ma culture et ma langue. Et que je suis obliger de payer avec mes impot pour qu`ils se lèvent à midi.Je suis écoeurer de vivre parmi ces gens là. Vous messieurs Réhaume vous ne vivez pas dans nos cartier car vous avez les moyens de vivre cacher dans des luxeux domaines a l`abris de ces gens là. Tandis que nous autres Québecqois tata laisser vous tuer et insulter par ces gens là d`une autre race qui on pas d`affaire dans mon pay. Je ne sais pas entre moi et vous messieur Rehaume qui est le malade. Car on se fait exterminer à petit feu. Il faut réelement être malade de rester dans son coin et ne rien faire et rien dire. Alors on doit être plusieur malade car dans mon entourage, je ne connais personne qui aime ces noirs et autres couleurs. Que voulez-vous pour le future une race de mulate. Ps. Est-ce que je suis obligé d`aimer tout ces races importer sous prétexte que vous les adorer est-ce que je suis obliger sana me faire traiter de malade. J`aimerais que vous me réponder. Salutation Jean-Paul

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